Chapitre 1

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NOUS NOUS SOMMES DIT :OUI

NOUS NOUS SOMMES DIT NON

Personnages :

Kristiane : Kristelle (deux soeur jumelles

Yan : Scou ( les amants des deux soeurs)

Beru

samedi 22 janvier 2005 13H30

ACTE 1

Scène 1

Yan et Scou sont dans une pièce quelconque

Yan :La rencontre est toujours belle, nous sommes face à l’inconnu et notre imaginaire est là pour nous faire croire que tout est possible. Même l’impossible.

Scou : je ne crois pas au hasard ; si tu as rencontré Kriss à cet instant précis de vos vies, ce n’est pas un hasard. Ce type de rencontre sont faites pour enrichir et durer une vie entière. Nous avons besoin d’aimer et d’être aimé! Mais quelques fois c’est dur lorsque l’on doit se remettre en cause

Yan : je pense à cette phrase de Rainer Maria Rike : »L’amour c’est l’occasion unique de mûrir, de prendre forme, de devenir soit même un monde, pour l’amour de l’être aimé. C’est une haute exigence, une ambition sans limite, qui fait de celui qui aime un élu qu’appelle le large. » C’est vrai que ce sentiment qui nous bouleverse, nous oblige pour le vivre à aller à la recherche de nous même. Une forme de chemin initiatique. Qui doit nous permettre de nous découvrir en même temps que nous partons à la recherche de l’autre.

Scou : tu sais lorsque j’ai rencontrer Kristelle, l’intuition à été là immédiate, rien ne serais jamais comme avant. Quand on aime c’est toujours comme si c’était la première fois.

Yan : le jour où Kriss est entrée dans ma vie, c’est comme si une étoile c’était posé sur mon épaule. La vie rayonnait à nouveau, je suis devenu un autre, différent même. Mais j’ai peur de retourner au néant le jour où elle m’abandonnera sur le quai. Au début j’avais le désir de la fuir pour ne pas perdre ma capacité à rêver un amour absolu, et ne pas prendre le risque d’être broyé une fois de plus.

Scou : Je te comprends chaque fois que Kristelle s’éloigne de mon champ de vision, je l’appelle de toute mon âme, je supplie les dieux de l’amour de me la rendre, complice et tendre comme elle sait si bien l’être. Je voudrais crier : Viens, reviens vite je ne peux vivre sans toi. Aime moi, et ne me quitte jamais.

Yan : Moi je veux dire à Kriss .Mon amour, mon amante, mon enfant, je ne serais pas ce père que tu n’as jamais eu mais je te donnerais tout ce qui est en mon pouvoir pour t’ouvrir à la vie J’accepte sans peur tes craintes et tes tourments. J’ai pour toi toute la tendresse que tu n’as jamais reçue. Je t’arracherais aux fantômes de ton passé et te ferais découvrir des rivages où il fait bon vivre.

Scou : Toutes mes histoires d’amour sont semblables. Des filles égarées dans un monde trop cruel avec elles. J’ai toujours voulu leurs dire écoutez moi les filles, faites l’effort de m’entendre. Ne vous laisser pas entraîner dans le brouillard par ceux qui ne veulent rien voir.

Yan : Kriss, je l’ai immédiatement reconnue pour être une de ces filles que tu viens de décrire. Et moi aussi j’ai voulu exprimer au mieux mes capacités de guérisseur, et bien sur je me suis retrouvé pieds et poings liés à celle que je voulais libérer de ses propres chaînes. Presque plus malheureux que Kriss que je voulais soulager de ses peines. Je la sais si fragile, volontaire, sauvage, prête à fuir quiconque veut exercer sur elle la moindre contrainte que j’ai rusé pour pouvoir l’aider à vaincre ses peurs.

Scou : Moi aussi j’ai rusé avec Kristelle. Mais sans doute ne me suis-je pas suffisamment préoccupé de ses sentiments à elle.

Yan : Nous avons tous le même problème, il est plus facile de comprendre les autre que de ce comprendre soit même, et ce sentiment de puissance que procure l’impression d’avoir compris l’autre nous amènent à nous retrouver esclave de celle que l’on veut libérer. Il faut apprendre à écouter l’autre sans chercher à lui faire du bien malgré elle. On ne peut être à la fois l’amant et le docteur !

Scou : Une fois installé dans ces histoires d’amour, il arrive toujours un moment ou je m’ennuie. Ou il me manque quelque choses. Que faire avec elle , que faire sans elle ?

Yan : Moi qui est toujours choisi dans ma vie, je me suis tourné vers celle qui n’a jamais pu choisir, vers celle à qui l’on n’a jamais rien donnée, peut être parce que l’on m’a aussi tout donné. Mais je n’ai en fait jamais été comblé. Un manque également. Manque de tendresse, d’amour. Peut être comme Kriss, qui à toujours cherchée cette tendresse, cet amour mais qui ne peut plus être comblée ayant trop attendue ce qu’elle n’espérait plus trouver.

