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PAOLO

Ça fait un mois que nous sommes dans la baie de Iolmouth, et je jurerais que c’est la même satanée grappe de nuages qui s’agglutine au-dessus de nos têtes depuis le premier jour. Enfin, une grappe, c’est un euphémisme : un épais dégueulis de grisaille, une cotonnade intégrale, une boucherie nébuleuse ; je ne sais quoi inventer d’autre pour définir cette bouillie céleste qui nous met du plomb dans les voiles et dans les cœurs.

Ce n’est pas que je sois malheureux ici : cette terre et ses gens me passionnent. J’ai simplement besoin de soleil. C’est épidermique, irrépressible. C’est l’ombre noire au palpitant tableau de ce recoin de monde.

Je me rappelle très bien du jour de notre arrivée. Nous naviguions depuis une petite semaine et nos réserves en eau douce s’épuisaient rapidement – la faute aux infusions que Iouri préparait à toute heure du jour et de la nuit et qu’il buvait par citernes, c’est à peine exagéré. J’eus un peu de peine lorsque j’annonçai aux autres qu’il fallait gagner la terre pour faire le plein d’eau. A l’instar de l’alpiniste qui n’a aucune envie de redescendre du sommet une fois qu’il l’a atteint, c’était pour moi un arrache-coeur de quitter la mer. Il le fallait pourtant – satané Iouri ! – et nous nous mîmes à étudier les cartes pour choisir une destination et un mouillage.

Un peu plus au sud, il y avait cette grande baie ouverte sur la mer comme une bouche affamée, et dans laquelle des appendices de terre venaient même figurer les dents. Sur l’une d’entre elles, proche de la luette si l’on s’en tenait à cette analogie : Iolmouth. Reine invétérée de la baie, bourgade portuaire multi-centenaire aux quelques dix mille habitants. Des commerces, des bars réputés animés, des ruelles pavées, un port de plaisance : c’était plus qu’il n’en fallait pour nous convaincre de faire escale ici, sous prétexte de remplir quatre ou cinq bidons d’eau douce.

Pied à terre, je ne sais pourquoi, une certitude s’empara de moi dès la première seconde : nous ne repartirions pas. Pas tout de suite, du moins. Dans l’épaisseur mate de l’atmosphère ce matin-là, je sentis la promesse d’une histoire à venir, d’une aventure que nous tricoterions ici. Restait à savoir sous quelle forme.

NOUCHE

Il y avait à Iolmouth de ces architectures bancales et tarabiscotées… Toute la ville semblait n’être qu’un vaste échafaud auquel on aurait ajouté des étages au fil des années en faisant fi des lois de la physique et de la gravité. Résultat : le badaud flânait dans les ruelles avec au ventre la crainte qu’une brise ne se levât et fasse écrouler ce gigantesque château de cartes. Et pourtant. Ça tenait bon. A se demander si tout ceci n’avait pas été conçu de guingois tout exprès ; la bonne vieille fable du chêne que le vent déracine tandis que le roseau, frêle et souple, se couche, se tord et finalement survit.

Nous marchions pour la première fois dans les venelles tortueuses de Iolmouth et chacun y voyait ce qui l’intéressait. Tandis que je m’étonnais, donc, de ces bâtis originaux, Paolo en bon lettreux faisait halte à chaque panneau explicatif et s’instruisait des différents épisodes de l’histoire de la ville. Mia marchait devant et s’imprégnait avec avidité de chaque visage qu’elle croisait. Quant à Iouri...

- Hé, j’ai une petite dalle, moi, glapit notre blondinet d’un faux ton plaintif tandis que nous dépassions une énième boulangerie.

Iouri était un bon vivant, et avait un respect trop profond de son estomac pour tolérer qu’il restât vide bien longtemps. Nous revînmes sur nos pas.

L’enseigne colorée était écrite en taélique, la langue parlée par les tribus nomades à l’origine du peuplement de la baie. Plus personne ne le pratiquait guère, nous aurions tout le temps de nous en rendre compte dans les semaines à venir, mais le dialecte était l’un des étendards de l’identité locale, et un élément fort de fierté patriotique. Passées ces considérations linguistiques, une chose était sûre : ça sentait bon le pain chaud, les céréales torréfiées et les oignons frits.

