Adolescence

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Lorsqu’est arrivée le temps du collège, tout a changé. Tout était tellement différent. Je ne m’y suis pas faite. Ces changements de classes à chaque matière, ces professeurs nouveaux et différents pour chaque cours également, tous ces élèves que je ne connaissais pas, ce bâtiment immense dans lequel j’étais enfermée tous les jours pendant des heures interminables… Ce changement d’école m’a doucement fait plonger dans la phobie sociale. Les deux premières années, j’ai tout fait pour la camoufler. J’essayais de répondre au maximum et le plus normalement possible aux professeurs lorsqu’ils s’adressaient à moi et idem avec les élèves, bien que c’était très dur psychologiquement. Mais arrivée en 4ème, peu à peu, je n’arrivais plus à répondre lorsqu’un professeur m’interrogeait. Je regardais ma feuille, mon cahier, et restais muette : la tête baissée. Certains élèves ricanaient, ce qui accentuait plus encore mon mal-être. J’étais carrément mutique, que ce soit avec les professeurs comme avec les élèves en cours de récréation.

A côté de ce problème qui m’handicapait chaque jour, je me suis lié d’amitié avec Caroline, une fille d’une autre classe. Un grand mystère cette amitié. Pourquoi moi ? Pourquoi a-t-elle choisi la fille qui n’arrive pas à parler ? Remarque, avec elle, le courant passait tout seul. Son père vivait près du collège et sa mère dans une cité d’une ville voisine. Nous passions pas mal de temps chez sa mère, ou plutôt dans la rue à traîner. J’adorais nos moments. Je m’évadais de mon quotidien terne. Je rigolais enfin sans penser à rien, moi qui, au quotidien, ne riait jamais ! On enchaînait les petites bêtises, jusqu’au jour où nous nous sommes fait tirer « dessus ». En fait, la balle est partie sous la voiture d’amis avec lesquels on traînait un soir parmi d’autres. Juste avant, un type avec un revolver nous a dit de dégager lorsque nous étions garés sur un petit parking, nous sommes alors remontés affolées dans la voiture jusqu’à la cité d’un des types. C’est sur le parking de son immeuble que cela s’est produit. Le conducteur a ensuite reculé à fond, j’ai regardé derrière : au loin, des types cagoulés courraient dans l’espoir d’échapper aux gendarmes. Voyant la scène de loin, j’ai été prise d’un fou rire incontrôlable. Je pense que le rire était ma façon d’exprimer mon angoisse. J’étais presque euphorique, je me sentais invincible. Caroline aussi. En revanche, les gars qui étaient dans la voiture avec nous ont pris toute la mesure du danger. Ils nous ont dit de courir chez Caro, pour nous mettre en sécurité.

J’ai redéménagé l’année qui a suivi. Mes parents voulaient vivre à la campagne et, je les soupçonne, d’avoir lu mon journal intime dans lequel j’avais écrit mes aventures avec Caroline. Ils ont certainement voulu me protéger en plus de vouloir changer de vie en sortant de la ville.

J’entrais ainsi en 3ème. Là, ma phobie s’est accélérée ! Mes camarades étaient invivables. Entre ceux qui me croyaient lesbienne et ils avaient presque raison, bien que je n’ai jamais su comment ils ont été mis au courant, les filles qui étaient jalouses de moi et ceux qui ne m’aimaient juste pas, je me faisais insulter de tous les côtés. Une fois, deux types ont voulu me frapper. Heureusement, j’ai su les semer. J’ai eu très peur. Une autre fois, un type a profité de ma vulnérabilité pour me faire des attouchements sexuels alors qu’on allait en cours de sport. Là encore, j’ai su m’enfuir, je me suis mise dans la foule que formait les élèves sur le trajet du stade de la ville. Je me sentais mal, je détestais de plus en plus les élèves de cette nouvelle école.

