Une lueur d’espoir dans le noir
Il fait sombre, je ne vois rien, je suis aveugle.
Désespérément je recherche de l'aide. Un son, une lueur, une sensation familière à laquelle m'accrocher, à laquelle m’agripper pour survivre.
Je suis perdue dans cet environnement effrayant.
Personne ne viendra me chercher, personne ne s’inquiétera pour moi, je suis seule.
Je ne sais pas où je suis, je ne sais pas qui je suis mais j'avance, petits pas par petits pas, toujours droit devant moi. Je trébuche encore et encore. Sur quoi ? Je n'en ai aucune idée mais je continue à avancer, c'est tout ce qui m'importe.
Avancer et ne pas tomber, car si je tombe, il me sera impossible de me relever.
Sur ma paume je sens de la pierre, froide comme la glace et coupante comme la lame d'un couteau. Je suis perdue, et enfermée. Je ne sais pas comment je me suis retrouvée ici, mais je m'en fiche.
J'avance, encore et encore, je cherche la sortie en vain pendant de longues heures.
Je finis par renoncer.
Je n'en peux plus, je suis épuisé, vidé, frigorifié, abandonné. Je m’assois sur le sol rocailleux et appuis mon dos sur cette roche qui me retient prisonnière.
Les yeux fermés je lève la tête et prend de grandes inspirations, je suffoque.
Ce ne peut pas être vrai...
Personne ne viendra me chercher, je vais mourir ainsi. Avec mes peurs et mes regrets, perdu avec mes pensées.
Je me mis à songer à toutes mes erreurs passées que je ne pourras au grand jamais réparer. Suis-je réellement voué à finir ici ?
Non ! Je ne peux pas abandonner, rien n'est fini ! Difficilement mais sûrement, je reprend mes appui et me relève. Un pas après l'autre. J'avance, je ne resterais pas enfermé avec mes démons.
Blessé,abîmé, mais je continue à avancer.
Puis elles apparaissent. Une, puis deux, trois, quatre, … des milliers de petits signes d’espoirs m'entourent.
La pierre à disparut, le froid aussi. Je suis libre.
Enfin sortie de cet enfer qui me retenait prisonnière.
Autour de moi, brillant de milles feux, se dessinent dans le ciel, des milliers d'étoiles, messagères de paix et d'espoir de retrouver mon chemin malgré les crevasses franchit et le chemin parcouru aveuglément.
Je ne suis plus seule, elles sont là, avec moi, m'indiquant le chemin et m'offrant un peu de compagnies, devenant mes amis le temps de la nuit.
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