Scou : je crois que certaine fille sont souvent à la recherche d’un amour perdu, elle partent à la recherche d’un passé révolu dans l’espoir qu’on leur donne ce qu’elles n’ont jamais eu. Et dans cette course éperdue elle façonne leur présent à l’image de ce qu’a été leur passé et non pas en fonction de ce que leur donne à vivre leur amant présent.

Yan : je n’ai d’autre désir que de la rendre heureuse, de la guérir de son désespoir. De lui faire comprendre que la vie vaut d’être vécue. J’ai trouver ma princesse dans Kriss qui a tant souffert dans sa jeunesse et même après. Je ne vois bien souvent que tristesse dans ses attitudes, je ne sens qu’amertume dans ce qu’elle me raconte de son passé. Elle ne m’a pas tout dit mais j’en sais assez pour la comprendre.

Scou : si je comprends, bien tu voudrais la rendre belle comme tes plus beaux rêve d’amour ? Tu souhaiterais la faire baignée cette incomprise, cette mal-aimée, dans un monde ou l’amour existe pour de bon !

Yan : Oui, elle est belle dehors , elle est belle dedans , elle représente tout ce que j’ai cherché toute ma vie dans ces filles que j’ai aimées mais qui elles ne pouvaient partager ces sentiments avec moi.

Scou : Fait gaffe de ne pas devenir celui que l’on devra consoler !

Yan : Je sais, j’ai déjà donné. Mais j’y crois. Paul Verlaine a écrit :

« Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant

D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime

Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même

Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend. »

Je suis fou d’amour pour elle, si différente et pourtant si semblable à mes passions du temps passé. Elle a acceptée ma tendresse avec bonheur, alors que je doutais de ne jamais retrouver cet état. J’ai su trouver les mots qu’il fallait pour l’entraîner hors de son monde sans soleil. Au moins pour un temps.

Scou : Tu n’as pas peur que maintenant qu’elle a succombée a ton charme elle ne se rende compte qu’en fait tu n’es qu’un individu comme les autres, ni meilleur ni pire simplement différent . Et que rien ne justifie son amour absolu ?

Yan : si j’ai peur de souffrir demain. Mais j’ai confiance dans cette fille merveilleuse, dans la réalité de ses sentiments. Elle ne peut mentir, se mentir. Subir la pression de sa vie passée d’accord, mais pas renoncer à la vie !

Scou : Tu es convaincue de la profondeur de ses sentiments pour toi ? Tu n’as aucun doute sur tes propres sentiments ?

Yan : oui ! Non ! Je ne sais plus.

Scene 2

Kristaianne ert Kristelle sont dans une pièce aux murs charger de tableaux, photos…. Les meubles surchargés de bibelots.

Kristiane : J’ai su lors de notre deuxième rencontre que c’était lui. J’ai compris que je n’avais jamais vécu jusque là. Son absence me pesais et je souhaitais sa présence, en serais t’il toujours ainsi ? Nous avions rendez vous et je sentais la peur me prendre au ventre. J’avais peur d’être en retard, je doutais de pouvoir lui plaire. Durand les trois jours d’attente, bonheur et frénésie du temps qui passe lentement, je n’étais rien qu’une chose qui palpitait et s’agitait dans tous les sens. Comment être certaine qu’il puisse m’aimer ? Moi qui n’avais jamais su me faire aimer. Et puis il fut là, encore plus en avance que moi à notre rendez vous. Ce fut magique, lorsqu’il m’a pris la main, je me suis sentie aimée, nous tenions l’infini dans la paume de notre main et l’éternité dans l’heure qui passait.

Kristelle : Tu as raison c’est cela la rencontre , le bonheur de n’être que préoccupé par celui que l’on aime, n’être plus que tendresse pour le petit enfant qu’il a été, amour pour l’homme qu’il est. Homme qui t’entraîne dans des voyages extraordinaires, qui t’amènes à te sentir prête à dire, faire des tas de choses que tu ne pouvais seulement imaginer dans le vide précédent. Tu te sens vivre, comprise, tu es étoile dans son firmament.

Kristiane : J’ai toujours doutée de pouvoir être aimée telle que je suis. Je me suis souvent demandée si l’amour que nous portais nos parents s’adressais réellement à nous, peut être la sensation qu’il étais destiné à d’autre que nous. Aussi quand Yan est survenu, qu’il a porté un vrai regard sur moi, je me suis sentie enfin femme. J’ai connue le désir, sentiment oublié depuis longtemps, et plus je le désirais plus je devenais désirable.

VOIX OFF/t’es là ? (beru arrive)

Beru : Je dérange ? Bon faut que j’aille arracher de la salade, t’en veux ? Demain je vais à la chapelle ; tu viens

Kristiane : Non, je ne peux pas

.

Beru : faut que l’on finisse cette chapelle

(beru sort) VOIX OFF oh merdeOh merde alors!

Kristelle : Il est toujours là celui là !

Kristiane : Bof, il est pas méchant.

