Il y a des personnes qu’on ne rencontre jamais vraiment, mais qui changent pourtant le cours de notre vie. Pour moi, cette personne s’appelle Grégory Lemarchal.

Je ne l’ai jamais croisé, je ne lui ai jamais parlé, mais sa voix et son histoire sont entrées un jour dans la mienne, et elles ne m’ont plus jamais quittée. J’ai découvert un jeune homme fragile en apparence, mais d’une force de caractère immense. Il se battait contre une maladie injuste, et pourtant, jamais il ne laissait la douleur effacer la lumière de ses rêves. Sur scène, il se transformait : sa voix transcendait tout, plus forte que la souffrance, plus grande que la peur.

Moi aussi, je porte une maladie. Longtemps, je l’ai vécue comme une ennemie, comme un poids insurmontable qui me volait trop de choses. Puis j’ai vu Grégory. J’ai vu sa détermination, son courage, et surtout cette façon d’embrasser la vie malgré les limites imposées par son corps. Il n’a pas gagné son combat contre la mucoviscidose, mais il a gagné quelque chose de plus grand : il a inspiré des milliers de personnes à continuer de se battre, à accepter, à transformer la douleur en espoir.

À travers ses chansons, j’ai appris que la fragilité pouvait se transformer en force. Que vivre avec une maladie ne signifie pas cesser de rêver, ni abandonner ce qu’on aime. Il m’a donné l’envie de me battre à mon tour, de ne plus me cacher derrière la peur, mais d’avancer avec elle, main dans la main.

Grégory Lemarchal ne saura jamais l’impact qu’il a eu sur moi. Pourtant, grâce à lui, j’ai compris que ma vie, même cabossée, a de la valeur. Et que tant que j’aurai la force de respirer, je peux encore espérer, encore aimer, encore chanter intérieurement ma propre mélodie.

Merci, Grégory, d’avoir touché le cœur de milliers de personnes… et surtout le mien.