Manon, ma meilleure amie, m’a rejoint un week-end. Elle a toujours été là pour moi. Durant ces années où on a été séparées à l’école, on se téléphonait presque tous les soirs, on se voyait régulièrement, on dormait chez l’une ou chez l’autre. La vie ne nous a jamais vraiment séparées.

Un jour, son petit copain, Maël, voulait me présenter un ami à lui : Tiago, car il savait que j’étais célibataire. En même temps à 14 ans, c’était logique de ne pas être en couple. Ma copine et moi avons fait du stop pour les rejoindre dans la ville voisine. Une fois arrivée, son ami m’a tout de suite dégoûtée. Un type habillé tout en noir, les cheveux longs, sales, et noirs également. Mais je voulais que Manon profite un peu de son amoureux, donc quand Tiago m’a proposé de s’éloigner pour discuter un peu tous les deux, j’ai accepté. Il m’a alors parlé de capotes, c’était son sujet de prédilection. Ce qui ne l’a pas empêché de ne pas en mettre les trois fois où, peu de temps après, il m’a violée ! Je vous expliquerai plus bas la perversité de cet homme.

Une fois revenue auprès de Manon, nous avons décidé de revenir chez mes parents en stop comme on était venues. Je regrettais fortement d’avoir rejoint ces types, Tiago me dégoûtait avec ces histoires de capotes dégueulasses et Maël ne me semblait pas fiable. Je ne voulais plus quitter Manon, je ne voulais plus qu’elle me laisse. Tiago, qui était en voiture, nous a proposé de nous raccompagner. Nous avons accepté, pour éviter de tomber sur n’importe qui en stop. Du moins, pour éviter de tomber sur pire que Tiago. J’ai appris par la suite qu’il n’avait pas le permis. Il nous a alors déposées et est reparti. Du moins c’est ce que je croyais, car en réalité, il repérait l’endroit où je vivais. Trois jours après, le jour de l’an, il a sonné chez moi. Mes parents ont ouvert, ont montré ma chambre du doigt et il est monté. Il m’a déshabillée, je ne voulais pas, puis il m’a violée. Je n’arrivais qu’à dire « non, non, non », je n’arrivais pas du tout à crier. J’étais tétanisée, il me dégoûtait tellement ! Tout chez lui me dégoûtait. J’étais terrifiée, tétanisée. J’avais peur que mes parents débarquent, me voient à moitié nue alors je n’ai pas crié. Je craignais surtout qu’ils rejettent la faute sur moi vu que je leur ai fait la misère avant que l’on ne déménage, avec mes fugues. Ils m’auraient dit d’assumer mes mauvaises fréquentations, que c’est de ma faute. Le mois qui a suivi, il n’a fait que me harceler que ce soit par téléphone ou en physique. Il m’attendait souvent à l’arrêt du bus qui me déposait chez moi, lorsqu’il ne m’attendait pas devant les grilles du collège. Je n’arrivais pas à le bloquer sur mon téléphone et je n’avais personne pour m’aider. Des collégiens m’avaient prévenu que c’était un violeur. Il avait une réputation. Malheureusement, il était trop tard pour me prévenir, le mal était fait. Le 2 février, il est revenu s’inviter chez moi. Il a demandé à mes parents s’il pouvait m’emmener en boite de nuit, ils ont accepté tout de suite. Ils n’ont même pas vu que j’étais mal à l’aise face à ce type, que j’avais changé depuis le début où il a commencé à me tourner autour comme un rapace. Il m’a alors emmenée, à 14 ans, en boite ! Puis il m’a amenée chez lui. Il a fermé à clé la porte de sa chambre, m’a ordonné de faire son lit et m’a violée une fois de plus. J’étais encore tétanisée. Je n’arrivais pas à bouger. Il s’est endormi, puis s’est réveillé dans la nuit. Il pensait que je dormais. Je ne pouvais pas fermer l’œil, j’avais trop peur qu’il recommence. Je me sentais sale. Je ne pouvais pas partir non plus, car il avait fermé sa porte de chambre à clé. Il avait prévu le coup. Il m’a de nouveau violée, j’ai fixé l’heure en rouge de son réveil. Il était 2h30. Après, il a pris une lampe torche, l’a allumée et la dirigée sur mes parties intimes. Il m’observait lentement le corps. J’étais morte de honte.

