Chapitre 05

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❤️ BETTY-LOU ❤️


C’est l’effervescence en moi, je bouillonne, je suis fébrile en discernant la caserne se dresser devant moi.


La bâtisse est imposante, il y a l’air d’avoir de quoi faire dans cette caserne.


Mon doigt frémit sur la sonnette du grand portail bordeaux. Cette sensation de l’inconnu m’envahit toute entière.


Vais je pouvoir trouver ma place dans ce milieu tant convoité par les hommes ?


N’ai je pas eu cette idée sur un coup de tête ?


De toute façon il est bien trop tard. Ils ont forcément entendu la sonnette du portail.


Le gyrophare du portail affiche une teinte orangée et se met à clignoter.


Zut je ne peux plus m’enfuir ! Je vais devoir assumer mon choix. Mon cœur s’emballe et ma poitrine se soulève de manière incontrôlée.


Mon assurance s’évapore lorsque j’aperçois la silhouette d’un homme au fond de la cour qui semble venir à ma rencontre.


  • Bonjour ! Tu dois être Betty-Lou ? Demande t-il d’un air jovial.

  • Bonjour oui, tout à fait... enchantée bafouillai je.

  • Je me présente ! Je suis le lieutenant Ethan Varnier. Bienvenue chez nous. Suis moi je vais te présenter à toute l’équipe ou plutôt la famille ! Et je te ferai visiter la caserne.

Je trouve qu’il a de la prestance et puis cela confirme les on dit ! Il fait partie des pompiers beaux comme des dieux !


Je marche à ses côtés dans la cour lui arrivant tout juste à l’épaule. Son teint est assez mate, de grands yeux gris sont mis en valeur. Sa voix est grave, agréable et cela me plait bien.


Ce bel apollon a les cheveux plutôt courts, un beau blond et il m’a l’air terriblement musclé sous sa veste sans manche.


Avec son bip, il ouvre la porte d’entrée, je le succède pour faire face à mes nouveaux collègues.


Je balaye des yeux le hall d’entrée et pas une seule femme se trouve dans mon champs de vision.


Je regrette ma présence et me sens embarrassée.


Tous les hommes m’étudient à la loupe, leurs regards me donnent la sensation d’un effleurement sur tout mon corps et la chaleur prolifère à l’intérieur de mon anatomie. Le rouge irrigue mes joues.


Sur leurs visages apparaît un sourire charmeur ou charmé par le fait de voir une femme à la caserne. Quelques chuchotements me reviennent aux oreilles me flattant tout en me mettant mal à l’aise.


Ethan me précède pour me faire une visite guidée individuelle. Je lui donne vint huit, trente ans.


Mes yeux s’écarquillent devant l’éclat et la beauté de ces véhicules parfaitement alignés dans le grand garage.


Bientôt je pourrai m’y installer et entendre la sirène hurler faisant dégager toutes les voitures sur son passage.


Un sourire se dessine sur mon visage, un sourire enfantin comme si l’on m’offrait le plus beau cadeau de la terre entière ! Peut-être est-ce le cas?


Je comprends en voyant les machines de musculation qu’il va falloir que j’entretienne ma silhouette.


Cette caserne est tout simplement oufissime ! Je vais m’y plaire c’est obligé !


Ethan me fait entrer dans son bureau, le lieutenant s’installe dans son fauteuil un large rictus sur les lèvres. Il me montre dans un geste théâtral le fauteuil qui se trouve derrière son bureau afin que je puisse poser mes fesses dessus.


Il me tend mon dossier pour que je puisse vérifier toutes les informations qui se trouvent à l’intérieur. Silencieuse je lis les pages qui tremblent entre mes mains. Malheureusement je ne parviens pas à contrôler cela.


Je lui donne ma photo d’identité qu’il colle immédiatement dans le petit encadré en haut à droite.


  • Il faut que je te pose quelques questions pour compléter le dossier informatique ainsi que pour la commande concernant ta tenue. Quelle taille fais-tu ? Combien de kilos tu pèses ? Quelle taille de bonnet ? Quelle taille de haut fais tu? De bas ? Pointure ? Demande Ethan prêt à taper sur les touches du clavier de son ordinateur fixe.