Kristelle : C’est toi qui vois ! Mais qu’il est beau de voir le ciel s’enflammer au dessus des rues. Qu’il est doux de courir dans la nuit comme si rien n’était perdu. Quel bonheur que d’avoir trouvé un sens a son existence, de savoir ou diriger ses pas, de savoir pour quoi l’on se bat ! Au coté de qui on se bat

Kristiane : J’ai toujours été attiré par les types en dérive, j’ai toujours voulue les sauver, les aider à exprimer à la face du monde ce que je ressent au plus profond de moi. J’ai tendue la main à Yan pour le hisser au meilleur de lui-même. Enfin je ne suis plus seule, nous sommes deux, moi qui le soutient et Yan qui est devenu ma seule raison d’exister. Même si je dois l’accompagner au plus profond de l’enfer, je l’accompagnerais dans ses rêves, mes rêves et nous sortirons victorieux de ce combat contre les ténèbres, nous verrons ensemble briller les étoiles sans avoir peur de retomber dans le brouillard.

Kristelle : Au moindre doute de Scou je suis là, je le rassure,

Kristiane : La vie peut être belle pour un homme et une femme qui s’aime comme Yan et moi nous aimons. Il m’a donné la force de lutter pour nous deux, sa présence a su apaiser mes doutes, je soignerais mes blessures pour lui ! Je vais ranger tous mes noirs souvenirs pour qu’ils ne me pourrissent plus la vie. Je le sauverais ; il peux me sortir des sombres rues.

Kristelle : C’est le miracle de l’amour, tous les matins se ressemblent. On peut enfin ne plus penser à soi pour ne plus penser qu’à l’être aimé. En m’absentant de moi même pour voler au secours de Scou je me demande si ce n’est pas lui que j’appelle à mon secours, pour qu’il me donne ce dont j’ai moi-même besoin.

Kristiane : j’ai la conviction de pouvoir l’aimer Yan comme il ne l’a jamais été et en même temps j’espère être aimée comme je ne l’ai jamais été. Il m’est apparu différent dans ce monde triste .Il est suffisamment digne d’intérêt pour me donner, enfin, l’envie d’être au monde. Il m’a pris la main dans la manif en m’invitant à entrer dans la vie et la je l’ai suivi. Personne ne m’avais jamais réellement regardée, lui m’a vue. Moi qui ne pensais pas avoir de place dans ce monde, j’ai découvert que j’existais. Nous n’avons pas de père, pas de mère, donc sans passé, sans repères. Déracinée perpétuelle je vais peut être pouvoir me poser quelque part.

Kristelle : Ce qui est bien dans cette rencontre c’est que vous n’êtes pas semblable, mais Yan par sa différence peut combler tes manques. Vous commencez une histoire. Attention ; tu es hantée par un passé que tu ne veux plus revivre et dans le même temps tu es pleine de l’espoir de guérir de cette solitude. Tu es encombrée de tous ces chagrins qui ont l’art de resurgir lorsque tu ne t’y attends pas.

Kristiane : Je me sens démuni et blessée face à tout ce que je considère comme des injustices. Et aujourd’hui je commence à penser qu’un autre sort m’est réservé. Que je peux enfin sortir de mon passé et ne pas répéter à l’infini ces heures de douleurs.

Kristelle : Prends garde, cependant à ne pas forcer Yan à adopter les comportements que tu redoutes le plus. Tu es encore dans une ronde infernale où tu peux vivre encore la douleur de cet amour manquant .et transmettre cette douleur. Et ne plus oser te confier de peur d’être à nouveau maltraitée.

Kristiane : j’ai l’impression que mon passé de douleur va être balayé, qu’il est bien celui qu’il me fallait rencontrer. Que quelqu’un enfin veille sur moi. Qu’un coup de baguette magique va transformer ma vie, que le désert affectif qui m’entoure va se transformer en manifestations permanente de tendresse. Qu’enfin j’ai rencontre celui qui m’est destiné, qui pourra répondre à cette idée de l’amour qui est la mienne.

Kristelle : Tu es convaincue de la profondeur de ses sentiments pour toi ? Tu n’as aucun doute sur tes propres sentiments ?

Kristiane : non ! Oui ! Je ne sais pas.

ACTE 2

Le plateau est séparé en eux parties. D’un coté Yan et kriss ; de l’autre Scou et Kristelle. Chaque couple parle à tour de rôle.

Yan : Tu sais Kriss, je me demande parfois si le monde des femmes et celui des hommes peuvent communiquer, si toi et moi arrivons à entendre l’espoir de l’autre. Je me demande, s’il ne me faut pas cesser de chercher à comprendre ce que tu à a me dire pour que tu comprennes ce que je souhaite te dire. Questions qui nécessitent de faire l’effort nécessaire à mieux se connaître !

