FOLIE DOUCE
Moins d'une minute de lecture
Je n’avais pas vu le carnassier
Tapi dans l’ombre des églantiers
Je n’avais pas plus entendu
Le cri du corbeau éperdu.
Il m’a renversé sur la mousse
Et j’ai succombé sous ses douces
Mains et la fougue de ses baisers.
La nature retient l’alizé,
Pas une feuille ne frissonne :
Elle est complice la polissonne !
Annotations
Versions