  • Oui bien sûr. Je mesure 1m65 et 55 kg ! Je fais un bonnet C. Niveau du haut je fais entre M et L tout dépend de la tenue mais souvent du M. Je porte des pantalons taille 38 et je chausse du 39/40! Dis je avec sincérité.

  • Très bien je te remercie !

Il me pose d’autres questions auxquelles je réponds facilement. Il m’a même demandé mes craintes/peurs, mes qualités, mes défauts, les situations qui me feraient perdre mes moyens etc...



  • Pour aujourd’hui je vais te prêter un uniforme ! Tu me diras si ça te convient en taille et demain j’essaye de te faire livrer tout ton équipement ! Dit Ethan d’un air chaleureux.

  • Oui entendu mon lieutenant !

Il se met à rire de sa voix grave.


  • Ethan suffira. Je suis au même niveau que vous. Tu peux compter sur moi et n’hésite pas à me faire part de tout ce que tu as besoin de parler. Je suis là également pour te donner des conseils. Tu suivras les premiers temps une formation ! Pour te familiariser avec le lieu, tu peux te rendre en salle de musculation ou bien ranger quelques dossiers.

  • Ok je ferai les deux alors. Puisque j’imagine que je n’irai pas en intervention les premiers temps ? Demandai je.

Il me le confirme puis me montre en vitesse où sont les vestiaires et les douches pour femmes. Chose qu’il avait oublié de faire.


Je le remercie et le gratifie d’un sourire naturel avant de poser mon sac de sport sur le banc du vestiaire. Les grands casiers sont au nombre de six, aucun ne porte de noms. Un par un, je les entrouvre et comprend que je suis l’unique femme de la caserne.


Je sors de mon sac à mains une étiquette faite à la Dymo où mon nom et mon prénom figurent en lettres capitales. Je choisis mon casier. Délicatement je décolle l’étiquette de sa planche pour la coller sur l’encadré central du casier. J’ai mon casier attitré sur lequel je me permets de coller une photo sur l’intérieur de la porte. Je le personnaliserai petit à petit. Sur cette photo se trouvent : Avana et Nélya mes deux meilleures amies entourées de moi même. C’est un cliché qui me tient particulièrement à cœur. Celui-ci représente un sentiment relationnel puissant qui est tout simplement : L’Amitié avec un grand A.


J’ouvre la poche centrale de mon sac pour en extraire une gourde, une longue serviette microfibres, des chaussures et ma tenue de sport.


Je retire ma tenue de civile, puis j’enfile mon short moulant m’arrivant au dessus du genou, une sorte de cycliste. Je passe par dessus ma tête mon débardeur à bretelles spaghettis de couleur bleue et je chausse mes baskets. Je tire sur le bas de mon débardeur pour cacher mes fesses bombées puis je me rends dans la salle de sport où se trouvent déjà des pompiers.


Je me présente et certains me souhaitent la bienvenue.


Je mets en route le tapis de marche sur la vitesse de six kilomètres heure en pente à 15%. Mes pieds frappent le sol dans le même rythme a chaque foulée. Les pompiers les plus jeunes courent de chaque côté de mon tapis et semblent régulièrement me mater.


Il va falloir que je m’y habitue étant la seule femme.


Au bout de quinze minutes, mon corps ressent l’exercice. Je ne me sens pas essoufflée mais il va falloir que je travaille ma silhouette et planifier mes entraînements. De la sueur commence à apparaître et à dégouliner de ma nuque.


J’augmente la vitesse de deux et demi et me fixe en objectif quarante-cinq minutes de course. Dix minutes après je commence à ressentir des fourmillements dans les pieds mais il est hors de question que je m’arrête ! Je veux aller jusqu’au bout !


Le casque posé sur ma tête, je maintiens le rythme grâce au son qui est diffusé dans mes oreilles. Ma poitrine semble elle aussi suivre cette cadence. Bien qu’étant pas grosse, je la sens balloter selon l’impact plus ou moins violent de mes foulées.


Le chrono tourne sur le cadran du tapis il me reste environ dix minutes. Je me sens mieux et me permets donc de passer la barre des 9km/h.


Mon corps ruisselle, je porte à mes lèvres le goulot de ma gourde pour boire une grande gorgée. De l’eau coule involontairement dans mon décolleté. Mon corps est de braise ! Cela est donc agréable de sentir ce mélange frigorifique et d’embrasement se rencontrer.