La nuit passée, ma mère, qui n’était en rien une mère digne de confiance, puisqu’elle m’a laissée avec un inconnu plus âgé et à l’allure d’un branleur, est venue me récupérer devant chez lui. Il a continué à me harceler au téléphone, je ne répondais pas alors quelques jours après il a sonné chez moi. Je n’ai pas répondu sachant que c’était lui alors il a simulé un accident de scooter pour s’inviter chez mes voisins. Il m’a alors observée de leur fenêtre, puis a escaladé mon portail. J’étais au téléphone avec une amie, ce qui m’a donné de la force. Je l’ai alors envoyé balader d’une façon monumentale, il est ainsi reparti. Quelques jours plus tard, il m’attendait de nouveau à mon arrêt de bus. Il a commencé à me suivre, puis m’a ordonné de l’embrasser. A ce moment-là, j’ai ressenti un excès de confiance en moi, je me sentais forte, presque invincible. J’ai refusé catégoriquement son baiser dégueulasse, il m’a alors annoncé que dorénavant, il ne pouvait plus m’obliger. Je suis rentrée chez moi et ne l’ai plus jamais revu.

Une fois revenue en cours, j’étais mal. Je luttais pour ne pas m’effondrer en larme. J’ai avoué à une copine, plus intelligente que la moyenne et dotée d’une grande sensibilité, que j’avais eu un rapport sexuel non protégé. Elle m’a envoyé voir l’infirmière du collège qui, elle, devant mon silence, a tout compris. Elle a fait un signalement à la police qui est venue chez moi assez vite.

J’ai alors parlé à deux gendarmes, ils m’ont demandé de leur raconter. J’étais extrêmement gênée. Ma mère était présente, mais ne disait rien. J’ai le souvenir qu’elle ne m’a pas épaulé une seule fois. Puis les gendarmes m’ont donné leur carte afin que je les appelle si Tiago retentait quoi que ce soit.

Quand ils sont partis, ma mère m’a pris leur carte des mains et l’a gardée. Je pense qu’elle a dû la jeter à la poubelle. Elle m’est également tombée dessus. Elle m’a dit que tout est de ma faute, qu’à force de fréquenter n’importe qui : c’est ce qui arrive.

Plus tard, j’ai été auditionnée avec caméra et micro pour tout raconter. Je n’ai pas pu porter plainte, ma mère ne voulait pas et je ne me sentais pas prête. Une fois retournée dans la voiture de ma mère, après avoir raconté tout ce qu’il s’était passé aux gendarmes, je lui ai dit que finalement, je voulais porter plainte ! Dans la voiture, j’ai senti que je faisais une connerie en partant de la gendarmerie sans aller au bout. Que ça donnerait l’occasion à Tiago de recommencer librement avec une autre. Ma mère a refusé, elle a accéléré et nous a ramenées chez elle.

Par la suite, j’ai beaucoup séché les cours. Je pleurais chez moi, je faisais des crises d’angoisse. Mes parents ne m’ont jamais soutenue. Je me suis sentie très seule, isolée, je me suis sentie faible et qu’est ce que j’avais honte d’être la fille que j’étais.

Un week-end, une amie est venue chez moi. Le soir, nous avons voulu regarder un film à la télévision pour nous détendre. J’étais, comme d’habitude, remplie d’angoisse. La chambre de mes parents étant collée au salon, mon père nous a entendues et a coupé la télé. Je n’ai pas apprécié, car je ne regardais jamais la télévision, j’avais juste envie ce soir-là de la regarder avec mon amie pour ne penser à rien. J’ai donc eu le malheur de répondre à mon père, alors il m’a plaqué au sol et s’est rué sur moi à coup de pieds. C’était la première et unique fois qu’il me battait. Ma mère a crié pour qu’il arrête alors il s’est calmé.

