Chapitre 12

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Kai reste un instant à le contempler depuis le pas de la porte. L’amusement doit se lire sur son visage, car Léo lui rend un sourire affreusement charmant. Cela devrait être interdit d’être si séduisant, sérieux. Si la peur de souffrir ne le hantait pas tant, il se serait fort probablement laissé à regretter qu’il ne le retienne pas par le bras pour l’embrasser. Pourtant, ce n’est pas l’envie qui manque. C’est juste encore un peu effrayant, et très nouveau. Alors, il s’éclipse dans le couloir et part l’attendre devant l’ascenseur. Combien de temps arrivera-t-il à résister avant de céder et de retenter l’expérience ? S’il n’essaie pas, il ne saura jamais si les douleurs vont recommencer, non ? Rhaaa, c’est tellement injuste ! Maudit soit Kano avec son putain d’univers obscure ! Il veut pouvoir vivre sa vie comme tout le monde, sans se soucier d’un double démoniaque qui aspire à lui voler son corps. Il entend Léo le rejoindre et remarque qu’il a oublié d’appeler l’ascenseur. Bravo, cela valait fort la peine de le devancer…

“Tiens, t’as laissé ton bonnet avant de te sauver.” Ledit bonnet vient s’enfoncer sur sa tête et il esquisse un sourire en le repositionnant correctement. Ce n’est qu’une petite attention, mais elle fait quand même chavirer son cœur un peu plus.

“Merci… ” Balbutie-t-il en appuyant enfin sur le bouton de l’ascenseur pour se concentrer sur autre chose que la présence de Léo à côté de lui. C’est comme si une chaleur incandescente en émanait continuellement et lui effleurait la peau à coup de flammèche. Son palpitant augmente avec les secondes qui passent à attendre, c’est horrible et enivrant à la fois. Lorsque les portes s’ouvrent enfin, il s’y engouffre et réalise qu’il va se retrouver dans un espace encore plus restreint. Il jette un regard sur Léo en se demandant si lui aussi ressent le même trouble. À première vue, non. Il irradie un calme surprenant et lui offre même un sourire rassurant. Est-ce que ça veut dire qu’il est le seul à être à fleur de peau comme ça ? Vraiment ? Kai fronce les sourcils, non, ça n’a pas de sens. Avant de faire ça crise, il perdait ses moyens pour lui demander de l’embrasser. Du reste, c’était attendrissant la façon dont il a tendance à s’embrouiller quand il devient nerveux. Il n’y a pas moyen qu’il soit réellement si calme ! Jamais de la vie. L’envie de le taquiner et de voir à quel moment il va craquer est plus que tentant. Si ça se trouve, la douleur n’était qu’une simple coïncidence et il se fait un cirque pour rien ? Et puis même si c’était lié, Kai ne veut pas perdre face à Kano. Il lui a déjà bien trop volé. Le ‘ding’ sonore de l’ascenseur le sort de ses pensées et avec un sourire espiègle sur les lèvres, il met de côté ses craintes. D’une main habile et sensuelle, il s’empare du téléphone de Léo qui dépasse de sa poche arrière. Son sourire s’élargit en remarquant le calme apparent de Léo se fissurer. Gagné ! Il vient même de se mordre la lèvre l’espace d’une seconde, mais Kai n’en a rien raté. Pas une miette. Il secoue victorieusement le portable devant lui et fait quelques pas à reculons. “Je vais demander à l’accueil de le charger, on gagnera du temps.”

“Quoi ? Tu vas pas laisser mon téléphone dans les mains d’un étranger, quand même !?” S’indigne Léo en tentant vainement de récupérer son portable. “Je vais me gêner, tiens !” Kai s’esclaffe en pivotant pour s’enfuir rejoindre l’hôtesse à l’accueil, Léo sur ses pas.