Kristiane : Je t’ai dit les mauvais traitements dont j’ai souffert, je t’ai dit les peurs qui m’habitent, mon sentiment d’injustice. Je t’ai dit tout cela. Tu me demandes sans cesse de nouvelles preuves d’amour, tu m’étouffes sous ton besoin de tendresse, sous ton besoin de donner des preuves de tes sentiments. J’ai besoin de tout cela mais en même temps je souffre de cette peur de te perdre ! De ma peur de recommencer à souffrir, tu es là, tu n’es pas là. Je te cherche, te trouve, te perds. J’ai peur. Je t’aime.

Kristelle : toute femme quittée, bafouée, humiliée, maltraitée est d’une certaine façon convaincue qu’elle est responsable de tous ces échecs. Si les autres sont heureuses c’est donc bien elle qui est incapable de faire ce qu’il faut pour trouver le bonheur.

Scou : Et pourtant il suffit d’un homme et d’un seul pour que la vision du monde et de l’amour, de ces filles soit en un instant transformée. Il suffit que au-delà de l’attirance immédiate ce type soit près à l’aimer et qu’elle-même soit disponible pour être aimée.

Kristelle : exactement, Il suffit de ne plus croire en un amour absolu, mais en un bonheur possible qui , lui , est accessible.

Scou : Exercice difficile car lorsque nous croyons vous aimées, nous ne savons que vous rendrent malheureuses. Croyants être là, nous ne sommes jamais où vous souhaitez nous voir.

Yan : Je sais, Kriss que tu es celle qui me fait rêver, qui sait m’attendre, qui m’aimera comme dans la chanson : » Aimer c’est tout donner et ne rien demander » Celle qui saura être toujours prête à m’ouvrir ses bras mais me laissera aller lorsque je devrais partir. Celle qui comprendra que quelque fois je dois partir pour mieux revenir, que si je suis absent, je ne suis jamais loin

Kristiane : Je sais trouver les reproches à t’adresser, lorsque je ne vais pas bien. Je sais que tu n’es pas dupe de ces mots, je sais que ton amour est sans conditions ! Mais je sais aussi qu’il ne me suffit pas de te savoir là pour que je me sente aimée.

Kristelle : Nous sommes étranges, nous autres femmes, nous nous posons sans arrêts des questions du genre, mais que veux t’il exactement ? N’est il pas là uniquement pour m’exploiter, pour profiter de moi ?

Scou : Nous nous posons également des tas de questions, et quelques fois, comme vous, nous donnons de fausses réponses à de fausses questions.

Kristelle : Il arrive quelques fois que je prenne des distances avec toi pour des raisons qui me semblent justifiées, ou pour justifier la distance qui ce craie entre ma jumelle et son mec.

Kristiane : tu m’aimes et pourtant tu ne peux comprendre et apaiser ma douleur. Il me faut arrêter là ce qui me fait tant souffrir.

Yan : lorsque nous nous sommes connus, tu étais tendre et rieuse, heureuse d’être ensemble. Je ne sais plus quoi faire pour que tu sois enfin rassurée, je ne comprends pas que tu doutes de notre amour Je t’ai répété que je reconnais les erreurs que j’ai commises. Mais seulement les erreurs que j’ai commises.

VOIX OFF/t’es là ? (beru arrive)

Béru : Je dérange pas, C’est bon j’ai trouvé la femme de ma vie, hier soir j’étais bourré, elle aussi, c’est magnifique ! Bon je vais faire la soupe.

(beru sort) VOIX OFF oh merdeOh merde alors!

Yan : Que voulait il dire ?

Kristiane : Bof, sais pas, il est pas méchant. Je ne comprends pas ton amour, Yan, il m’est incompréhensible.

Yan : Peut être parce que tu interprètes à tord des choses, que tu leurs donnes un sens qu’elles n’ont pas. Tu les interprètes selon des critères que tu voudrais objectifs, mais qui en fait ne traduisent que tes angoisses.

Kristelle : Nous avons besoin de temps, que l’homme de notre vie nous consacre son temps, oh pas tout son temps mais tout celui dont nous avons besoin. Cette absence de temps, son absence tout simplement, devient pour nous une preuve évidente que nous ne sommes pas aimées.

Scou : Et lorsque c’est toi, vous les filles qui demandez notre absence ?

Kristelle : nous en souffrons, mais cela justifie notre sentiment de n’être pas aimée réellement !

Kristiane : Pour toi l’amour c’est les cadeaux, les mots d’amour, ta présence attentionnée. Pour toi ce sont des preuves de ton amour.

Yan : et pour toi, quelles sont les preuves d’amour que tu délivres ?

Kristiane : Je ne sais pas ! Peut être m’occuper de toi, t’habiller, te couper les cheveux, mais en même temps que je fais tout cela, je me dis que tu ne peux pas t’assumer. Si tu es dans ma maison, si tu manges à ma table je me dit que tu profites de moi. Si tu fait la vaisselle je te dit que je suis capable de la faire, si tu balaies je te dit non laisse t’as pas à faire cela. Et je ne voie plus en toi que tes défauts, ton instabilité, ton esprit d’aventure, les rêves que tu cherches à vivre. Et je souffre de ne pouvoir être celle que j’aimerais être. Que j’aurais aimée être !

