Étrangers

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Regarde ! l'amitié est depassée,

En un clin d’œil, on était étrangers.

J’ai mal, le temps ne peut rien effacer,

En proie au déni qui m'a tant rongé.

Sans dispute, pas même une querelle,

Juste l’écho avant la catastrophe ;

Nous étions quatre, et j'ai fini seule.

Je conte le passé avec des strophes.

Le silence qui pesait fut atroce ;

Nos mots ont commencé à s'alourdir,

Tel l'éclat de nos rêves grandioses,

L’atmosphère tendait à refroidir.

Je suis restée là où tu es partie,

Pour m’accrocher à ton intérêt vain.

J’ai lâché — le déclic a retenti,

Dès le départ, la fin était dépeint.

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