Maki et Spitz
Au cœur du silence, forêt mystérieuse inexplorée,
Où l’ombre, astucieuse, s’est de l’esprit jouée,
Un Maki, vision fugace, a franchi le seuil du sublime ;
Ses yeux profonds, énigmes, sont des éclats d’un temps intime.
Là-bas, dans le froid, immense blancheur éthérée,
Un Spitz blanc s’est animé, ébloui par une lumière voilée ;
Son allure noble est un frisson de nature en pure résonance,
Il embrasse l’inconnu, l’essence d’une étrange présence.
Ni forêt, ni glacier, ni Maki, ni Spitz, je ne peins,
Mais deux âmes, légères, que mon cœur souverain retient ;
Deux rêves vivants, indomptables, presque insaisissables,
Leur beauté est une œuvre, un art splendide et inclassable.
Dans le Maki, je perçois la sagesse, l’âge et le mystique savoir,
Une aisance diaphane, un reflet d’une image dans le miroir ;
Dans le Spitz, l’éclat du rire, innocence dansante et brillante,
Un rayon de pureté, une vie vibrante et charmante.
Deux mondes, deux filles, moi, explorateur d’un art subtil,
Je voyage, chaque jour une toile et moi qui jubile;
Dans vos yeux, je découvre l’inexploré et l’inattendu,
Mes filles, Maki et Spitz, mystères chéries et toujours revues.
Ces vers sont les témoins d’une réalité en grandeur,
Des éclats muets de ce qui, en vous, prend l’ampleur ;
Une admiration sans fin, un amour qui n’a de pareil,
Mes filles, mes énigmes, mon unique merveille.
Si Victor Hugo vivait, verrait-il en moi le père ?
Dans ces vers et ces mots, l’amour sincère
De deux filles et de deux âmes liées à ma postérité,
Maki et Spitz, emblèmes d’amour et de vérité.
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