Non à dire non au non

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Aujourd’hui, je vous écris depuis ma chambre de la clinique de Bouffémont fin hiver 2023 à quelques semaines du retrait du plâtre au pied gauche ; les poignets et le dos étant déjà consolidés ! La bonne humeur l’emporte mais les pensées dévient trop souvent dans la blanche ou les cartes. Mon addiction au jeu a repris et l’envie de sniffer aussi. Mon désir absolu ? Transformer l’alcool en sport, la drogue en écriture et le jeu en sex. J’ai eu l’occasion de pulvériser mon complexe sexuelle dès mon arrivée. Une jeune franco-marocaine de 17 ans nommée Leyla s’était incrustée délicatement dans ma chambre pour me caresser le dos et me faire des câlins alors que j’étais installé dans mon fauteuil roulant en train de tout perdre au poker. Pour jouer ? Je me débrouille évidemment grâce à un jeu de chaises musicales : j’obtiens des coupons de recharge de la part d’un certain Nicolas qui incarne à lui seul les problèmes psychiatriques (bipolarité et schizophrène tout en étant bisexuel) et je les dépense sur le compte Winamax de Gautier pour éviter les regards du curateur. Pour niquer ? Je capote comme toujours car terrifié de dévoiler mon secret et de se faire attraper par les infirmières et surtout de la justice vu que Leyla est mineure. Et Leyla, ah Chaïma, tu es cette perle obscure maghrébine d’une beauté innocente et d’un charme flottant. Sauf que tu es beaucoup plus compliquée que cela ; agitée, dérangée, pleine d’exubérance. J’ai dû aller jusqu’à t’écrire une lettre pour te faire comprendre qu’il ne faut pas confondre amour et désir, que rien ne peut se passer ici, que tu m’excites mais que je n’ai plus le droit de briser l’interdit comme tu le fais et que tu resteras à jamais ma panthère noire. Et comme quoi, les mots ont plus de poids que les paroles… cette lettre a éteint les tentations, temporairement. Je ne serai perturbé dans ma chambre que par les taxages de cigarettes, un vrai fléau dans le ST comme le sont aussi le rap et les réseaux sociaux en abondance, marques de fabrique de la nouvelle génération.

Nous sommes une petite vingtaine dans l’arène et une certaine solidarité grandit entre les patients victimes en majorité d’une chute ou d’un saut spectaculaire sous l’emprise de stupéfiants, d’une dépression ou d’un délire paranoïaque. Il y a Bryan, miraculé après avoir trébuché de la fenêtre du treizième étage (soit 45 mètres !) alors qu’il pensait être persécuté. En fauteuil électrique et maigre comme un bâton, ce gamin camerounais-guyanais charismatique devrait finir par remarcher avec le temps. Ce devrait être le cas aussi pour Kahina, paraplégique incomplète après être tombée sur la tête du quatrième étage ayant précipité un coma. Cette belle kabyle représente la force de caractère et la sensibilité de ce troupeau rescapé. Il y a aussi Mehdi, un jeune brave homme homosexuel élégant qui a sauté sous les rames du métro parisien alcoolisé et sera amputé de la jambe droite. Maëlle est allée encore plus loin en fauchant un train laissant ainsi de côté une jambe et un bras. Il y a Alex, de son nom originel Emma, un cœur doré mais déboussolé optant pour le sexe masculin et qui ouvrira le feu sur lui laissant d’impressionnantes cicatrices sur son corps. Il y a Rida, un autre kabyle intéressant à la chevelure blonde qui, sous les effets indésirables et puissants de la sertraline, se jettera d’un pont de cinq mètres de haut lui brisant ainsi le bassin ce qui l’obligera a porté un corset lui faisant penser à un personnage de super-héros implacable. Il y a Moïse, ce fantastique phénomène congolais au regard perçant qui se comporte comme si la cité était ici. Il tutoie les infirmières remarquables de patience et formidables de bienveillance, il agace tout le monde avec son rap en haut-parleur, il urine dans la patio sous les yeux de Leyla, mais je suis certain que son calme et sa fidélité lui mèneront vers la bonne voie malgré son entourage à risques et après son saut de plusieurs étages causé, comme moi, par un black-out sous médicaments. Il y a Philippine, cette sensible combattante qui a sauté tête la première depuis les hauteurs d’un parking sous les effets, comme moi aussi, de la cocaïne et de l’alcool. Clairement déstabilisée par son traumatisme crânien, elle se bat comme une lionne pour gravir les échelons et retrouver goût à la vie. Et enfin, il y a cette diablesse de Leyla qui a voulu fuir de son appartement familial en pleine nuit pour rejoindre ses potes et le hashish. Ne trouvant pas la clé de l’entrée, elle décida de descendre par la fenêtre du quatrième étage avec l’aide d’une corde à vêtements qui se brisera d’emblée. Elle tombera dans un trou et son os sortira brutalement de sa jambe. Des cris de douleurs résonneront jusqu’aux voisins qui filmeront la scène ! Les accidents sont autant choquants qu’incomparables. Mais le règlement au sein de la clinique est le même pour tous : strict pour s’assurer de ne pas rechuter et crescendo en libertés pour s’assurer d’une sortie contrôlée. Je remarque un détail important dans les centres de psychiatrie que j’ai traversé : beaucoup de patients (souvent acnéiques) remettent en cause leurs physiques et personnalités en se regardant souvent dans la glace.