C’est en entrant dans l’échoppe, à l’initiative de Iouri, que nous entendîmes parler pour la première fois des noix d’eau.

MIA

La boulangère, elle avait de ces yeux, je ne vous dis pas ! Un brun doré qui éclaboussait tout de lumière. Son regard, c’était du soleil. Boudinée dans son tablier vert pomme, elle avait une belle bouche charnue que venaient tourmenter quelques mèches châtain échappées de son chignon.

Quand elle a vu nos vestes croûtées de sel, elle a gloussé de ravissement.

- Vous alors, d’où donc que vous venez ? C’est arrivé par la mer, ça, ou serait-ce que j’me trompe ?

- Non madame tu ne te trompes pas, qu’il avait dit Iouri avec son beau sourire charmeur.

La conversation habituelle : qui êtes-vous, que faites-vous là, où allez-vous, et qu’ça vous plaît par ici ? Madame mangeait ses mots, j’adorais ce parler tranché.

On avait papoté en commandant des pastrés, un truc bien d’ici fourré d’une pâte de légumes qui dégoulinait d’huile et qui craquait sous la dent. A tomber par terre. Et puis Nouche avait montré du doigt un drôle de paquet accroché à l’angle du mur, un genre de pelote de gros pruneaux bruns.

- Mais ça, ma fille, c’est des noix d’eau ! avait expliqué Niotte (elle s’appelait Niotte) en prenant une posture d’indignation, petits poings dodus sur ses hanches, l’air de dire : pas possible que vous ayez pas su d’ça ? Paolo avait hoché la tête d’un air entendu – toujours une longueur d’avance sur nous, celui-là. Il avait du lire quelque chose là-dessus avant que nous choisissions de débarquer ici.

Notre interlocutrice s’était fait un devoir de tout nous raconter par le menu. Les noix d’eau, c’était le fruit endémique de la baie. En y repensant, il me semblait bien avoir lu deux trois scribouilleries à ce sujet dans le pilote côtier, mais les histoires de bouffe, ça n’avait jamais trop retenu mon attention (l’alcool en revanche levait chez moi un intérêt beaucoup plus vif). Les noix avaient colonisé la baie quelques siècles auparavant. On n’avait jamais trop su pourquoi ici et pas ailleurs ; une histoire de courants de fond, d’écosystème marin, enfin, des choses qui m’échappent. Le fait est qu’elles étaient là, ces noix, et que depuis la nuit des temps ou pas bien longtemps après les gens d’ici en avaient fait commerce sur tout le continent.

- Vous comprenez, à une époque, nous autres, on n’avait qu’ça, avait dit Niotte toute fière comme si c’était elle qui les avait pondues. Elles ont l’air toutes ridées, pas bonnes à croquer, mais faut pas se fier : les noix d’eau c’est l’or du coin, j’vous assure, et ça a une saveur que ça vous ferait fondre n’importe qui.

Joignant le geste à la parole, elle avait décroché quatre fruits du peloton et nous en avait offert un à chacun. A la première croque j’avais cru défaillir tellement que c’était bon. La chair était molle et grumeleuse, ça s’étalait sur la langue et ça n’en dégageait plus ; on avait l’impression de manger du nuage dilaté sucré. Ça goûtait le miel, l’amande, l’épice, le kaki et la framboise. Tout ça à la fois.

Niotte avait eu l’air contente de son petit effet et nous avait dit de revenir demain, qu’elle en aurait tout un cageot qu’allait arriver et qu’elle en ferait des tartes – les meilleures de Iolmouth.

On avait quitté la boutique en embrassant ses deux bonnes joues roses chacun son tour ; c’est qu’elle donnait envie de lui conter amitié, la friponne. Aucun d’entre nous ne se doutait encore que les fruits que l’on venait de découvrir allaient entrer dans nos vies par la grande porte.

IOURI

Les escales, vous savez comment c’est : on commence par se dire que trois ou quatre jours feront l’affaire, et on finit par rester un mois. La bière aidant, les rencontres également, nous prîmes rapidement nos petites habitudes dans la baie.

Depuis notre mouillage, nous avions vue sur une plage où venaient mourir des vagues lasses de leur long voyage. Derrière, Iolmouth paraissait montée sur échasses et égrenait ses baraques bariolées jusqu’à flanc de colline. C’était un fatras emmêlé de pignons croulants aux couleurs pastels, noués par un réseau de ruelles au pavé écru et patiné. Notre panorama quotidien, dont j’étais persuadé d’avoir fait le tour : tout cela me paraissait déjà terriblement familier.