“Ohayo gozaimasu !” Le salue la jeune femme en lui offrant un grand sourire tout en écartant l’agenda qu’elle fixait avant qu’il ne débarque. Kai en revanche grimace et son amusement se dissipe aussitôt. C’est quoi cette manie de croire que tous les bridés sont Japonais et ne parlent pas un mot de français ?! Il n’est pas écrit touriste sur son front quand même ? Ensuite, elle a bien dû entendre qu’il parlait français en sortant de l’ascenseur vu comme la voix de Léo est la plus discrète du monde… C'est-à-dire pas du tout ! Mais si elle veut jouer à ce jeu, pas de souci, il sait faire. “I would like to charge my phone, we forgot to bring our charger with us. Do you mind keeping it and charging it here?” Le visage de la réceptionniste se fige en une expression choquée, car visiblement, elle n’a rien compris à ce qu’il vient de demander.

Léo qui se tient juste derrière peine à retenir son rire et le cache sous sa main pour ne pas interrompre la scène. Il n’est pas super fan de laisser son portable à l’accueil, mais en fin de compte, ça en vaut peut-être bien la peine.

Kai s’appuie sur le comptoir avec un sourire ironique. “Je demandais si vous auriez l’amabilité de bien vouloir charger mon téléphone, j’ai oublié de ramener mon chargeur.” Le visage stupéfait de la jeune femme fume les tentatives de Léo et il explose de rire. Kai se tourne vers lui, et lui lance d’un ton surjoué. “T’aurais vraiment pu faire un effort chéri, c’est ta faute si on a plus de batterie.” Cela a pour résultat d’interrompre le rire saccadé de Léo et de le remplacer par une toux rauque, car le con vient de s’étouffer dans sa propre salive. L’hôtesse est tout aussi effarée et les regarde tour à tour avec des yeux ronds. On dirait que ce n’est pas tous les jours qu’elle croise des couples gays vu la gueule de poisson rouge qu’elle tire. “Bon, vous pouvez le charger ou non ?” Renchérit-il en la fixant d’un regard irrité. Ce n’est pas ça, mais ça le gonfle quand même beaucoup ce genre de réaction. Il a beau avoir un complexe de peau, ce n’est pas pour autant qu’il a honte de son homosexualité.

La jeune femme semble enfin se ressaisir et hoche vivement la tête. “Euh, oui bien sûr… ” Kai tend le portable et elle fronce les sourcils pour deviner quelle fiche USB utiliser. Voyant qu’elle met une plombe, il ne peut s’empêcher de lui indiquer laquelle utiliser. “C’est une fiche USB-C…” Pas qu’il l’ait vérifié, mais vu le luxe apparent des affaires de Léo, il ne fait aucun doute que ce téléphone est dernier cri et comme ce n’est pas un Apple, il n’y a qu’une seule possibilité.

“Euh, merci… ” Marmonne la connasse en branchant enfin le fichu téléphone.

“Il y a moyen que je passe un coup de fil rapide ?” Demande-t-il ensuite sans perdre de temps. Au plus vite, il aura prévenu Nakim qu’il va bien, au plus cela réduira les chances d’avoir un avis de recherche avec sa tronche dessus. L’hôtesse grimace. “Euh… je suis navrée… mais cela n’est pas autorisé par mon patron… ”

Kai lève les yeux au plafond en soupirant. “Merci quand même… ” Il se retourne en enfouissant ses mains dans les poches. C’est quoi cet hôtel qui ne permet pas aux clients d’utiliser le téléphone de l’accueil pour passer un coup de fil urgent ? Pas top, leur service tout de même. Il regarde Léo avec un air blasé, mais son sourire espiègle revient bien vite en voyant l’air toujours choqué de ce dernier. Kai vient de découvrir une nouvelle passion, faire réagir Léo en se jouant un peu de lui. Rien de méchant, mais ses réactions sont tellement implacables qu’il aurait peine à s’en passer maintenant qu’il sait comment les lui arracher. Ça donne carrément envie d’en abuser et cela lui fait même oublier tous ses problèmes l’espace d’un instant. “Tu viens ?” Lui lance-t-il en reculant vers la sortie de l’établissement en souriant.

