Chapitre 18. Encore des urgences.

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### Rosa ###

En cours de route Frank nous fit part de son idée comment il voyait sa relation avec la directrice.

– Je ne désire pas copuler avec elle sauf en cas d’extrême solution. Je vous laisse carte blanche pour assouvir son appétit sexuel ! Je resterai en arrière-plan, si elle veut mon pénis ce sera seulement dans sa bouche ! Je la remplirai de foutre jusqu’à ce qu’il sorte par ses oreilles ! J’ai apporté comme prévu le grand gode, vous pourrez l’insérer où vous voulez. La seule réserve c’est de ne pas la blesser ni physiquement ni l’humilier. Vous éviterez d’apparaître comme mes esclaves et ne m’appelez pas « Maître » mais « Docteur »

– Oui Chef dit Maggy en riant. Désires-tu la caresser ?

– Dans la mesure du possible je veux m’occuper des blessés et des malades, je tâcherai de filer en douce.

Comme on s’y attendait, elle nous accueillit à l’entrée principale et nous conduisit très formellement vers sa chambre, qui contrairement à son bureau était équipée d’un lit très large. Dès que la porte fut fermée elle se pendit au cou de Frank pour lui rouler une pelle de cinéma. Elle frotta son ventre contre Frank et Maggy plaça sa main sur son ventre à la fois pour protéger Frank que pour atteindre l’intimité de Joy.

La directrice était chaude, très rapidement elle se dévêtit et tripota longuement à défaire la braguette de Frank. Je ne sus pas quelles étaient ses intentions mais lorsqu’elle parvint à saisir l’engin de notre maître et le mettre en bouche, Frank fit comme annoncé. Il bloqua la tête de la femme et la pilonna sans retenue. Il enfonça son sexe jusqu’au pubis, déclenchant à plusieurs reprises des refoulements de Joy. Frank ne se domina plus du tout et éjacula rapidement. Je vis que son envie de la baiser ne se calma pas du tout. Il continua sans faiblir, Joy n’eut aucun répit, elle ne parvint pas à reprendre sa respiration ni à vider sa bouche. Pendant ce temps Maggy enfonça le gode dans son vagin. Comme promis elle l’avait bien mouillé avec sa salive, la directrice fit au moins trois orgasmes et j’ai cru que mon amie allait attaquer son fondement. Moi je lui pinçai les tétons alternativement.

Joy parvint enfin à vider sa bouche avant de crier

– Mais ça ne va pas ! Vous êtes des malades ! J’arrête ! Continuez entre vous mais moi je stoppe.

Elle quitta la pièce en oubliant ses vêtements. Je restai encore un moment pour nettoyer le ventre de Frank des traces de sperme qui avait coulé. Puis Frank proposa de faire le tour d’observation des patientes en commençant par l’opérée de la veille.

Elle était encore assoupie, Marc se contenta de changer le pansement après avoir examiné soigneusement la suture.

Dans le couloir en allant vers d’autres patientes, je constatai que le pantalon de Frank était tendu. Malgré mon envie il n’était pas possible de soulager Frank, de plus je craignis le retour de la directrice.

Lorsque nous arrivâmes au chevet de l’enseignante, elle était éveillée et lisait. Lorsqu’elle écarta la revue, Frank vit immédiatement qu’elle ne portait pas la blouse de l’hôpital mais un top largement ouvert sur ses seins.

– Bonjour Docteur, dit-elle, je vous attendais. J’ai des douleurs à mes seins.

Elle ajouta à voix basse, j’ai envie de faire l’amour !

Frank assez calme répliqua :

– Sans doute les agressions ont réveillé des désirs enfouis,

– Oui, Docteur, mais assez étrangement je constate que votre sexe est dressé ! Peut-être pourrait-on se faire du bien ?

– Iona, vos blessures ne sont pas encore guéries.

– Il faudra encore attendre longtemps ?

– Oui, je ne peux pas avoir des relations avec une patiente sous peine de perdre ma licence, au Nigeria je risque de la prison.

Frank s’éloigna, mais j’avais pitié de la femme, je lui murmurai : je reviens !

Plus tard lorsque Frank eut terminé, je revins vers l’enseignante.

– Oh ! Tu as tenu ta promesse ! C’est dommage que le Docteur refuse.

– Iona, on nous surveille et particulièrement Frank car il refuse des relations avec la directrice. Mais je peux te détendre, je le fais par amour pour Frank. J’ai été sa patiente lorsque j’étais petite.

– Il t’a violée ?

– Non pas du tout, je voulais être sa servante de sexe, je venais régulièrement dans sa douche pour le laver. J’étais attirée par sa verge. Je parvins à le masturber et même à recueillir son sperme.

– Tu n’as pas eu de relation avec lui ?

– Non, j’ai attendu mes dix-sept ans, j’ai profité de son inattention pour m’empaler sur son sexe dressé et je suis devenue femme. Frank fut vraiment très fâché, mais Maggy lui fit comprendre qu’on ne put revenir en arrière.