Cet après-midi en ce beau soleil printanier, je vous raconte le retour en force de Leyla et de ses caresses enivrantes. L’odeur délicieuse des jardins méditerranéens chatouille mes désirs et tente, plus finement, de déverrouiller mon bouclier. Pour cacher la vérité, je lui fais croire que je n’ai pas fait l’amour depuis quatre ans et que ça me fait peur. Je sens qu’elle sent que c’est bien plus profond que cela. Je suis coincé psychologiquement car mon envie de la niquer est dévorante. Je repousse toujours l’échéance («dans une semaine… après ton séjour au ski… attendons une permission c’est plus tranquille… »). Sauf que l’on dit qu’attendre laisse le démon du temps. Ou au contraire, qu’il ne faut pas faire la politique de la poule aux œufs d’or. Je parle de mon problème au psychiatre docteur Le Marchand qui, légèrement surpris, écarte toutes fausses bonnes idées de se dépuceler au sein de la clinique. Elle est sublime, sexuelle, séduisante, originale, parfois méchante, chapardeuse et drôlement débrouillarde. Je redoute qu’elle me colle par intérêt (pour mes clopes, le partage de connexion et l’attention) et je fini par lui dévoiler mes sentiments sans réciprocité. Mon cœur battra lourdement pendant plusieurs jours vexé d’un soudain manque de câlins et de compliments (elle me parle de plus en plus mal). Je suis tombé dans une dépendance affective. Mon désir absolu ? Qu’elle dégage de la clinique. Ce n’est donc pas de l’amour contrairement à une Agnieszka qui m’effrayais quand elle annonçait son départ. Je ne dois pas regretter ce scénario : Leyla, qui m’avouera s’être prostituée via les réseaux sociaux, ne présage rien de bon pour l’avenir et rappelons que j’étais le premier à la repousser. Une vraie joueuse comme je le suis même si je mets de plus en plus le poker en silence. Un jeu pernicieux qui me fait perdre mon temps mais pas mon argent.

Le séjour à Bouffémont se résume à des aller-retour en salle de kiné où je reprends doucement mais surement une masse musculaire grâce au professionnalisme, à la douceur et à l’ambiance bon-enfant de Corinne et Sofia. Je varie entre fauteuil roulant et béquilles pour circuler. Mais je n’avance pas tellement dans la résolution de mes problèmes. Je suis toujours vierge, célibataire, affaibli économiquement, sans logement, joueur, anxieux, proche de la paranoïa, en recherche d’euphorie, nostalgique, paresseux et en manque total de projets d’avenir même si une demande d’appartement thérapeutique est en cours.