Léo le fixe en buttant encore sur le mot ‘chéri’ qu’il vient d’employer plus tôt. Il n’était pas prêt, du tout. Il secoue la tête en rejoignant Kai d’un pas rapide et ne sait pas trop où se placer d’un coup. Depuis qu’ils sont sortis de leur chambre d’hôtel, il essaie tant bien que mal de se contrôler et de ne pas trop se rapprocher et voilà que Kai le mène en bateau avec son putain de sourire séduisant. C’est assez déroutant et surtout très inattendu vu la crise qu’il vient d’avoir juste avant. Comment est-il censé se comporter maintenant ? Et comment il va se retenir de l’embrasser s’il continue à le narguer de ce sourire ?! Son cerveau peine à fonctionner tellement il est en surchauffe. Comme il ne sait pas encore comment traiter toutes les informations qui s'accumulent dans son esprit, il saute sur la première perche qu’il trouve : Le coup de fil. Au moins ça, il peut y remédier assez rapidement sans prendre trop de risque de faire un faux pas. Enfin, il l’espère, car dernièrement, il semble que c’est la seule chose qu’il arrive à faire…

“Si tu veux, la voiture a une carte SIM intégrée, si tu connais le numéro de téléphone, ça peut te dépanner.” Bonne initiative ! Il fouille rapidement ses poches pour vérifier qu’il a bien ses clefs sur lui, ce serait bête de réaliser qu’elles sont encore dans leur chambre en arrivant devant la voiture… Soulager de les trouver, il les sort pour les montrer à Kai. Oui… Ce n’est pas du tout pour cacher son embarras. Léo ne s’embarrasse jamais de rien, voyons ! C’est ironique… Au cas où vous auriez hésité.

“Ouais, on connaît chacun le numéro de l’autre en cas de nécessité.” Répond Kai en hochant la tête, toujours avec son sourire étiré sur les lèvres. Léo grince des dents pour réprimer une vague de jalousie en se disant que lui aussi apprendrait le numéro de Kai par cœur…

Ils arrivent peu de temps plus tard devant la Jaguar bleue qui brille d’un éclat flambant neuf sous le soleil. Encore une fois, c’est le seul véhicule tape à l’œil à la ronde. Ils s’installent silencieusement dedans et Léo allume le tableau de bord pour permettre à Kai d’encoder le numéro de son coloc. Sans trop savoir s’il gêne ou non, Léo reste appuyé contre sa portière en fixant le paysage devant eux. La sonnerie ne retentit même pas une seule fois que son pote décroche déjà. C’est du rapide, le gars.

“Si c’est une rançon que vous voulez, on n’a pas de pognon !” Répond Nakim sans laisser le temps à Kai de prendre la parole. Léo se pince les lèvres pour ne pas se moquer ouvertement de son ami paniqué. Certes, il doit se faire du souci, et il ne connaît pas le numéro entrant, mais quand même…

“Ça va… Exagère pas quand même… ” Lance Kai en levant les yeux au ciel. Il regrette presque d’avoir voulu téléphoner… Presque, car les conséquences seraient catastrophiques s’il ne l’avait pas fait. Connaissant Mara et Nakim, ils sont capables de n’importe quoi.

“Kai ?! Putain, mec ! T’es où bordel ?!” La question qu’il ne voulait pas vraiment répondre, mais bon. Ce n’est pas comme s’il avait le choix. “ Euh… En montagne ?” Dit-il avec hésitation en jetant un regard de biais à Léo.

“PARDON ?” S’écrie son coloc visiblement ultra-choqué. Peut-être qu’il aurait dû lui sortir un mensonge en fin de compte. “Comment ça, t’es en montagne ?”

