Chapitre 18 : Une nouvelle adepte du temple de la musique.

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Eh oui ! C’est encore vos deux auteurs préférés ! On est productifs en ce moment, n'est-ce pas ? Pour ce chapitre nous vous proposons un grand classique du Rock sudiste avec Sultans of Swing de Dire Straits.

Bonne lecture à vous, nos petits poussins intergalactiques ! (◠‿◕)✧◝(⁰▿⁰)◜✧

====Point de vue Alan====

Après plusieurs minutes Léo se décide à sortir de la salle de bain, il en aura mis du temps ce petit blond ! Enfin… si c’était pour se taper une queue en pensant à moi, dans ce cas-là, je prononce l’acquittement. Mais j’en doute fortement ! À mon tour, je me place sous le jet d’eau et profite de la douce chaleur qui m’envahit. Le fait de savoir que Léo se trouvait nu à ma place il y a quelques minutes me provoque rapidement un début d’érection. Malheureusement, je ne pense pas forcément avoir le temps de me donner un petit plaisir ; faire ça dans la précipitation serait bien moins agréable. Alors que je me penche en avant pour savonner mes jambes, je sens un objet bien connu venir frotter contre mon arrière-train. Je me retourne avec une puissante montée d’adrénaline : en effet, mon gode favori est bel et bien collé sur la paroi. Merde ! Impossible que Léo ait raté ça ! Franchement, il me semblait bien l’avoir rangé après ma petite session de la veille… Le pauvre, ça a dû le choquer.

Je finis par me retrouver à contenir une violente envie de rire. En effet, après une intense réflexion des plus hilarantes, je me souviens l'avoir laissé traîner dans le placard à serviettes. Mon petit batteur à dû se trouver bien démuni face à cette situation cocasse ! Cependant, cela n’explique pas pourquoi il s’est amusé à le sortir de là.

Je me plais à imaginer qu’un jour, nous pourrons peut-être nous amuser ensemble tous les deux… Les images qui me viennent alors me procurent une érection des plus violentes, alors que je commence à me toucher de manière incontrôlée. Je m’imagine aux côtés de Léo : mon dieu qu’est-ce que j’aurais envie de l’avoir tout nu, à ma merci, avec son grand sourire timide, qui me supplie de le pénétrer ! Non ! Avec lui j'aimerais plutôt le faire avec application, en le rassurant avec mon regard, en m’introduisant avec douceur… Je mourrais d’envie de lui faire découvrir un plaisir dont il n’a pas idée ; de sentir son corps chaud sous mon torse pendant que mon sexe vient caresser le plus profond de son être. Après avoir finalement joui de façon presque précoce, contre ma volonté initiale, je sors me sécher avec un sourire aux lèvres.

Léo est installé sur mon canapé, occupé à pianoter sur son smartphone en m’attendant. Certain de l’effet escompté, je lui annonce :

— Alors comme ça on pique les affaires des autres ?

— Euh… de… de quoi tu parles ?

— De mes affaires… personnelles ! éclaté-je de rire. Il n’y a pas à être gêné Léo, tu as le droit de te faire plaisir aussi, mais la prochaine fois, préviens-moi !

— Oui, enfin non… ce n’est pas du tout ce que tu crois !

— Ah bon, tu n’as même pas un tout petit peu essayé ? lui demandé-je de façon narquoise.

Alors que je me délecte de son teint cramoisi, je ressens en plus une sorte de doux attendrissement face à son pincement de lèvre troublé. Je constate qu’il n’ose même plus me répondre, même par la négative. Il a peut-être peur que je le taquine encore plus… Ainsi je vais m’asseoir à côté de lui, encore torse nu. Il n’a pas de mouvement de retrait. “Je pourrais presque…”

— Au risque de paraître bête, la taille du… machin est quand même impressionnante, tu ne te fais pas mal ?