Sauf ce projet de terminer enfin ce livre entamé en août 2023. Docteur Le Merchand, le plus humain que j’ai connu, se dit soulagé quand je reconnais que je pense aux substances. Elles font partie de ma vie et elles reviendront sûrement un jour. L’idée est de suivre à la lettre la prescription médicale. L’antidépresseur a été remis en place avec une faible dose, ce n’est donc pas l’occasion de doubler les milligrammes. L’entourage est crucial s’il y a rechute car chute il y a eu seul. Je peux compter sur mon meilleur ami Gautier qui avait prévenu ma mère du danger avant la chute et était venu à l’hôtel se débarrasser des Valium restants. Si je retouche à la MD, à la C ou même à l’alcool, je dois me téléporter à Olympiades pour passer une soirée comme à l’ancienne sans aucun traumatisme le lendemain. Si je continue à consommer en rentrant chez moi, j’ai les urgences et surtout le CPOA - qui me connaissent - à mon secours. Je ne sais pas boire, je dois donc être accompagné, et bien accompagné. Je ne sais pas prendre de la MDMA car je bois avec donc je dois faire un choix, toujours accompagné. Je ne sais pas trouver une fille donc je ne dois surtout pas m’isoler dans les toxiques. Je suis un addict bipolaire, je dois donc opter pour 99% de jours sobre et 99% de jours prenant les bons médicaments. J’ai perdu la confiance et le temps avance. Mais chaque jour suffit sa peine.

J’ai appris qu’il faut se protéger avant tout et se rappeler que dire non est mal pris que par les parasites. Les vrais, eux, respectent la décision et la propriété privée. Ceux qui insistent peuvent paraitre cools mais iront jusqu’au bout pour t’épuiser mentalement. Ce sont des fouines qui n’éprouvent aucune sympathie pour leurs proies. Ninho le squatteur, Ilhan le manipulateur, Leylama l Aujourd’hui, je vous écris depuis ma chambre de la clinique de Bouffémont à quelques semaines du retirage du plâtre au pied gauche ; les poignets et le dos étant déjà consolidés ! La bonne humeur l’emporte mais les pensées dévient trop souvent dans la blanche ou les cartes. Mon addiction au jeu a repris et l’envie de sniffer aussi. Mon désir absolu ? Transformer l’alcool en sport, la drogue en écriture et le jeu en sex. J’ai eu l’occasion de pulvériser mon complexe sexuelle dès mon arrivée. Une jeune franco-marocaine de 17 ans nommée Leyla s’était incrustée délicatement dans ma chambre pour me caresser le dos et me faire des câlins alors que j’étais installé dans mon fauteuil roulant en train de tout perdre au poker. Pour jouer ? Je me débrouille évidemment grâce à un jeu de chaises musicales : j’obtiens des coupons recharge de la part d’un certain Nicolas qui incarne à lui seul les problèmes psychiatriques (bipolarité et schizophrène tout en étant bisexuel) et je les dépense sur le compte Winamax de Gautier pour éviter les regards du curateur. Pour niquer ? Je capote comme toujours car terrifié de dévoiler mon secret et de se faire attraper par les infirmières et surtout de la justice vu que Leyla est mineure. Et Leyla, ah Leyla, tu es cette perle obscure maghrébine d’une beauté innocente et d’un charme flottant. Sauf que tu es beaucoup plus compliquée que cela ; agitée, dérangée, pleine d’exubérance. J’ai dû aller jusqu’à t’écrire une lettre pour te faire comprendre qu’il ne faut pas confondre amour et désir, que rien ne peut se passer ici, que tu m’excites mais que je n’ai plus le droit de briser l’interdit comme tu le fais et que tu resteras à jamais ma panthère noire. Et comme quoi, les mots ont plus de poids que les paroles… cette lettre a éteint les tentations, temporairement. Je ne serai perturbé dans ma chambre que par les taxages de cigarettes, un vrai fléau dans le ST comme le sont aussi le rap et les réseaux sociaux en abondance, marques de fabrique de la nouvelle génération.

