Le chevalier

Une minute de lecture

Lorsque mon âme criait famine

Que mon corps était une ruine

Sur le carrefour de l'existence

J’ai enfin fait sa connaissance

A la croisée des chemins,

Nous avons créer des liens

Oubliant ma profonde détresse

A mesure qu’ils se tressent

J’avais nourri l’espoir

De rapidement la voir

Pour incarner mes pensées

Ou bien les jeter à ses pieds

Puis vint le temps du silence

Qui ne laisse aucune chance

Laissant aux vautours la plaie

Ouverte comme une large baie

Où tous les bâteaux accostent

Les brassages de l’apostrophe

J’ai appris le langage des oiseaux

Je suis devenu l’homme nouveau

Au creuset de cette danse

J’ai pu mesurer ma chance

Mon corp a repris sa forme

Mon esprit n’est plus morne

J’ai enfermé mon imaginaire

Au sommet d’un lampadaire

Après la mélancolie de l’amour,

J’ai appris qu’il n’était pas mort

Aujourd’hui, je ne suis plus triste

Je ne suis plus qu’un artiste

Sans encre et sans peinture

Avec juste en mains Excalibur

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