Oui, bonne question ! Il perçoit une grimace sur le visage de Léo et cela lui arrache un sourire malgré Nakim qui est en train de devenir dingue. “Je suis en montagne avec un… ” Il marque un court temps de pause. Petit ami ? Ami ? Connaissance ? Merde… Pour rire avec l’hôtesse cela avait été simple, mais là, c'est plus délicat. “Avec Léo !” Finit-il brusquement en se mordant la lèvre. Nakim semble encaisser le coup, car il reste muet pendant de longues secondes interminables avant d’exploser. “Léo ?! C’est qui putain ? Tu peux pas me sortir que t’es en montagne avec un mec qu’on connait ni d’Eve ni d’Adam bordel ! Même Max vient de me dire qu’il connait personne qui porte ce nom dans notre entourage !” Ah, oui, Max ? C’est son collègue de classe qui suit le même master que lui. Ils s’entendent plutôt bien, même si Kai ne comprendra jamais sa passion pour la mode. C’est le genre de mec à tout connaître sur ce sujet et à faire un foin quand Nakim a le malheur de porter une chemise Hawaïenne un peu trop colorée à son goût. Son fantasme le plus ardent ? Refaire leur garde-robe à tous les deux ! Oui, car les sweats à capuche avec des groupes de rock dessus, c’est pas très à la mode non plus, parait-il.

“C’est le mec avec qui j’ai joué une partie de billard l’autre soir.” Précise Kai en essayant de garder un semblant de calme dans sa voix. Il n’a qu’une seule envie, abréger.

“Et genre, t’es parti en plein milieu de semaine, en montagne avec ce type ?”

Oui, bon dit comme ça, c’est louche. D’un autre côté, s’il dit que ce soi-disant type lui a un peu forcé la main, ça risque de pas trop bien passer…

“C’est juste une escapade, pas la peine de me faire un drame… ” Maugrée-t-il en soupirant.

“Juste une escapade ? Mais t’es complètement tombé sur la tête ma parole ?!” S’écrie Nakim scandalisé avant d’ajouter sur le même ton. “T’es au courant que t’es en train de rater tes cours ? Merde, t’aurais au moins pu nous prévenir quoi !”

“J’avais pas mon portable… Il est dans la jarre, je te rappelle… ”

“Ouais, bah ça t’as pas empêché de me joindre maintenant quand même !” Il marque un point… Pourquoi il ne lui a pas envoyé ce fichu SMS avant de choisir la musique pour la route ?

“Ok, j’aurais dû… ” Admet Kai à contrecœur. Ce n'est pas le moment d’envenimer les choses.

“Un peu que t’aurais dû ! Merde ! Tu rentres quand ?” Gronde son pote agacé. Encore une question qu’il ne sait pas trop comment répondre. Il jette un nouveau regard à Léo, suppliant de lui donner la réponse. Ce dernier lui sourit en haussant les épaules. Génial… C’est super clair, merci pour l’indice. Kai le fusille du regard en retroussant la lèvre. “On rentre quand ?” Murmure-t-il aussi discrètement qu’il peut, afin que Nakim ne l’entende pas. Nouveau haussement d’épaules très constructif suivi de trois doigts levés et une expression provocante pour couronner le tout. “T’es pas sérieux !” Chuchote Kai en retenant sa voix tant bien que mal. Le sourire de Léo le nargue et il sait que ce n’est même pas la peine d’argumenter maintenant. Très bien… trois jours !

“On rentre dimanche… ” Annonce-t-il finalement à moitié dépité de s’être encore une fois laissé embarquer par Léo.

“Dimanche ?! Tu te fous de ma gueule ? Si ça se trouve, tu rentreras même jamais ! Il t’aura découpé en petit morceau et donné à bouffer aux loups !” C’est vrai que l’idée de se faire tuer au fin fond d’une forêt lui est passé par la tête en début de trajet… Mais c’était avant d’apprendre à le connaître un peu mieux. Léo pouffe de rire et plaque sa main sur sa bouche pour ne pas se faire entendre. Méritant par la même occasion un nouveau regard assassin de la part de Kai.

“Faut toujours que tu sois dramatique, sérieux… Il va pas me tuer, rassure-toi. Je vais très bien.” C’est pas tout à fait vrai, il n’est pas au meilleur de sa forme, mais passons les détails.

