Je suis née sang-mêlée, moitié sorcière, moitié moldu, et déjà petite j’avais le don de transformer la cuisine en œuvre d’art… violette. Quand la lettre de Poudlard est arrivée, mon père moldu a cru à un canular et moi j’ai failli foncer dans le mur en courant vers le quai 9¾.

Le Choixpeau m’a envoyée à Gryffondor : apparemment, j’avais « courage et talent pour les catastrophes ». Premier soir dans la salle commune ? Je me suis vautrée dans un fauteuil et renversé trois livres sur un elfe de maison horrifié. Glamour.

J’adorais Sortilèges, détestais Potions, et mes amis étaient un Poufsouffle maladroit, un Serdaigle obsédé par les parchemins et un Serpentard casse-cou. Entre chutes de balais au Quidditch et armoires coincées, on a collectionné les bêtises mémorables.

Aujourd’hui, je suis journaliste à la Gazette du Sorcier, et oui, je fais encore exploser des choses de temps en temps… Poudlard m’a appris une vérité simple : la magie est géniale, tant qu’on a une éponge à portée de main.