Solitude, qui passera

Une minute de lecture

Sous la pluie, il fait nuit, car c’est déjà minuit.

Voilà que je m’ennuie, alors qu’on est samedi.

La ville endormie, oubliant ses rêves infinis.

Seul mon cœur rit, égaré dans l’infini.

Le réverbère éclairci, gardiens de l’oubli.

Sa lumière vacille, spectres de l’ennui.

Mes pas sur le présent, échos d’un temps absent.

La pluie redouble, lavant mes pensées trouble.

Dans ce silence mouillé, je cherche des réponses épurées.

Mais dans cette nuit sombre, je trouve une ombre.

Solitaire comme Voltaire,

Qui m’invite à écouter le chant du parolier.

J’écris ces vers, en buvant un bon verre.

Je découvre en moi une partie de toi.

Car je te confie, mes tracas et soucis.

Ma plume est la mienne, mais demain sera peut-être la tienne.

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