“Je fais le dramatique si je veux ! T’es inconscient et il faut bien que quelqu’un te le dise !”

“C’est très gentil, Nakim. Mais je suis majeur et vacciné. De toute façon, j'avais besoin d’un peu d’air et cet endroit est parfait pour ça. Donc arrête de te faire du souci pour moi et occupe-toi de régler ton problème avec Mara. T’as l’appart pour toi tout seul, profite de l’occasion ?” C’est un coup bas, il en est conscient. Mais d’un autre côté, c’est vraiment une occasion en or, non ? Il peut l’entendre ruminer de l’autre côté de la ligne et grincer des dents tandis que lui prie qu’il lâche enfin l’affaire.

“… Si t’es pas rentré dimanche, je te jure que je te fais la peau !” La voix menaçante de Nakim ne laisse aucun doute sur ses intentions s’il ne rentre pas… Voyant enfin sa chance pour terminer l’appel, Kai saute dessus à pied joint. “Je suis grand, t’en fais pas. Je serais rentré avant minuit, comme Cendrillon ! Faut que je te laisse, à plus !” Ni une ni deux, il s’empresse d’appuyer sur l’écran tactile pour mettre fin à la série d’injures qui suit. Il se tourne ensuite vers Léo, en plissant les yeux. “J’y crois pas, trois jours ?”

“Et trois nuits !” Renchérit Léo avec un sourire victorieux sur le visage. Ah, il a l’air fier en plus le con ! Kai n’en revient pas. “T’es un putain de profiteur, tu le sais ça ?”

“Profiteur ? Je dirais plutôt opportuniste ! Mais si ça t’ennuie tant que ça, je peux te ramener tout de suite chez toi… ” La moquerie transparaît dans sa voix mielleuse alors qu’il s’accoude sur son volant en le dévisageant avec intensité. D’un certain côté, ce n’est pas si mal que ça de rester encore quelques jours, histoire de mieux comprendre ce qui lui arrive avec Kano. Il se voit mal rentrer dans son état actuel et ce serait ennuyeux de se retrouver face à ces amis en pleine crise…

“Donc, on reste ?” Rajoute Léo en le dévorant littéralement des yeux. Kai n’est plus tout à fait sûr de qui mène l’autre en bateau tout d’un coup.

“Ouais… On reste. Mais à une condition !” Même si l’idée de passer les prochains jours ensemble l’excite pas mal, il lui faut des vêtements de rechange et par-dessus tout, du maquillage ! “Il faut qu’on trouve un magasin de vêtement et un autre où je peux acheter un nouveau tube de fond de teint. Sinon c’est mort !”

Léo glisse sa langue sur ses dents en s’accoudant sur sa portière. “Autre chose, princesse ?” Kai lui ferait bien ravaler son air satisfait, s’il ne le trouvait pas si captivant. “Nan, ça fera l’affaire, chéri.” Le petit sourire impertinent de Léo s’efface quasi instantanément et laisse place à de l’embarras. “Okay, ça fait trop bizarre quand tu le dis comme ça.” Bougonne-t-il en glissant sa main dans ses cheveux. Il n’a pas tout à fait tort, mais ce ne serait pas drôle autrement.

“Sinon, tu mets souvent ton portable dans une jarre ?”

Kai grimace face à ce retour de balle. “Kano me l’a niqué. Je suppose qu’il a dû prendre une douche sans se déshabiller pour me faire chier. Résultat, le portable a pris la flotte et je l’ai casé dans une jarre de riz dans l’espoir qu’il survive au carnage.” Maintenant qu’il est au courant pour Kano, cela semble si simple de lui expliquer ce qui s’est vraiment passé. C’est même plutôt agréable de pouvoir en parler si ouvertement.

“Donc c’est pour ça que tu m’avais plus répondu ?” S’étonne Léo en haussant un sourcil.

“Ouais… ” Et c’est dommage, car cela aurait pu éviter certains malentendus. Enfin, il ne changera pas le passé alors autant profiter du présent.

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