La fleur de pierre
Moins d'une minute de lecture
Ici à cette altitude toute végétation avait vraisemblablement disparu, rien ne pousse. Nos souffles courts attestaient que nous étions déjà à plus de quatre-mille mètres. Soudain nous tombons sur une étendue incroyable, tel un champs de fleurs fossilisées. Je senti quelques goutes perler sur mon visage et mes mains. Il fallait s’abriter. Mais tout à coup un miracle nous coupa littéralement le souffle, sous cette pluie naissante chaque fleur s’ouvrait une à une au contact de l’eau. La métamorphose rendait nos pâles certitudes obsolètes...
Annotations
Versions