Yan : Je voudrais te le chanter, comme Florent Pagny , en Ialien « Io le canto per tu mi amor » Je t’aime , Je t’aime

VOIX OFF/t’es là ? (beru arrive)

Béru : je dérange ? En fait ce n’est pas la femme de ma vie, mon voisin c’est trompé d’étage. Bon je vais faire la soupe

(beru sort) VOIX OFF oh merdeOh merde alors!

Yan : Encore lui !

Kristiane :Bof, il est pas méchant.

Yan : non, peut être, mais il est envahissant. Si tu veux on ira où tu voudras quand tu voudras.

Kristiane : j’ai pas envie. J’ai envie de rien. Ne m’en veux pas.

Kristelle: nos attentes sont infinies, et pourtant si définies, nos désirs si souvent contradictoires que nous attendons de vous tout et son contraire.

Scou : merci de me le dire j’essaierais de ne pas l’oublier pour ne pas avoir à souffrir de ne pouvoir vous satisfaire.

Kristelle : Parfois nous nous racontons des histoires, toutes seules comme des grandes, rien ne nous y a encouragé mais nous nous mettons à y croire. Et là le présent est revu et corrigé selon ces nouveautés et nous pensons que ce que nous avons essayé de construire, avec vous les mecs, ne repose sur rien.

Scou : je sais, j’ai donné. Le drame et les larmes envahissent tout votre espace, vous êtes frappées de plein fouet en plein bonheur et vous vivez comme une mise à mort ce qui n’est en fait qu’un besoin de mise à distance passagère.

Yan : Je ne t’en veux pas, je comprends, que quelque fois tu te mettes à me haïr. Lorsque les sentiments qui nous unissent se trouvent être en conflit avec ce passé qui te hante. Je comprend que les chaînes que tu portes sont trop lourdes et que tu doive fuir tout en me punissant d être là, seul expiatoire à ta douleur. Je comprends et je souffre !

Kristiane : Il faut bien que je me protège !

Yan : Que tu te protèges de moi où que tu te protèges de toi-même ? Crois tu qu’en me fuyant que tu évitera de souffrir ? Crois tu qu’en me rejetant tu évitera la violence de tes propres sentiments ? Crois tu que ce soit la solution que de rejeter celui qui est prêt à t’aimer, qui t’ouvre ses bras et n’attends de toi qu’une chose : que tu soit heureuse ! Lorsque tu t’éloignes en colère après moi, ton corps à l’air de suivre à regret.

Kristelle : Quand nous faisons un pas en avant, nous devons en faire au moins autant en arrière. Peut être pour comprendre et réfléchir sur les conséquences éventuelles, pour avoir le recul nécessaire devant ce qui pourrait entraîner des changements importants dans notre vie.

VOIX OFF/t’es là ? (beru arrive)

Béru : Je dérange ?Cette fois c’est sur c’est la femme de ma vie. Bon je vais faire la soupe.

(beru sort) VOIX OFF oh merdeOh merde alors!

Scou : Il s’est trompé d’histoire ou quoi celui là ?

Kristelle : Bof, il est pas méchant

Scou : Pas si sur ! Mais vos pas en arrière sont durs à vivre pour nous. Et nous pouvons réagir avec la même violence qu’un sanglier blessé. Et à votre tour vous êtes effrayées par la violence de nos réactions.

Kristelle : C’est vrai et bientôt nous sommes tous si contrariés que nous ne pouvons plus faire un pas l’un vers l’autre !

Scou : Et nous, pauvres types amoureux, nous nous demandons si c’est bien la même fille que celle qui nous a dit ce que nous voulions entendre. Si c’est bien celle que nous aimons qui nous met au désespoir ? Si celle qui à su nous apprivoiser est celle qui à cet instant nous torture ?

Kristelle : engrenage sans fin, l’amour qui nous unissait ce transforme en face-à-face douloureux. Défendant nos position respectives, comme des soldats, nous sommes malheureux l’un et l’autre.

Yan : Et si nous regardions la situation avec un peu de recul et moins de passion, peut être saurions nous s’il est justifié de continuer à souffrir et surtout de penser que l’autre nous fait souffrir.

Kristiane : Un jour il me faudra bien pousser la porte pour que mes démons sortent. Mais aujourd’hui, j’ai l’impression qu’une porte a claquée sur le néant de ma vie, que le monde auxquels je rêvais s’est écroulé à nouveau. J’ai l’impression que la machine infernale fonctionne encore et que je vais devoir encore et toujours revivre ce qui m’a fait souffrir.

Yan : Mais pourquoi adopter ce système de défense qui t’amène à donner tant d’importance à des choses qui n’en non pas réellement, à des choses qu’ils suffirais de dire clairement pour que nous puissions les régler d’une façon clair et définitive ? Tu vas réussir à me rendre fou, fou d’amour je le suis, mais aussi fou de désespoir.