Je me sens toute légère lorsque le tapis ralentit à quatre kilomètres heure pour la récupération. J’ai fais un bon décrassage !


Je m’essuie hâtivement avec ma serviette avant de terminer par quelques abdominaux gainages.


Ethan me sourit avant de disparaître de l’encadrement de la fenêtre. J’ai l’impression de lire de la fierté pour mon entraînement sur son visage.


Après l'exercice j’entre dans une cabine de douche, pose ma trousse de toilette sur la tablette et m’empoigne du nécessaire.


L’eau chaude coule sur mon corps encore réchauffé par l’exercice, je ferme les yeux en posant la tête contre la faïence contrastant le froid et le chaud.


Je me savonne en vitesse avant de me rincer et d’enfiler de nouveaux vêtements.


Je me pomponne face au miroir puis je me rends dans le bureau où se trouvent les talkie-walkies, le poste de radio, le fax et tout le tralala. Un homme plus âgé m’explique ce qu’il faut classer. Cela me prend un petit peu de temps mais ça ira plus vite lorsque j’aurai pris l’habitude.


Ma journée passe vite, je salue mes collègues avant de prendre congé.


En rentrant je propose à Nélya de se voir un moment toutes les deux. Elle n’a pas traîné pour accepter et encore moins pour rappliquer.


Elle me fait péter une bise et ses longs cheveux frisés me chatouillent les lèvres.


  • Alors première journée à la caserne? Me demande t-elle.

  • Très bien passée ! Il semble y avoir une bonne dynamique et les gens sont sympas ! Malheureusement pas de femme pour me tenir compagnie ! Je risque de me sentir seule.

  • Oh ma chérie ce n’est pas cool ça ! Vois l’avantage d’être entourée de pleins de mâles ! Ils sont beaux au moins ?! S’exclame Nélya avec intérêt.

  • Quelques uns sont pas mal! Surtout le beau lieutenant qui m’a accueilli !

Nous nous mettons à rire de manière communicative à en avoir mal au ventre.


  • Oh tu me racontes ?! C’est quoi son petit nom ?! Déclare t-Elle.

  • Ethan plutôt bel homme, enfin vraiment bel homme même ! De grands yeux gris dans lesquels je me suis perdue. Blond! Grand ! Carré ! Musclé ! Mince. Le genre pas mal pas mal !

  • Ah oui le genre à baiser direct dans ton lit ?! Rit elle.

  • Rrrr que tu es bête ! M’emportai je de façon humoristique.

  • Sérieusement c’est un mec que tu aimerais dans ton lit !? Insiste Nélya.

  • Oui, c’est le genre qui me correspondrait bien mais si ça doit se faire ça se fera tout seul. Tu sais très bien que je ne collectionne pas les coups d’un soir. J’aime les longues relations !

Elle lève les yeux au ciel et me balance son sourire taquin qui lui vaut un coup de coude dans les côtes.


Nous nous gavons de bonbons et de petits sablés que j’ai confectionné pour tester mes nouveaux emporte pièces.


Nélya me parle encore des nouveaux films x qu’elle a découvert. Les catégories qu’elle me cite sont très variées. Mon amie est très portée sexe en ce moment qu’elle n’a personne dans sa vie.


Depuis que mes amies m’ont fait regarder des films érotiques, il est vrai que de mon côté j’en fais tout autant pendant mes sections solos!


Mes préférés restent les pornos lesbiens. Pourtant je ne suis pas attirée par les femmes mais je trouve cela beaucoup plus doux, plus sensuel, plus charnel, moins brute. Deux femmes se donnant mutuellement du plaisir ne me laisse jamais indifférente... très souvent cela me fait mouiller et me donne envie.


Nélya m’a fait découvrir les films mettant en scène des sexemachines et différents sextoy que je ne connais pas.


La sybian machine me pose question. Je serai tentée de savoir combien de temps je pourrai faire du rodéo dessus avant d’obtenir un orgasme puissant.


Ces quelques vidéos m’ont émoustillée et cela m’a donné envie de m’acheter un jouet tout simple afin de me combler pendant cette période de vide.


Ma meilleure amie m’enlace puis je la raccompagne sur le pas de porte pour lui dire au revoir.

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