Vous reprendrez bien une aspirine?
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J'ouvre les boîtes, je sens les sachets crisser sous mes doigts lorsque je les étale sur mon lit. Je verse la fine poudre dans mon verre et une poussière blanche à l'odeur unique s'en échappe. Un, deux, quatre, huit, seize sachets, et quelques gouttes d'eau. L'épaisse pâte blanche cimente ma langue, mes joues... encore un peu d'eau. Le poison glisse: Adieu! Mon coeur marteau-pique, je n'entends plus que le sifflement de mes oreilles! Je vois mon frère arriver, il me fait manger le sandwich du lendemain qui ressort en morceaux enveloppés de blanc.
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