Il n’y a des jours où il m’agace,

avec ses affaires que je ramasse,

Toujours le nez sur son portable,

même lorsque l’on est à table,

Mes paroles se perdent dans les airs,

j’ai l’impression de sa mère

Ramasse tes chaussettes !

Et la cuvette !

Arrête de boire à la bouteille,

mets de la crème solaire si tu restes au soleil,

Prends tes médicaments,

sinon on n’aura jamais d’enfants …

Son sac au milieu de l’entrée,

et ses chaussures sales qu’il laisse traîner,

Le tapis de douché qu’il laisse terre,

et la chaise dans le dressing repose affaire,

Ses gamelles sales dans l’évier le matin,

et le bruit de ses claquettes à 4h du matin

Ramasse tes chaussettes !

Et la cuvette !

Arrête de boire à la bouteille,

mets de la crème solaire si tu restes au soleil,

Prends tes médicaments,

sinon on n’aura jamais d’enfants …

Il m’appelle 50 fois par jour,

pour me dire bonjour,

Mais en face à face,

la discussion s’efface,

Il fait très bien le silencieux,

quand on est en désaccord tous les 2

Ramasse tes chaussettes !

Et la cuvette !

Arrête de boire à la bouteille,

mets de la crème solaire si tu restes au soleil,

Prends tes médicaments,

sinon on n’aura jamais d’enfants …

J’ai l’impression de parler dans le vent,

qu’il ne prend pas en compte ce que je ressens,

On ne va jamais y arriver,

si les efforts ne sont pas partagés,

On aura jamais d’enfants,

S’il ne prend pas ses médicaments