Siham - MGK -
Parfois quand je me regarde dans le miroir.
Je me dis que je ferais mieux de rester dans le noir.
Je déteste mon visage.
Je me dis que ce n'est qu'un mirage.
J'essaie de ne plus me voir dans la glace.
Avec temps, j'oublie ma tête et toutes ces mauvaises passes...
Je n'aime pas mon corps disgracieux.
Je fais tout pour ne plus penser à mon être malgracieux.
Je commence à m'hair au plus au point.
J'aimerai m'en aller, partir au loin...
En ce moment, je pleure et je souris
En ce moment, je remet, en question, ma vie.
Je sais que cela sonne comme une dépression.
Ne prenez pas peur, ce n'est juste qu'une impression !
Je ne suis, sur un mur, qu'un point insignifiant.
Dans un monde obscure, nous vivons dans le néant.
Courant après la lumière...
Vers des moments paisibles après tant de prières.
J'essaie de vivre malgré la routine qui s'installe.
J'essaie de prendre le moins de risque malgré mon coeur qui s'emballe.
J'ai longtemps hésité,
Après avoir existé, je ne veux plus vivre dans la profondeur de mes regrets.
Forcée ou de mon propre gré, je fais tout pour m'endurcir.
Tant de fois, on m'a dit que je n'allais pas réussir.
Tout est cumul de stresse et de la pression des cours
Tout cela, sur mon coeur, pèse de plus en plus lourd.
En ce moment, je fond en larmes et je ris.
Pour soulager ce fardeau, je sublime, j'écris...
Rire ne dure que quelques instants.
Alors que pleurer reste et dure plus longtemps.
O sentiment de fierté,
Comme je te déteste !
De m'empêcher d'avancer, de pardonner...
O sentiment perfide qui n'est que sale peste.
La douceur de la brise frôle mon visage,
Pendant que je contemple le paysage.
Alors que mes pensées moroses divaguent.
Elles viennent et partent comme les vagues.
Telle que l'écume de la mer qui s'abat sur le sable.
Nageant dans la noirceur de mes pensées sur cette vie passable.
La tête levée vers un soleil rougissant.
Alors que les battements de mon coeur se font de plus en plus absents.
En ce moment, je reconnais mes tords.
En mon fort intérieur, je prie pour le pardon de mes pêchés.
Je sais que cela me collera à la peau jusqu'à la mort.
Malgré tout mes efforts pour l'en empêcher.
Mon voile s'envole au gré du vent.
Pendant que je m'efface, petit à petit, au fil du temps.
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