– Et toi Iona, que t’est-il arrivé ?

– Oh, j’étais trop naïve et je profitai des occasions qui se présentèrent. Lorsque les militaires envahirent l’école, ils étaient corrects et annoncèrent que leur but était de nous garder en otage jusqu’au payement de la rançon. Celui qui se prétendit être leur chef, communiqua régulièrement par téléphone avec l’instigateur qui sans doute négocia le montant de la rançon. J’étais la seule adulte et il fut rapidement attiré par mon physique. Au soir du deuxième jour, il vint discrètement dans mon lit. Son sexe dressé était énorme ! Nous fîmes l’amour toute la nuit. Ce fut pareil la nuit suivante, il me promit monts et merveilles me promettant même une part de l’argent à la libération des enfants. Je n’y croyais pas un seul instant, mais il me fit des caresses tellement géniales que je tombai dans son piège. Au bout d’une semaine, il devint plus nerveux, les communications avec le chef suprême devinrent de plus en plus difficiles. Puis survint une nouvelle attaque, je crus qu’on allait être libérées, en fait ce fut une bande rivale. Ce furent des monstres ! Mon amant fut tué dans mon lit. Son assassin jeta son cadavre au sol et me viola derechef. Il me prit pour sa complice. J’eus beau lui expliquer que je fus une des victimes il ne me crut pas un instant. Je finis par passer dans les mains de ses complices. Certains avaient déjà assouvi leurs vices sur des fillettes. Ce fut horrible, je crus qu’ils allaient m’égorger aussi. La nuit suivante l’armée nous libéra mettant fin aux crimes affreux. Mais un officier m’isola du reste du groupe, il m’emménagea dans une maisonnette à l’abandon où je servis d’exécutoires pour lui et un cercle très réduit de ses fidèles. Pendant la journée je fus gardée par un seul homme mais j’étais enchaînée contre un mur. La nuit, on abusa de moi à tour de rôle, j’entendis les hommes se moquer de la mascarade qu’ils avaient organisée : pendant la journée ils participèrent à ma recherche pour rester au courant de l’enquête. Je perdis le compte des jours de mon martyre, finalement je fus libérée. Mes tortionnaires essayèrent de clamer leur innocence mais il y a quelques jours l’officier qui mena l’enquête m’interrogea en détail et accepta mon témoignage. Je suis rassurée maintenant. Rose mon corps a souffert mais mon esprit recherche des caresses.

– Oui Iona je ne vais pas raviver tes blessures, je resterai près de toi, cette nuit.

Je fis de mon mieux pour la caresser sur le haut de son corps mais Iona guida ma main dans sa fente, elle réussit à placer ma main sur son bijou. Très doucement je parvins à lui donner un petit orgasme. En remerciement elle me lécha, ce fut divin. Cette fille me fit jouir, demain tu me feras la même caresse, je suis certaine, dit-elle.

Le lendemain je rejoignis Frank, Maggy l’avait rassuré en disant que je ne risquais rien à rester à la mission.

Frank me prit dans son lit, je n’eus aucune peine à le calmer. D’après Maggy il avait bandé toute la nuit. Pour la première fois il m’avait réclamé en m’appelant son esclave, prétendant que moi seule pouvais le satisfaire. Mais malgré tout il resta insatisfait ! Maggy vint à mon secours ! Ensemble nous lui fîmes un massage, n’épargnant pas la moindre parcelle de son corps. Heureusement Frank ne dut pas travailler ce matin, ni à la clinique ni à la mission ! Mon récit de la nuit avec Iona, fit un effet fulgurant. Frank comprit à quoi Iona avait échappé. D’après lui, une fois qu’elle ne serait plus « comestible » elle aurait été égorgée et jetée sur la décharge. Iona était consciente qu’il ne fallut plus que quelques jours et elle n'aurait pas survécu.

Frank revint encore plusieurs jours d'affilée. Le dernier jour il lui demanda si elle avait une solution de repli si elle pouvait sortir du dispensaire. Iona me regarda en paniquant.

– Non Docteur, mon école se trouvait à des centaines de kilomètres d'ici, je n'ai pas de solution de repli.

Je regardai Frank, il comprit mon regard,

– Iona on pourrait t'héberger quelque temps à la maison.

– Docteur, je vous remercie, mais je ne sais pas combien de temps il me faudra pour m'organiser.

– Ne t'inquiète pas, et il sortit de la pièce.

– Rosa, comment ferais-je pour le remercier ?

– Iona, dois-je te faire un dessin ?

– Non Rose, je voulais baiser avec lui, j’ai gagné le grand lot !

– Combien de temps ?

– Rassure-toi, il ne te jettera pas sur la décharge !

– Quand cela commencera ?

– Lorsque tu auras franchi notre porte. Ce n’est pas moi qui décide, je ne fais que déduire.

– Rose, j’ai peur de revivre l’épisode de ma capture !