Kristiane : Et moi je ne pette pas les plombs peut être avec toutes mes interrogations ? Interrogations qui occupent mes jours et mes nuits. Interrogations sur ma naissance, mon passé, sur toi, sur moi sur notre devenir sur le pourquoi de ma vie, sur son sens, sa valeur J’ai peur, je t’aime et je veux te fuir. J’attends tout de toi J’ai dirigée vers toi toutes mes pensées, j’ai remis entre tes mains ce qui me tient le plus à cœur, j’ai peur, je me sens seule même lorsque tu es avec moi. J’ai peur, je t’aime et j’ai peur de ton amour. Il m’envahie mais j’ai froid, seule dans le brouillard de mes sentiments.

Kristelle : Il nous est parfois plus confortable de vivre en niant nos sentiments que de prendre le risque de vivre pleinement des émotions dont nous ne savons pas où elles peuvent nous mener. Nous ne prenons pas ainsi le risque d’avoir un jour à nous reprocher des abandons, des oublies de personnes, de fantômes. La seule idée de ne plus les avoir présentes en permanence dans notre esprit nous est insupportable.

Scou : Et c’est là le danger pour vous, les filles ! Vous risquées de devenir autre que ce que vous voulez être. Vous vous protégez de l’amour en refusant de le vivre. Mais la violence que vous vous faites à vous-même pour y parvenir est subie par ceux qui vous aiment, et risque de les décourager alors qu’ils sont disposés à vous réconcilier avec l’amour.

Kristelle : Je te l’ai déjà dit, bien souvent nous voulons tout et son contraire, Nous passons d’un extrême à l’autre. Ce dont nous avons souffert nous cherchons à nous en libérer et nous découvrons alors d’autres chaînes dont nous souffrons à nouveau.

Scou : L’indépendance que vous revendiquez, personne ne vous la refuse, Nul ne conteste votre autonomie si durement acquise. Vous êtes libre Mesdames, libre de vos choix, libre de vous détruire si vous le souhaitez. Mais n’oublier pas que nous existons, avec notre amour pour vous ! Même s’il est imparfait : il existe.

Yan : Je sais que rien n’est jamais comme tu aimerais que ce soit. Tu recherche tellement les manques, que tout et rien deviens sujet à rejet. Que puis je te tonner Kriss, toi qui ne sais pas recevoir. Tu ne connais de l’amour que son absence. Ton imagination est celle du désespoir. Ton monde intérieur n’est peuplé que détresse et tu te voues à la solitude ne pouvant accepter que je suis là avec toi, près de toi..

Kristiane : Comment peut tu comprendre, toi qui a toujours tes parents, ce que moi fille de l’assistance peut éprouver ? Cette mère que je n’ai jamais eu je la rêve parfaite, ce père inconnu, qui étais t’il ? Cet homme qui m’a élevé était bien sur le modèle de l’homme parfait, pas le père évidement mais le mari que je souhaitais.

Yan : Il y a quelque chose que je ne m’explique pas bien dans tes rapports avec cet homme.

Kristiane : quoi ?

Yan : Je ne sais pas. Un truc qui m’échappe.

VOIX OFF/t’es là ? (beru arrive)

Beru : Je dérange pas ? Cette fois ça y est ! Je l’ai trouvée !

Yan : Quoi ?

Béru la femme de ma vie

Kristiane : c’est bien Béru, c’est très bien.

Beru : bon je vais faire la soupe.

(beru sort) VOIX OFF oh merdeOh merde alors!

Yan : je sais, il est pas méchant ! A tellement porter la douleur des autres à tellement supporter leurs problèmes un jour tu vas craquer. Aime toi toi-même.

Scou : Quelques fois j’ai l’impression que vous ne vous aimez pas ! Et si vous ne vous aimez pas comment pouvez vous accepter que l’on vous aime ?

Kristelle : Oui, c’est un peu vrai et dans ces moments là, nous disons non, et ces non sont justifiés par les imperfections que nous croyons relever chez vous.

Scou : Et là, dramatique, il devient impossible de dialoguer avec vous. Soit c’est le silence, soit la violence prend le pas sur tout autre sentiment. Quelle patience, quelle tolérance faut il à celui qui vous aime pour déceler derrière cette violence que vous lui opposez votre soif d’être aimée.

ACTE 3

Yan : Je ne comprends pas, quelque fois Kriss me dit non et j’entends oui. Je me demande si elle sait quoi attendre de moi et si elle sait quoi me reprocher ?

Kristelle: Peut être est il trop difficile pour elle de concilier sa vie amoureuse et l’image idéale qu’elle en a. De se dire : Oui c’est avec lui que je veux vivre, lui que je veux aimer , avec lui que je veux construire un bonheur possible même s’il n’est pas l’homme parfait.

Yan : Crois tu qu’elle puisse être déçue ?

Kristelle: déçue je ne sais pas ! Mais les douleurs ont été t’elles qu’elle ne crois plus pouvoir être heureuse un jour. Et te fait porter la lourde tache de la satisfaire tout en te mettant dans l’impossibilité d’y parvenir.

