Là où le cœur s'égare

2 minutes de lecture


Là où siège le centre de nos émotions !
Mais est-ce toujours une bonne idée de compter à 100 % sur les sentiments de ce cœur… ce cœur qui, souvent, fait à sa tête, sans prévenir, sans raison apparente ?

Le cœur se trompe-it-il parfois ?

Je ne saurais répondre à cette question avec certitude, parce que chacun porte en lui une version différente de cette réalité. Certains diront que le cœur ne ment jamais, qu’il sent les choses avant qu’elles arrivent. D'autres diront qu’il est instable, influencé par nos blessures, nos désirs, nos illusions.

Mais une chose est sûre : on vit grâce à lui.
Chaque battement nous maintient debout, chaque pulsation transporte une émotion, un souvenir, une attente. Il y a des jours où il déborde de joie, où tout semble avoir un sens. Il y a des instants de paix, des bouffées d’amour, même pour des détails simples : un sourire, une voix, une présence.

Mais parfois, le cœur se trouble. Il se remplit d’émotions qu’on ne comprend pas. Une tristesse inexplicable s’installe. On sourit, mais dedans… quelque chose s’effondre. Et le plus dur, c’est quand ce cœur commence à s’égarer. Non pas brusquement, mais petit à petit. Il se ferme sans qu’on le remarque tout de suite.

Je l’ai vécu. Peut-être toi aussi.
Un jour, tu te réveilles et ce qui te faisait vibrer ne te touche plus. Tu te sens vide. Fatigué de ressentir trop. Fatigué aussi de ne plus rien ressentir. Tu ne reconnais plus ce cœur qui, autrefois, s’ouvrait à tout le monde. Aujourd’hui, il doute. Il se méfie. Il refuse d’aimer pour ne pas souffrir encore.

Et quand le cœur s’égare, on devient quelqu’un d’autre.
On n’a plus les mêmes priorités. On peut devenir froid sans le vouloir. On peut repousser des gens sincères. On devient silencieux, ou au contraire, on parle trop pour ne pas entendre ce vide au fond.

Mais malgré tout, ce cœur-là, même perdu, peut revenir à lui-même. Il suffit parfois d’un mot, d’un geste, d’un moment de vérité. Il suffit qu’il retrouve une direction, un sens, un appui. On ne le guérit pas en un jour, mais on peut lui redonner espoir.

Alors non, je ne dis pas qu’il faut toujours lui faire confiance les yeux fermés. Mais je dis qu’il ne faut pas non plus l’abandonner. Parce que tant qu’il bat, il reste une chance de retrouver la joie de vivre, une chance de réapprendre à aimer sainement, à ressentir pour de vrai, à vivre pleinement.

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