Chapitre 11. Rosa .

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### Frank. ###

Le lendemain je m’extirpai des bras et jambes qui m’entouraient. J’avais promis d’aller à la mission mais sans Maggy qui désira se reposer.

À ma grande surprise, Isabelle était présente. Elle était joliment habillée, un peu trop décolletée à mon goût et pour les dames qui géraient la mission.

– Bonjour Frank, oui Ousmane m’a sorti du lit ce matin, il a eu plusieurs messages cette nuit, annonçant des agressions possibles et il ne voulait pas me laisser seule à la maison. Je savais que tu viendrais ici, j’espérais rencontrer Maggy et donner un coup de main à tes petites patientes.

– Bonjour Isa, tu es resplendissante ! Tu arrives à point nommé, Maggy flemmarde ce matin.

Je m’installai dans le local de consultation, Isa introduisit la première patiente, d’après ma fiche, elle était déjà venue me voir pour une respiration difficile. Elle s’appelait Rosa, malgré sa difficulté de respirer, elle gardait un grand sourire et des yeux pétillants. Je lui appliquai un masque d’oxygène ce qui lui donna un soulagement. Après une dizaine de minutes, Rosa allait beaucoup mieux et elle me fit un bisou pour me remercier. Je m’apprêtai à la libérer lorsque j’entendis des cris et une bousculade dans la pièce voisine.

Je débranchai l’oxygène et je n’eus pas le temps de faire plus que la porte s’ouvrit avec fracas, Isabelle fut poussée à l’intérieur. Sa robe était déchirée, mais elle s’était défendue car le soldat qui l’avait poussée portait des traces de profondes griffures au visage.

Il pointa sa Kalachnikov sur moi et la petite Rosa.

– Tu es seul ici ?

– Oui, je suis médecin et je soigne les enfants.

– Où sont les soldats qui te protègent ?

– Il n’y a pas de soldats ici.

– Je ne te crois pas ! répondait-il. La pute ici n’est pas ta femme ?

– Non, mais cette dame m’aide pour le soin des enfants.

– Vous allez rester ici, mon chef va venir. On verra alors comment on vous traitera.

Rosa resta blottie dans mes bras pendant qu’Isa essayait en vain de couvrir sa poitrine.

Un peu plus tard le « chef » entra dans la pièce.

– Qui es-tu ? me demanda-t-il.

– Je suis le chirurgien de la clinique et je lui présentai ma carte de résident.

– Qui voudra payer pour te libérer ?

– Sans doute l’organisation qui travaille avec le ministère de la santé. Mais je doute qu’ils payeront beaucoup pour me garder en vie.

– Toi, la femme on te garde pour nous amuser, moi et mes soldats, puis on te vendra aux marchands d’esclaves.

– Tu ferais mieux de ne pas la toucher dis-je. Elle a plus de valeur que ma carcasse.

– Qui es-tu ? demanda-il à Isabelle.

– Je suis la femme du Préfet de police ! Répondit-elle simplement sans arrogance.

– Ah, c’est une bonne surprise ! Puis s’adressant à ses soldats : vous ne la touchez pas ! Vous pourrez en profiter si elle raconte des mensonges.

– Ma carte d’identité est dans mon sac ! dit-elle.

Le chef examina le contenu de son sac et regarda attentivement les deux côtés de la carte.

Elle lui sembla authentique et il garda la carte.

Il voulut enlever Rosa de mes bras mais je refusai argumentant qu’elle nécessitait des soins constants.

– Je la garde ! Dis-je. Rosa ne pleura pas, mais se cramponna à ma chemise.

Il n’insista pas. En haussant les épaules ils quittèrent la pièce.

Heureusement nous avions de quoi boire !

Isa pensa qu’on serait libéré rapidement, j’étais moins optimiste.

Vers la fin de la journée, un soldat nous apporta une dizaine de galettes de manioc et deux bouteilles d’eau fraîche, sans commentaires. Rosa mangea un peu, mais resta calme dans mes bras. Elle enfouit sa tête contre mon torse, je l’encourageai à respirer calmement. De temps à autre je lui donnai un bisou, ce qu’elle apprécia.

