Nostalgie
Je pense à toi, Nostalgie d'une magie,
Qui, à jamais gît dans mon faible esprit
Car abonné à la radio des voix passées
Je t'écoute sans cesse, que ça cesse c'est trop demander.
Prisonnière de mon âme, tu es infâme
Mais je ne peux rêver d'une autre femme
J'ai perdu les clefs et mes sens me blâment
J'agis à contresens, ma vie s'enflamme
Fin de l'incendie, toujours la même crasse
Dans la prison. Intacte sans tact tu restes
Enfermée, je prie pour que tu trépasses
Rien n'y fait, je suis pris et tu m'infectes.
Je t'oublie, enfin presque, je vais t'effacer
Je m'inscris dans les grandes halles des rencontres
Et je me rends compte que rien ne me plait
Pourtant l'étal de femmes était sans ombres
Tu inspires ma passion, je respire ton poison
Qui aspire mon inspiration, triste dévotion
Que j'expire chaque jour avec déraison
Voici la morale d'un amour sans concession.

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