– Non Iona, Frank n’est pas une brute sanguinaire. C’est un homme très doux.

– Tu seras membre de notre maisonnée, dit Frank. Mais il n’y a pas de contrat. Lorsque tu désireras partir ce sera un baiser sur la joue.

– D’accord Docteur.

– Iona, ce ne sera plus Docteur mais Frank. Avant il y aura deux tests : HIV/Sida et test de grossesse. En attendant ce sera avec préservatif.

– Comment dois-je m’habiller ?

– Comme Rosa et Maggy. Tu seras une amie de passage. Un ami, Ousmane, préfet de police, te refera des pièces d’identité.

– Pourrais-je sortir de la maison ?

– Oui, comme nous tous ; accompagné d’un garde du corps. Au début même deux, tant qu’on n’aura pas coincé tous les gars qui t’ont séquestrée. Tu rencontreras Isabelle, malgré ses allures sensuelles, elle est l’épouse d’Ousmane. Elle est notre amie, je souhaite que tu deviennes aussi la sienne. Tu viendras aussi à la mission, tu pourras soulager les souffrances des petites patientes. Qui sait, tu pourras peut-être reprendre ton métier d’enseignante.

– Oui ce serait génial !


### Maggy ###

– Bienvenue Iona, si plus tard tu as des questions, n’hésite pas !

Je fus heureuse pour Iona, en espérant qu’elle s’intègre à la maison. Frank m’avait fait un résumé de l’accord. Comme lui, j’étais inquiète des résultats des tests, son séjour de séquestration pouvait avoir des conséquences désastreuses.

Elle reçut une chambre et pour des raisons de sécurité la porte ne pouvait pas se verrouiller.

Ce fut une bonne précaution. La première nuit, elle eut des cauchemars.

Ce fut Rose qui la réveilla et la rassura. Frank avait donné des instructions précises : pas d’attouchements sexuels ! Seulement des paroles rassurantes.

Le lendemain Frank fit une prise sang multiple.

Frank confia les analyses au laboratoire de l’hôpital. Il prévint que les tests seraient répétés trois fois à des intervalles d’une semaine.

Le test de grossesse donna des résultats rapidement, Iona n’était pas enceinte. Frank avait un sérieux doute. Il ne put admettre qu’une femme ayant subi autant de viols à la chaîne sur une période de plus d’un mois puisse éviter d’être enceintée. Frank lui redemanda des détails des rapports subis. Iona confirma que les assaillants avaient bien déversé leur sperme dans son corps. Durant chaque nuit, elle avait eu des assauts à répétition.

Le test pour les MST arriva quelques jours plus tard : négatif pour tous les virus ! Nous étions tous soulagés. Frank maintint quand même la quarantaine en attendant la deuxième série de tests.

Le soir, Rose prit Iona et l’isola dans ma chambre, elle défit les vêtements de l’enseignante.

– Iona, te sens-tu en forme ce soir ? Maggy te confirmera que Frank veut ses esclaves dans son lit. Il a eu une journée difficile.

Lorsque nous entrâmes dans la chambre principale notre Maître était étendu sur le grand lit, son sexe flasque. Je trouvai cela inhabituel !

– Frank es-tu trop fatigué ce soir ?

– Non mes chéries, on nous apporta une femme mutilée, je me demande bien qui peut faire souffrir des femmes ainsi.

– Que s’est-il passé ?

– Des sauvages ont voulu lui couper les seins ! Heureusement on les a stoppés à temps. Ce n’était pas vital mais il nous a fallu toute la matinée pour recoudre ! C’était une jolie fille, Happy et moi, nous avons pu limiter les dégâts. Lorsqu’elle trouvera son homme plus tard il ne verra rien !

Connaissant Happy, je la soupçonnai d’avoir profité de Frank qui opérait les seins de la fille. Dans quelle mesure mon homme ne prenait-il pas son pied en opérant les seins abîmés pour leur rendre leur beauté. Je me rappelai que Frank était chirurgien esthétique, combien de femmes n’avait-il pas restaurées entre des femmes qui voulaient retrouver leur poitrine attirante soit plus jeune ou plus agressive. Les africaines victimes des rebelles sadiques bénéficiaient de l’expérience opératoire de Frank. Je me rappelai sa fierté de refaire des tétons sans cicatrices après avoir introduit des poches de silicone pour gonfler les seins des femmes. Je devinai Happy masturbant le chirurgien après une opération réussie.

Je reçus la confirmation en manipulant le harpon, il y avait encore des traces de sperme frais.

– Happy a eu son plaisir ?

– Oui, je ne peux pas faire ces opérations délicates sans une assistance compétente. La salle de détente des chirurgiens n’a pas qu’un rôle de repos. Lorsque j’opérai en Europe, les assistantes se bousculaient pour profiter des avantages de baiser le chirurgien.

– Et maintenant, qui aura les faveurs du chirurgien ?

– Ne vous battez pas !

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