Mon frère,
Mon frère, depuis que tu es parti
Loin, très loin de nous, en Australie.
La maison ressent un vide
Et depuis mon visage est si livide.
On me dit que j'ai maigri
Mais tout ce que je retiens
C'est, qu'avec toi, je n'ai plus ris.
Je fais tout pour aller mieux en me disant que ce n'est rien !
Grand frère, depuis que tu as franchis le seuil de la porte
Maman fait tout et nous supporte.
J'espère que tu vas bien
Que tu prends toujours tes repas
Que ce n'est pas trop dur, là-bas !
Et qu'avec Dieu, tu as su garder ce précieux lien .
Tu me manques,
A la maison, sans ta présence il y a un manque.
Tu sais ? Je t'écris dans le bus.
J'essaie d'évacuer ce surplus.
Arrivent, à grand pas, les épreuves du Bac.
Et plus les heures défilent et les jours passent, j'ai le trac !
Note de l'auteure : Ce poème date de début juin 2018 et je ne le poste que maintenant.
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