Yan : Ne peut elle m’accepter tel que je suis ? Et faire en sorte de trouver son bonheur.

Kristelle :Elle peut aussi refuser de poursuivre cette histoire pour faire en sorte de trouver son propre bonheur. Elle peut aussi exprimer le désir de ne rien changer à sa vie et choisir de vivre dans le désamour pour ne pas perdre ce qu’elle n’a jamais eu.

Yan : Est-ce moi qui l’empêche de vivre ? N’avons nous d’autre avenir que de nous détruirent ? D’autre avenir que d’être l’un contre l’autre et non plus l’un avec l’autre. ?

Kristelle : Peut être n’as-tu pas su faire de son existence ce qu’elle en attendais.

Yan : je ne peut vivre sans elle, As t’elle cessée de m’aimer ? Elle dit oui, j’entends non

Kristelle : fait attention de ne pas interpréter ces non dans un sens qui te plairait.

Yan : Et pourtant je me demande si je ne suis pas fou de croire à son amour malgré ses non qui sont autant de preuve qu’il me faut y renoncer.

Kristelle : Ne te racontes tu pas des histoires pour donner une réalité à quelque chose qui a disparue ?

Yan : Je suis parfaitement conscient du pouvoir trompeur de mon imagination, mais j’ai besoin de croire pour continuer à rêver. Je suis certain que ce que nous partageons, ni l’un ni l’autre, ne l’avons partagé avec quelqu’un d’autre.

Kristelle : et si son non était définitif. Sans aucune ambiguïté cette fois. Il te faudrait bien faire ton deuil de cette relation qui n’aura pas survécue au temps, aux épreuves que vous avez supportez ensemble, qu’elle a vécue avant, que tu à subit dans ton passé.

Yan : Alors il me faudra du temps pour la croire et lorsque j’aurais suffisamment souffert je finirais peut être par l’oublier dans les bras d’une autre fille. Une de celle qui disent oui. Et la Kriss sera conforté dans son non. Je ne l’aimais pas suffisamment !

Kristiane : Je ne cesse de répéter : non, je ne sais pas, j’ai pas envie. Je ne comprends pas !

Scou : : Qu’exprimes tu lorsque tu dit non à Yann qui t’aime ? Exprimes tu ta peur d’aimer ou ta peur de ne pas être aimé ?

Kristiane : J’ai dit oui, puis non, puis encore oui et maintenant je redis non. Il faut bien que quelque part il y aist un oui J’ai l’impression qu’il me refuse ce qui, a moi parait essentiel, et je dit non, mais peut être que c’est choses non pas l’importance que je leur accorde. Il ne fonctionne pas comme moi, je le sais

Scou : Prends garde de ne pas aller a l’encontre de ton propre désir en allant à l’encontre de celui de Yan qui peut peut être te satisfaire.

Kristiane : Je ne peux pas être satisfaite dans cette relation. Il part, reviens avec des fleurs, des cadeaux. Ne partage pas l’intégralité de mes vues sur la vie.

Scou : Il est des façons de partir qui ont l’art d’entretenir, par la violence des sentiments qu’elles laisse percevoir , l’espoir qu’une relation peut être autre.

Yan : Je suis convaincu de pouvoir l’aider à se libérer de ce qui l’emprisonne. Tant de patience que je ne crains pas d’attendre le moment où elle sera enfin guérie de son mal de vivre. J’ai de l’amour pour deux et une volonté telle que je ne doute pas de vaincre ses doutes !

Kristelle :Et si a force de vouloir la convaincre , tu ne la voyais plus. T’es tu posé la question de savoir si elle est bien celle qui pourrait combler tes attentes ?

Yan : je ne sais pas, je ne sais plus. Peut être n’est ce que le besoin de sortir vainqueur de cette situation. Quelque fois j’en arrive à me demander si je veux réellement défendre cet amour ou si je ne veux que triompher de celle qui me dit non.

Scou : Tu doutes des sentiments de Yan ? Ou tu doutes te tes propres sentiments à son égard ?

Kristiane : Je ne sais pas. Peut être que son absence est la réponse que j’attends. A ce moment là je trouve le repos nécessaire face à ses attentes auxquelles je ne sais que répondre. C’est de sa faute il ne m’aime pas comme je voudrais qu’il m’aime.

Scou : N’oublie pas qu’il est un inconnu, qu’il le restera toujours. Qu’à l’infini tu peux encore le découvrir et réapprendre à l’aimer. Fait lui écouter tes rêves, écoutes les siens et apprenez enfin à les partager.

Kristiane : Je n’aspire qu’à la paix ! Paix de l’âme, dans une union paisible de deux cœurs qui s’aiment d’amour tendre.

Scou : Et tu reprend ta liberté et ton désir de solitude comme cela tu peux souffrir en paix, mieux que si tu souffrais d’amour. Tu n’as pas l’impression d’entraîner Yan dans des situations extrêmes alors que tu revendiques la paix.

