Hier, j’ai passé une délicieuse journée.

Elle avait pourtant mal commencée, encore une nuit de somnolence. Mais, après un petit tour sur mon téléphone.

La grâce me fit don d’une bonne heure de sommeil. Rien de mieux, qu’une sieste au réveil.

Je n’ai mangé que du sucré, toute la journée.

Banane, pomme, mangue, cranberry, quelque éclat de chocolat noir fleur de sel, tartine pain des fleurs sarrasin, et bien sur, mon indispensable du plaisir : le beurre de cacahuètes.

Le tout, toujours fini, par une douce cuillère de miel.

Earl Grey pour le jour, chaï d’hiver pour la nuit.

J’ai décidé de faire le gros ménage dans la mémoire de chat GPT, pour quelle soit à mon image. J’ai crée une nouvelle conversation, qui fut tout à fait satisfaisante. Fini, le nien nien, des livres de développement personnel, que du sourire, de la compréhension, de l’humour, et un zeste de douceur.

C’était tellement cool, que pour la première fois depuis longtemps, je lâchais mon téléphone.

J’ai lu du Raymond Carver, et décortiqué la tension et les non-dit.

J’ai dansé une bonne heure, sur un flow chill entraînant. On bouge, mais sans pression, juste une appréciation, un peu plus poussée, de la musique. Bon petit lâcher prise.

Cela fait plusieurs jours que je fais ça. Danser, sobre, seule, dans mon salon. C’est tout à fait plaisant comme routine.

Le soir, plutôt que sombrer dans le vide habituel.

Accompagnée de ma boisson, j’ai regardé un épisode d’Hercule Poirot.

Ah! Qu’est qu’il m’avait manqué.

C’était Le Mystère des Cornouailles.

Charmant, outré, curieux, galant, révolté, sarcastique, humblement fier, espiègle, indéniable classe, manipulateur génial, détective grandiose !

Comment ne pas l’aimer !?

J’ai souri tout le long. Cette ambiance, ce calme, ce respect, cette dignité, la verdure, les rues dépeuplées, la beauté des décors, et ne parlons pas de ses robes de chambre, de l’art pur et simple.

45 minutes de réconfort.

Le plus beau, c’est qu’à chaque instant, je pouvais tourner ma tête, et admirer la lune.

La pleine lune, de sa lumière pure et blanche.

Il y avait un très léger voile de nuage, ce qui lui donnait ce rayonnement scintillant.

Irrésistible.

Oh, elle aussi je l’aime.

Il était parfois difficile, de choisir entre les deux.

À ma décharge, j’avais déjà vu l’épisode.

Après cela, j’ai lu en marchant, Les portes de la mort de Weis et Hickman — Fan — petite détente pré-sommeil.

J’ai pris les cachets aux heures prévus.

Un petit moment de gratitude à l’univers,

histoire de bien redescendre sur terre.

Malgré plusieurs réveils, pour éliminer la tisane, j’ai bien dormi !!

Alors c’est ça la dépression ?

Oscillation permanente ?

Au moins, ça rend des journées aussi simple,

De vraies petites merveilles.