La petite fille, un murmure presque évaporé dans le vent : “Louve, dis-moi, la lune là-haut, est-elle la même pour tous les yeux qui la regardent ?”

La louve, sa voix comme le vent dans les arbres : “Petite penseuse, elle est miroir de nos âmes. Chacun y voit le reflet de ses espérances et de ses songes les plus secrets.”

La petite fille, sa question flottant comme une plume : “Louve, le louveteau, apprend-il à recueillir la sagesse des anciens sous son éclat ?”

La louve, son regard profond sondant les ténèbres au-delà des étoiles : “Il apprend que le savoir est une quête, et la lune, une boussole offerte à ceux qui osent questionner la nuit.”

La petite fille, une étoile filante se reflétant dans ses prunelles : “Alors la sagesse, c’est la lumière que l’on garde, même quand la nuit tombe ?”

La louve, la nuit enveloppant doucement ses paroles : “Exactement, enfant des étoiles. Et la meute, vois-tu, c’est le lien indéfectible qui unit chaque lumière solitaire dans l’obscurité.”

La petite fille, ses mots en épilogue : “Ainsi, chaque âme est une étoile, et la meute, notre ciel partagé. La lune nous enseigne que l’union des lumières brave l’infini de la nuit.”