Manque et la rage de l’amour

2 minutes de lecture

Tu es mon essence, le centre de mon être, tu t’éloignes, sans toi cela n’a plus de sens.

Tu as trouvé une nouvelle lettre à ta quête, mais qui créait chez moi un soupir d’in-espérance.

Je n’arrive pas à t’oublier, quelqu’un t'a créé de la curiosité.

Tu as ouvert une porte avec une clef, elle l’ouvrira pour toujours et à tout jamais.

J’écris ces quelques lignes, pour ma raison sans arrêt, impossible d’y croire, qu'un jour je suis tombé.

Tu es mon arbre monde et je suis à tes pieds, parcourir tes ondes, dans mes rêves assoiffés.

De sang et d’eau dans ma chair, qui coule au ralenti, je peux t’entendre, car tu m’as tout pris.

Ton souffle à côté du mien, a disparu sans un bruit ;

Je ne peux y croire, par mon innocence, les lettres que je tape, s’étouffent dans l’errance.

Comme en un éclair tu es parti, je n’ai pas réussi à te retenir, gronde le tonnerre dans ma vie.

Je marche seul qui l'eut cru ?

Après tant de jouissance, obsolète est ma vue ;

Epargnez moi vos normalités, mon histoire à moi, et faucher comme les blés.

Mon humanité m’a oublié, dans de sombres ruelles je ne vois plus que ton ombre ;

Laissé comme un chien, au cimetière parmi les tombes.

Mon cœur je t’ai épuisé, prend ces quelques fleurs, en guise de gratitude ;

Je me répète, je ne peux le croire, comme un manque de certitude.

Ma main contre la tienne, le manque qui fait ma peine, exploser en mille morceaux ;

Pourquoi es-tu parti, comme un bateau en papier, emporté par les flots.

Sur une feuille bien remplie, tu ne peux dompter mon regard, car je t’ai tout pris ;

Un donné pour un rendu, la belle affaire ;

Pour toi mon amour, j’irais jusqu’en enfer ;

Avec ces portes toutes tordues, que j’ouvrirais d’une poigne de fer.

Pardonne-moi mes écarts de conduite, je suis un guerrier de l’amour je ne prends pas la fuite.

Je suis ton premier amant, tu m’as mis à l’amende ;

Mon corps est rempli de bleu, comme un champ de lavande.

Ton visage je ne vois que lui, des gens me regardent, voilà que tu me souris.

Nous la connaissons tous, elle rend fou, nous fait cracher de la mousse.

Des paillettes dans mes visions, je n’ai gouté rien qu’une fois, tremper ma langue jusqu’au fond.

Y croire, peut-être, est-ce la solution.

AB

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 5 versions.

Vous aimez lire Chib ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0