Je suis remonté dans ma chambre en vitesse et ai enchaîné les clopes, en pleurs. J’étais terrifiée des hommes, je n’avais plus confiance en eux. Mon père était le dernier à qui j’avais donné confiance, mais il a fracassé en quelques minutes cette confiance qui me restait vis à vis des hommes.

L’année de 3ème terminée, j’ai commencé un CAP soigneur d’équidés. Je n’étais pas capable d’aller au lycée, en cours, j’étais bien trop angoissée. J’ai donc alterné trois semaines de travail en écurie pour une semaine de cours en internat. Il me fallait une semaine pour me préparer émotionnellement à l’idée d’être enfermée, la semaine d’internat, j’étais au plus mal et il me fallait bien encore une semaine pour m’en remettre. Autant dire que je n’avais que peu de répits. A l’époque, j’en avais parlé à mon médecin traitant, qui m’avait prescrit des médicaments. Des calmants qui ne m’ont jamais aidée à surmonter mes peurs.

Au CFA, a partir du milieu d’année, j’ai eu une petite copine, Fanny, qui ne comprenait pas mes crises d’angoisse. Je faisais des crises tellement c’était dur pour moi de rester enfermée une semaine dans ce bâtiment que je ne connaissais pas avec tout ces inconnus. Je suis devenue agoraphobe et phobique sociale.

Un jour, une amie, Noémie, m’a soutenue lors d’une crise, jusqu’à dormir avec moi pour que je ne refasse pas de crise durant la nuit. Fanny l’a très mal vécue, elle qui ne voulait pas que je dorme avec elle, car manque de place dans son lit une place. Elle a alors crié dans le CFA « je vais la tuer dans son sommeil ! ». Noémie m’a donc murmuré qu’elle ne me lâcherait pas de la nuit.

L’histoire s’est tassée, nous nous sommes séparées et une année est passée. Là, j’ai rencontré Emma, une amie bienveillante avec qui je suis toujours en contact près de 15 ans plus tard. Emma m’a beaucoup aidée, car je lui faisais penser à sa sœur qui avait les mêmes problèmes d’angoisse. Elle était également phobique sociale. Malheureusement, Emma a très vite changé de classe à la demande des professeurs, je n’ai jamais compris pourquoi, et nous avons été séparées. Un mois plus tard, j’ai quitté le CFA et me suis mise en couple avec un homme qui me plaisait ; Lucas, mon maître d’apprentissage, un de mes patrons propriétaire de l’écurie.

Notre histoire a duré 4 années. Il avait 11 ans de plus que moi, nous vivions chez ses parents qui m’acceptaient malgré mon jeune âge. Durant tout ce temps, je suis peu à peu devenue incapable de quitter la chambre conjugale. Je n’en sortais que rarement. Juste pour voir mes parents le week-end et parfois pour faire des courses alimentaires. Mais lorsque je sortais, je devais tenir par le bras une personne de confiance et je regardais toujours le sol. Mon agoraphobie en a pris un coup, ma phobie sociale également, depuis que j’ai arrêté les cours. C’était de pire en pire.

Une année, je me souviens que la copine de mon beau-frère était invitée pour Noël. J’ai fait l’effort de descendre avant que la fête ne commence et je l’ai croisée. J’étais incapable de la regarder dans les yeux et de lui dire bonjour. Malgré moi, la politesse m’était impossible. Elle s’est alors mise à me parler limite de façon irrespectueuse alors, en grande phobique, je l’ai très mal vécue. Je suis alors remontée dans ma chambre et ai passé Noël toute seule à pleurer dans mon lit. Ma belle-mère m’a apporté de quoi manger dans la soirée ainsi qu’un cadeau, ma belle-sœur m’a également monté un cadeau et Lucas n’a jamais daigné venir voir comment je me sentais. Je me suis sentie extrêmement seule ce soir-là. Le pire Noël de ma vie. J’ai alors fais une tentative de suicide, tard, dans la soirée. Je ne vous dirai pas comment, mais je voulais faire passer ce suicide pour un accident bête de la vie de tous les jours. Je n’ai jamais réussi à réaliser ce que j’avais en tête, il fallait de la « chance » pour y parvenir et j’en ai manqué.

