Le chevalier
Lorsque mon âme criait famine
Que mon corps était une ruine
Sur le carrefour de l'existence
J’ai enfin fait sa connaissance
A la croisée des chemins,
Nous avons créer des liens
Oubliant ma profonde détresse
A mesure qu’ils se tressent
J’avais nourri l’espoir
De rapidement la voir
Pour incarner mes pensées
Ou bien les jeter à ses pieds
Puis vint le temps du silence
Qui ne laisse aucune chance
Laissant aux vautours la plaie
Ouverte comme une large baie
Où tous les bâteaux accostent
Les brassages de l’apostrophe
J’ai appris le langage des oiseaux
Je suis devenu l’homme nouveau
Au creuset de cette danse
J’ai pu mesurer ma chance
Mon corp a repris sa forme
Mon esprit n’est plus morne
J’ai enfermé mon imaginaire
Au sommet d’un lampadaire
Après la mélancolie de l’amour,
J’ai appris qu’il n’était pas mort
Aujourd’hui, je ne suis plus triste
Je ne suis plus qu’un artiste
Sans encre et sans peinture
Avec juste en mains Excalibur
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