— Non, en aucun cas ! réponds-je, trop heureux qu’il s’intéresse à mes pratiques sexuelles. Je pourrais t’apprendre à t’en servir, tu sais…

— Euh... non merci ! Je pense… d'ailleurs… que j’en ai déjà trop vu et trop entendu, dit-il en se levant.

C’est à ce moment que nous entendons frapper à la porte. Toujours torse nu, je vais ouvrir à Roger.

— Salut Alan, salut Léo ! Vous avez passé un bon après-midi ?

— Excellent ! Enfin, Léo a essayé de me tuer à la course à pied, mais j’ai tenu bon !

— Oui, enfin surtout parce que j’ai bien ralenti sur la fin ! Cinq cents mètres de plus et il coulait une bielle.

— Eh ben, tu gagnes en repartie, toi, s’amuse Roger, en allant serrer la main de Léo.

====Point de vue Léo====

De la répartie, pourquoi pas… Jusqu’à ce que cette histoire de godemichet arrive jusqu’aux oreilles de Roger, c’est-à-dire dans très peu de temps. C’est sûr qu’Alan va prendre un immense plaisir à lui raconter, bien évidemment en exagérant toutes mes réactions… Espérons seulement qu’il n’ait pas le culot de le faire en ma présence.

— Bon alors les gars, vous avez eu des idées de morceau à jouer pour la finale ? Moi j’ai pensé à Sultans of swing de Dire Straits, ça tout le monde connaît. Il semblerait que les morceaux célèbres marchent mieux.

— Pourquoi pas un morceau des Who, propose Roger, on a tout le choix qu’on veut. Et toi, Léo ?

— Euh, je ne sais pas trop, peut-être qu’on pourrait jouer un titre de Téléphone ; ça pour le coup c’est super connu aussi, et en français. Ou même, pour continuer dans les groupes français, Antisocial de Trust, ça envoie bien !

— Hmm, Téléphone est une très bonne idée ; j’avoue que si jamais on a Chloé au chant, je ne la vois pas spécialement beugler “ANTISOCIAL TU PERDS TON SANG FROID”, finit-il en chantonnant le célèbre refrain.

— Cet homme dit vrai ! lance Alan.

C’est bien la première fois que je le vois s'enthousiasmer pour l’idée de quelqu’un d’autre. En effet, malgré pléthore d’autres propositions pour le nom du groupe, nous en avons été réduits à accepter une variante douteuse de son patronyme. Quelques instants plus tard, on tape de nouveau à la porte. Alan se retourne immédiatement :

— Je crois que c’est notre nouvelle chanteuse ! Les gars, faisons bonne impression. Roger, pas de sorties graveleuses ; Léo, un peu plus d’entrain !

— Eh descends de ton piédestal, personne n'a dit que t'étais le chef du groupe ! réponds Roger.

— Roh ça va ! On sait tous que je suis tout désigné.

— Mouais, on demandera son avis à notre nouvelle recrue !

Sur ces belles paroles, Alan ouvre la porte avec un immense sourire en déclarant dans un geste digne d'une pièce de théâtre :

— Bienvenue à toi dans le temple de la musique, ici tu trouveras tout ce qui peut faire rêver une chanteuse de génie comme toi !

— Merci pour l’accueil ! Alan c'est ça ?

— Ouaip ! Et je te présente Roger notre bassiste aux cheveux roux, et le petit blond sexy mais timide c'est Léo notre batteur !

— Enchantée les gars, moi c'est Chloé ! Félicitations pour votre qualification.

— Merci ! disons-nous en cœur.

— Par contre les Walkers, c'est pas ouf comme nom.

— Ah ! On est d'accord, intervient Roger, on a essayé de lui faire changer d'avis mais Monsieur était persuadé de la réussite de sa trouvaille !

— Ahah ! C'est normal, mon idée était la meilleure, mais si on allait montrer ma salle de musique à notre invitée, au lieu de débattre inutilement sur notre nom de groupe ?

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