Kristiane : Lorsque je ne vais pas bien, je doute de la valeur de ses sentiments. Comment puis je croire que son amour est désintéressé. Je me dis que son esprit est dérangé !

Scou : Ne t’as t’il pas fait croire en toi ?

Yan : je ne sais qu’une chose. Kriss m’a séduite, et depuis ce jour je ne m’interroge plus sur cette passion, sa force ne me permet pas de douter de sa réalité.

Kristelle : peut tu envisager que ta douceur ta tendresse lui sont également nécessaires mais qu’elles lui font peur. Tout cela lui est nécessaire mais elle dit non justement parce que cela lui est nécessaire mais qu’elle craint d’en être dépendante

Yan : Oui mais pourquoi met elle en doute la puissance de mes sentiments, de leur valeurs.

Kristelle : Une femme essaye bien souvent de trouver chez un homme des qualités qui s’apparentent à celles d’un père. Un père idéalisé, bien sur, un père qu’elle n’as pas eu, un père qui l’aurais protégée, accompagnée comme elle l’aurais souhaitée.

Yan : Donc son non lui permet de découvrir ce qu’elle souhaite vivre en se définissant autrement qu’à travers moi qui pense savoir si bien ,trop bien ce qui est bon ou mauvais pour elle.

Kristelle : Elle a besoin d’apprendre, réapprendre à s’aimer autrement qu’a travers toi qui l’aime.

Yan : Quel chemin reste t’il a parcourir maintenant qu’elle c’est arrêtée là. Si proche et pourtant si lointaine. Elle m’a accueillie avec toute la force de son amour et maintenant, elle m’exclue de son monde.

Scou : Magie des femmes. Vous nous amenez toujours à nous poser la question : » qui devons nous être pour être tel que vous nous souhaité ? »

Kristiane : Peut être que j’imagine le pire, que je fais surgir des obstacles qui n’existent pas. Que je cherche l’argument décisif qui mettra fin à notre union.

Scou : Peut être, mais à si bien vouloir te protégée tu risque de t’enfermer dans une solitude qui n’est pas ce que tu souhaite et que par là tu le mets dans l’impossibilité de t’apporter ce que tu souhaites.

Kristiane : Nous nous sommes reconnus, nous avons partagé une partie de nos peines et une partie de nos rêves perdus. J’ai cru à notre amour.

Scou : Qui d’entre nous n’as pas rêvé d’un amour qui dure toujours. De la rencontre magique qui fera que du jour au lendemain tous les problèmes seront réglés.

Kristiane : Oui, je rêvais de cela en oubliant que tout bonheur est accompagné de son cortège d’ambivalence, de contradictions, de peurs, de concessions. Que c’est à partir de la rencontre que chacun doit faire tout ce travail de conciliation, de compromis pour pouvoir vivre ensemble un bonheur partagé.

Scou : La réalité est toujours très complexe.

Kristiane : Quelque fois nous , les filles comme vous les mecs d’ailleurs, nous nous préoccupons trop de notre souffrance passé et présente pour entendre, comprendre que tout différent qu’il soit, l’autre est exactement semblable à nous. Qu’il souffre lui aussi de ce qui nous fait souffrir, qu’il a les mêmes attentes, les mêmes demandes, les mêmes peurs, la même difficulté à vivre en paix.

Scou : alors vous nous faite vivre ce que vous redoutez. Sans en avoir conscience certes, mais vous nous demandez d’attendre, de supporter vos caprices, vos doutes. Nous devons nous plier à vos exigences et vous nous rendez la vie impossible. Prenez conscience de ce que vous nous faites vivre

Kristiane : Je ne sais plus qui je suis. Il me faut choisir et je ne veux pas, je ne peux pas choisir. Je n’ai jamais eu le choix.

Scou : Tu as le choix aujourd’hui. Rester avec un espoir de prince charmant parfait ou accepter celui qui n’est pas irréprochable mais existe

Kristiane. : Tu veux dire que je ne doit pas penser à ce qui pourrais être, mais à ce qui est ?

Yan : je ne peux faire mon deuil de notre histoire. Je suis convaincu que la suite peu être belle avec elle. Que nous avons encore une chance.

Kristelle : L’amour est un cadeau que l’on ne peut recevoir que si l’on est en paix avec soi même, donc avec les autres.

Yan : J’ai fait la paix avec moi-même grâce à elle. J’ai appris à l’aimer telle qu’elle est. Ne peut elle m’aimer tel que je suis ?

Kristelle : peut être n’a-t-elle jamais envisagée que l’autre qu’elle rêvais de rencontrer, d’aimer, serais différent d’elle-même. Qu’il pourrait avoir d’autres pensées que les siennes.

Yan : je crois qu’il faut vivre le bonheur quand il est là. Sans regretter un passé qui n’est plus, ni s’inquiéter d’un avenir qui n’est que ce que l’on en fait. Souffrance, ou joie mais c’est nous qui le fabriquons cet avenir.

Kristelle : Elle ne peut pas

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