Lucas me faisait voir une psychologue qui a dû me suivre pendant 2-3 ans. Jusqu’à me dire que ce n’était plus possible de continuer avec elle, que je devais maintenant consulter un psychiatre qui me donnerait des médicaments pour aller mieux. Un de ses patients s’est donné la mort par pendaison alors qu’elle faisait de son mieux pour l’aider, cette mort l’a traumatisée. Elle avait peur qu’il se passe la même chose avec moi, vu qu’à cette dernière séance, je lui ai avoué avoir des idées suicidaires. Si elle savait que ce n’était que la partie visible de l’iceberg… Je vous en parlerai bientôt.

4 ans ont passé, puis j’ai quitté Lucas sur un coup de tête pour Bastien, un type rencontré par hasard sur Internet. Bastien est venu me chercher par le train, et là, ça a été la grosse descente. Pétards et alcools forts ont rythmé ces quelques mois qui ont suivis. J’ai rencontré plusieurs de ses amis, dont un, Stan, qui aurait bien voulu que l’on se mette à dealer un peu de shit. On n’a jamais suivi ses idées et, quelque temps plus tard, ce copain est tombé dans l’héroïne. Malgré ses faiblesses pour la drogue, j’ai adoré cette rencontre. Je suis un peu tombée amoureuse de lui, mais n’ai jamais voulu lui avouer au début ni tenter quelque chose, car la drogue rythmait sa vie… Je ne voulais pas tomber plus bas. Un jour, il a été hospitalisé, car il était au plus mal. Dès que je l’ai su, avec Bastien, nous avons pris la route en direction de cet hôpital. J’ai du conduire mon camion sur des routes que je ne connaissais pas, on a bien dur faire 5 heures aller-retour pour finalement rien du tout. Une fois arrivés, nous nous sommes fait passer pour ses cousins ! La dame de l’accueil n’a rien voulu entendre : Stan n’avait droit à aucune visite. On a alors fait le tour de l’hosto, on a demandé aux personnes internées, qu’on voyait depuis leurs fenêtres, s’ils avaient vu un nouveau faire son entrée. Personne ne l’avait croisé et nous avons appris une semaine plus tard, quand il est sorti, que ce premier jour il était dans une chambre en train de dormir. Au final, cette hospitalisation lui aura fait du bien ; mais personne, durant son séjour, ne lui a dit que ses « cousins » étaient venus lui rendre visite.

Avec Bastien, nous voulions vivre de façon nomade. En dehors des normes, en bons anarchistes que l’on est. En-dehors d’un appartement qui nous attacherait à un même endroit toute notre vie. J’ai donc acheté ce fameux camion, sur un coup de tête, avec l’argent que j’avais économisé de mon année de travail à l’écurie. Nous avions pour ambition de l’aménager. Ce qui ne s’est jamais fait, car nous manquions d’argent. Nous avons juste mis un matelas dedans. Du coup, j’y ai quand même vécu deux mois, car l’appartement de l’homme pour qui je me suis barrée était très crade. Il avait une dizaine de chats qui faisaient n’importe quoi et, lui, n’avait aucune autorité sur eux.

Au bout de quelques mois, mes parents nous ont proposé de venir vivre chez eux, car nous n’avions plus d’argent pour nous payer à manger. Je maigrissais à vue d’œil… J’ai alors dis au-revoir aux amis de Bastien et évidemment à Stan. Cet au-revoir m’aura brisé le cœur !

A 20 ans, mon adolescence est passée et je suis revenue au point de départ.

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