Nous sommes une petite vingtaine dans l’arène et une certaine solidarité grandit entre les patients victimes en majorité d’une chute ou d’un saut spectaculaire sous l’emprise de stupéfiants, d’une dépression ou d’un délire paranoïaque. Il y a Bryan, miraculé après avoir trébuché de la fenêtre du treizième étage (soit 45 mètres !) alors qu’il pensait être persécuté. En fauteuil électrique et maigre comme un bâton, ce gamin camerounais-guyanais charismatique devrait finir par remarcher avec le temps. Ce devrait être le cas aussi pour Kahina, paraplégique incomplète après être tombée sur la tête du quatrième étage ayant précipité un coma. Cette belle kabyle représente la force de caractère et la sensibilité de ce troupeau rescapé. Il y a aussi Mehdi, un jeune brave homme élégant qui a sauté sous les rames du métro parisien alcoolisé et sera amputé de la jambe droite. Amandine est allée encore plus loin en fauchant un train laissant ainsi de côté une jambe et un bras. Il y a Alex, de son nom originel Emma, un cœur doré mais déboussolé optant pour le sexe masculin et qui ouvrira le feu sur lui laissant d’impressionnantes cicatrices sur son corps. Il y a Rida, un autre kabyle intéressant à la chevelure blonde qui, sous les effets indésirables et puissants de la sertraline, se jettera d’un pont de cinq mètres de haut lui brisant ainsi le bassin ce qui l’obligera a porté un corset lui faisant penser à un personnage de super-héros implacable. Il y a Moïse, ce fantastique phénomène congolais au regard perçant qui se comporte comme si la cité était ici. Il tutoie les infirmières remarquables de patience et formidables de bienveillance, il agace tout le monde avec son rap en haut-parleur, il urine dans la patio sous les yeux de Leyla, mais je suis certain que son calme et sa fidélité lui mèneront vers la bonne voie malgré son entourage à risques et après son saut de plusieurs étages causé, comme moi, par un black-out sous médicaments. Il y a Philippine, cette sensible combattante qui a sauté tête la première depuis les hauteurs d’un parking sous les effets, comme moi aussi, de la cocaïne et de l’alcool. Clairement déstabilisée par son traumatisme crânien, elle se bat comme une lionne pour gravir les échelons et retrouver goût à la vie. Et enfin, il y a cette diablesse de Leyla qui a voulu fuir de son appartement familial en pleine nuit pour rejoindre ses potes et le hashish. Ne trouvant pas la clé de l’entrée, elle décida de descendre par la fenêtre du quatrième étage avec l’aide d’une corde à vêtements qui se brisera d’emblée. Elle tombera dans un trou et son os sortira brutalement de sa jambe. Des cris de douleurs résonneront jusqu’aux voisins qui filmeront la scène ! Les accidents sont autant choquants qu’incomparables. Mais le règlement au sein de la clinique est le même pour tous : strict pour s’assurer de ne pas rechuter et crescendo en libertés pour s’assurer d’une sortie contrôlée. Je remarque un détail important dans les centres de psychiatrie que j’ai traversé : beaucoup de patients (souvent acnéiques) remettent en cause leurs physiques et personnalités en se regardant souvent dans la glace.

Cet après-midi en ce beau soleil printanier, je vous raconte le retour en force de Leyla et de ses caresses enivrantes. L’odeur délicieuse des jardins méditerranéens chatouille mes désirs et tente, plus finement, de déverrouiller mon bouclier. Pour cacher la vérité, je lui fais croire que je n’ai pas fait l’amour depuis quatre ans et que ça me fait peur. Je sens qu’elle sent que c’est bien plus profond que cela. Je suis coincé psychologiquement car mon envie de la niquer est dévorante. Je repousse toujours l’échéance («dans une semaine… après ton séjour au ski… attendons une permission c’est plus tranquille… »). Sauf que l’on dit qu’attendre laisse le démon du temps. Ou au contraire, qu’il ne faut pas faire la politique de la poule aux œufs d’or. Je parle de mon problème au psychiatre docteur Le Merchand qui, légèrement surpris, écarte toutes fausses bonnes idées de se dépuceler au sein de la clinique. Elle est sublime, sexuelle, séduisante, originale, parfois méchante, chapardeuse et drôlement débrouillarde. Je redoute qu’elle me colle par intérêt (pour mes clopes, le partage de connexion et l’attention) et je fini par lui dévoiler mes sentiments sans réciprocité. Mon cœur battra lourdement pendant plusieurs jours vexé d’un soudain manque de câlins et de compliments (elle me parle de plus en plus mal). Je suis tombé dans une dépendance affective. Mon désir absolu ? Qu’elle dégage de la clinique. Ce n’est donc pas de l’amour contrairement à une Agnieszka qui m’effrayais quand elle annonçait son départ. Je ne dois pas regretter ce scénario : Leyla qui m’avouera s’être prostituée via les réseaux sociaux, ne présage rien de bon pour l’avenir et rappelons que j’étais le premier à la repousser. Une vraie joueuse comme je le suis même si je mets de plus en plus le poker en silence. Un jeu pernicieux qui me fait perdre mon temps mais pas mon argent.