La soirée fut relativement froide et n’ayant rien pour nous réchauffer Isa se blottit dans mes bras enserrant Rosa entre nous. Rosa ne tarda pas à s’endormir, je n’étais pas inquiet pour elle, j’avais toujours le cylindre d’oxygène à portée de main.

Isabelle resta longtemps éveillée, je dormis un peu par épisodes, me réveillant parfois suivant les mouvements de la fillette ou par les mains froides d’Isa cherchant le contact de ma peau.

Au matin lorsque je me réveillai, je sentis les mains d’Isabelle contre mon ventre. Elle sentit mon érection matinale mais se contenta de me sourire.

– Ne bouge pas Frank ! Nous sommes prisonniers, personne ne saura ! Elle prit mes mains pour les rapprocher de ses seins. J’ai froid et j’ai peur, dit-elle. J’adore ta chaleur !

Elle finit par saisir ma verge totalement déployée et effleura ma joue de ses lèvres pulpeuses. Rosa mine de rien suivit les mouvements d’Isa et caressa ma joue.

– Merci Docteur, je n’ai pas peur, tu me protégeras.

– Tu peux m’appeler Frank, je te défendrai !

Lorsque le gardien nous apporta à nouveau des galettes, Isa bougea à peine, ses mains serrant toujours mon gourdin. Rosa elle changea de place et mit sa tête contre la poitrine d’Isabelle. J’entendis un gémissement léger de ma codétenue.

Je me demandai combien de temps on allait nous garder. J’avais toujours ma sacoche médicale où se trouvait mon téléphone. Le sac d’Isa avait été fouillé et le chef avait pris le sien et son code d’accès.

Je me demandai dans quelle mesure Ousmane était au courant de notre situation. Ma sacoche était à portée de mon bras, je souris intérieurement car je ne dus pas me dégager de la prise d’Isabelle.

Mon téléphone était toujours à sa place et j’avais encore une batterie bien chargée. En accord avec Isa je me contentai d’envoyer à son mari un SMS donnant notre localisation et le nombre de soldats que nous avions comptés. Puis j’éteignis mon portable et le gardai dans la poche de mon pantalon.

– Frank, Rosa dort encore, si on doit mourir, je voudrais auparavant faire l’amour avec toi ! Isa poussa Rosa doucement sur le côté et s’empala sur ma lance.

Au départ je voulus négocier et éviter l’impardonnable, mais Isabelle continua.

– Ne t’en fais pas Frank, le gardien ne reviendra pas avant ce soir pour nous apporter à manger. Laisse-toi aller et profite !

Isa ne pouvait renier sa dextérité, parfois elle parvint à atténuer ses gémissements et obtint mon orgasme avant de conclure le sien.

– Merci Frank, tu es génial même si ton engin est nettement plus réduit, tu me procures un bien fou !

Je suspectai que Rosa ne dormait pas, mais simulait. Dans ce cas, elle n’avait rien manqué de notre copulation.

### Isabelle ###

Lorsque Frank arriva seul à la mission, je sus que j’avais une petite chance de réussir à coucher avec le médecin ! Cela faisait des années que Frank me donnait des envies de sexe. Il était beau et musclé, Maggy disait qu’il était vieux ce qui était normal vu qu’elle avait environ vingt ans, mais d’après moi il devait être près de la fin des quarante ans !

Maggy était folle de lui, elle avait réussi à s’unir avec lui dans un délire avec la complicité de Grace.

Je m’étais habillée assez agressivement, mon décolleté bien dégagé. Mais sa première patiente était fort souffrante ce qui lui donnait une préférence. Rosa mobilisa toute son attention et je devenais quantité négligeable. Je quittai la pièce un peu dépitée pour préparer la patiente suivante.

Mais je me retrouvai soudainement face à un grand militaire menaçant qui voulut me saisir. Mal lui prit car j’avais des notions de self-défense, il s’ensuivit une lutte intense ou je faillis lui crever les yeux avec mes ongles. L’arrivée d’autres soldats et l’arrachage partiel de ma robe mît fin au combat et je fus repoussée dans la pièce de consultation.