Le séjour à Bouffémont se résume à des aller-retour en salle de kiné où je reprends doucement mais surement une masse musculaire grâce au professionnalisme, à la douceur et à l’ambiance bon-enfant de Corinne et Sofia. Je varie entre fauteuil roulant et béquilles pour circuler. Mais je n’avance pas tellement dans la résolution de mes problèmes. Je suis toujours vierge, célibataire, affaibli économiquement, sans logement, joueur, anxieux, proche de la paranoïa, en recherche d’euphorie, nostalgique, paresseux et en manque total de projets d’avenir même si une demande d’appartement thérapeutique est en cours.

Sauf ce projet de terminer enfin ce livre entamé en août 2023. Docteur Le Marchand, le plus humain que j’ai connu, se dit soulagé quand je reconnais que je pense aux substances. Elles font partie de ma vie et elles reviendront sûrement un jour. L’idée est de suivre à la lettre la prescription médicale. L’antidépresseur a été remis en place avec une faible dose, ce n’est donc pas l’occasion de doubler les milligrammes. L’entourage est crucial s’il y a rechute car chute il y a eu seul. Je peux compter sur mon meilleur ami Gautier qui avait prévenu ma mère du danger avant la chute et était venu à l’hôtel se débarrasser des Valium restants. Si je retouche à la MD, à la C ou même à l’alcool, je dois me téléporter à Olympiades pour passer une soirée comme à l’ancienne sans aucun traumatisme le lendemain. Si je continue à consommer en rentrant chez moi, j’ai les urgences et surtout le CPOA - qui me connaissent - à mon secours. Je ne sais pas boire, je dois donc être accompagné, et bien accompagné. Je ne sais pas prendre de la MDMA car je bois avec donc je dois faire un choix, toujours accompagné. Je ne sais pas trouver une fille donc je ne dois surtout pas m’isoler dans les toxiques. Je suis un addict bipolaire, je dois donc opter pour 99% de jours sobre et 99% de jours prenant les bons médicaments. J’ai perdu la confiance et le temps avance. Mais chaque jour suffit sa peine.

J’ai appris qu’il faut se protéger avant tout et se rappeler que dire non est mal pris que par les parasites. Les vrais, eux, respectent la décision et la propriété privée. Ceux qui insistent peuvent paraitre cools mais iront jusqu’au bout pour t’épuiser mentalement. Ce sont des fouines qui n’éprouvent aucune sympathie pour leurs proies. Ninho le squatteur, Ilhan le manipulateur, Leyla la gratteuse… ils ont tous puisé jusqu’aux bout de mes ressources par peur de les décevoir. Non, il ne faut pas avoir peur de dire non. Dire non à l’alcool et au jeu. Non à certaines avances sexuelles. Non aux propositions d’emplois anxiogènes. Non à la paranoïa. Non à la MDMA. Non à l’euphorie illusoire. Non à l’amour impossible. Non à la vie en dents de scie. Non à dire non au non.

J’espère remonter le plus haut possible après cette terrible chute. J’espère enfin représenter au mieux le fils aîné de la famille Stantchev. J’espère vous faire comprendre que je suis soulé d’être soûl.
a gratteuse… ils ont tous puisé jusqu’aux bout de mes ressources par peur de les décevoir. Non, il ne faut pas avoir peur de dire non. Dire non à l’alcool et au jeu. Non à certaines avances sexuelles. Non aux propositions d’emplois anxiogènes. Non à la paranoïa. Non à la MDMA. Non à l’euphorie illusoire. Non à l’amour impossible. Non à la vie en dents de scie. Non à dire non au non.

J’espère remonter le plus haut possible après cette terrible chute. J’espère enfin représenter au mieux le fils aîné de la famille Stantchev. J’espère vous faire comprendre que je suis soulé d’être soûl.

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