Je crus un instant que j’allais terminer en victime d’un viol collectif !

Heureusement le chef eut le bon réflexe d’écouter Frank. Après que je lui ai décliné mon identité, il changea d’avis et écarta les violeurs potentiels. Il vida mon sac pour examiner ma carte d’identité.

Nous voilà prisonniers, Frank refusa d’abandonner la petite Rosa qui resta avec nous. Malgré le tragique de la situation, j’étais jalouse de la place de Rosa dans les bras de Frank. Puis je parvins à me lover contre lui, en le serrant je sentis son pic loin en dessous des jambes de Rosa. Il était déjà dressé au point que je crus un instant que c’était Rosa qui l’excitait, puis je compris que c’était ma poitrine découverte qui le troubla.

Je m’endormis par épisodes, j’avais froid et recherchai le contact de sa peau pour me réchauffer. Finalement je trouvai son sexe érigé. Je parvins à écarter Rosa et m’empaler sur sa lance. Ce ne fut pas très discret, c’est moi qui assurai le mouvement. Frank eut un long orgasme déversant son jus dans mon ventre. Son éjaculation déclencha mon orgasme, je n’eus aucun regret sachant que je prenais un contraceptif. C’était nécessaire à cause d’Ousmane qui était trop impatient car il ne voulut jamais revêtir un préservatif.

Pendant trois jours nous étions prisonniers, mangeant des galettes buvant de l’eau en bouteille. Ils nous autorisaient à aller à la toilette à des heures régulières. C’était pour Rosa que ce fut le plus pénible, la fille n’avait que huit ans. Régulièrement Frank lui donna de l’oxygène.

La nuit je profitai du sommeil de Frank pour le caresser. Ce qui déclencha son somnambulisme. Il plongea ses doigts dans mon vagin et suça ma poitrine. À aucun moment il n’émergea de son sommeil. J’aurais bien aimé qu’il me baise en étant réveillé. Par deux fois, il eut des pertes de sperme alors que je basculai dans le plaisir suprême.

Puis un soir, il y eut un grand fracas et de nombreux coups de feu alors que je m’apprêtai à lui pratiquer une fellation dans son sommeil.

Ce fut Ousmane qui nous libéra avec ses hommes. Frank se réveilla en sursaut, il mit un moment pour comprendre que notre cauchemar prit fin. Il prit Rosa ensommeillée et se fit reconduire chez lui avec l’enfant.

Ousmane put profiter de mon état d’excitation, il reçut sa récompense plusieurs fois cette nuit-là.

Mon mari doubla la garde autour de notre maison et celle de Frank. Quelques jours plus tard Maggy vint en visite. Son garde accompagnateur resta à l’entrée. Ce n’est que dans l’intimité de ma chambre que je pus lui raconter l’intégralité de notre emprisonnement. Maggy comprit que le stress avait brisé mon comportement et ne fut pas trop étonnée.

Je lui demandai des nouvelles de Rosa.

– Elle est toujours chez nous. Elle ne veut pas quitter Frank, pendant le jour elle reste avec moi ou Grace. Par contre la nuit, elle s’endort couchée sur Frank. J’ai cru qu’il s’était créé un lien particulier voire incestueux lorsque je vis une nuit que dans son sommeil, elle agrippa la verge en érection. Cela ne s’est pas reproduit. Mais maintenant je comprends et je ne m’inquiète pas, dans son subconscient elle a dû voir certains gestes que tu pratiquais. Grace pense qu’on ne doit pas y voir du mal, il est vrai que lorsque j’avais l’âge de Rosa, je ne trouvai aucun vice à toucher le corps des hommes.

– Maggy dis-je, je suis désolé, c’est de ma faute ! Ne dis rien à Frank. Je n’ai pas l’intention de recommencer. Je tiens à garder intacte l’amitié entre Ousmane et Frank.

Je me promis de garder mes distances vis-à-vis de Frank malgré mon désir inassouvi.

——

NDA : je rappelle que ceci est une pure fiction et n’est pas une apologie du sexe entre adultes et une mineure. Ce sont des contacts occasionnels et en toute innocence.

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