Je ne remarquai la zone de moisson que le troisième jour. Curieux comme l’œil se réfugie parfois dans un recoin de paysage et, fidèle à sa planche, se refuse à aller voir ailleurs. C’était pourtant juste là, sous mon nez depuis tout ce temps.

Ce matin-là, comme toujours, je m’étais levé bien avant les autres. Que faire, seul et abandonné de tous dans une barcasse sans possibilité de fuite ? J’avais englouti trois petits déjeuners à un quart d’heure d’intervalle pour tromper mon ennui. Le soleil se levait à peine derrière l’écran de nuages, et moi j’avais déjà saboté ma journée en me fardant de toute cette bouffe ! Plein comme une outre, souffrant de l’abdomen, j’étais allé m’avachir sur le pont du Tupaco, attendant la mort avec mélancolie. Et là, apparition suprême, révélation oculaire : je les vis.

Tous ces bateaux, à l’ouest de la ville. Bien proches de la côte mais l’air très affairés à une tâche mystérieuse. Leurs bras mécaniques fouillaient dans l’eau et ressortaient de pleines pelletées de… eh bien, ce qu’ils exhumaient m’était tout à fait invisible, à cette distance. J’oubliai instantanément mon ballonnement pour m’emparer des jumelles, lesquelles ne me furent pas d’une grande utilité. Je pus tout juste déchiffrer le nom du plus grand de tous les bateaux : le Babilleur.

Un peu désuet comme nom, pour un chef de flotte. Enfin.

- Hé, Pao, vise un peu ça ! m’exclamai-je, oubliant que mon capitaine et ami était présentement très occupé à ronfler en consacrant son oreiller d’un délicat filet de bave.

Mon appel fut entendu. Paolo, par déformation capitainesque, était programmé pour s’éveiller au moindre bruit qui sortait de l’ordinaire. Je le vis passer la tête par la porte à glissière en grommelant.

- Mmmouais ?

Je m’en serais presque voulu de réveiller ainsi un honnête roupilleur si je n’avais pas été persuadé d’avoir fait une découverte géniale et capitale. Sans mot dire, je lui tendis les jumelles et lui indiquai du doigt le chantier flottant.

- A mon humble avis, discourus-je, ce sont des navires militaires qui creusent un abri sous-marin en prévision de la prochaine guerre continentale, tout ceci dans le but de mettre les habitants à la baie à l’abri. Ainsi, lorsque le conflit meurtrier aura pris fin, Iolmouth sera la seule survivante et elle dominera le monde !

Paolo ne fit même pas mine de rire à ma plaisanterie (qui n’en était peut-être pas une, que pouvais-je en savoir?). Ce type était parfois d’un ennui abyssal...

- Je ne crois pas qu’ils creusent, marmonna-t-il en me rendant les jumelles après avoir étudié un moment la situation. Ou du moins : si, ils creusent, mais pour une raison que j’ignore ils rebalancent tout à la mer après.. .

En effet, de ce que l’on pouvait en voir depuis le Tupaco, les énormes pelleteuses rejetaient régulièrement à l’eau ce qu’elles venaient de lui arracher. Un non-sens total. Quelle était alors la finalité de cet étrange ballet mécanique ?

Éludant la question, nous nous attelâmes à la préparation du quatrième petit déjeuner. Fort heureusement, Nouche et Mia s’éveillèrent bientôt et absorbèrent une grande partie du porridge aux pommes, sans quoi je ne donnais pas cher de mon corps martyrisé.

Le mystérieux chantier était cependant resté à l’esprit de chacun et ce fut Niotte, encore, qui leva le voile sur nos doutes.

NOUCHE

Un monument d’allégresse et de bonne volonté, Niotte. Depuis notre arrivée, pas un jour ne s’était écoulé sans que nous fassions escale dans sa petite boutique du coin de la rue du Delta. A chaque fois que nous entrions en faisant tinter la clochette de bronze, Niotte gloussait et s’exclamait avec un plaisir évident : « Ah ! Voilà mes mat’lots ! ». Et, pour nous accueillir, toujours la même posture : elle calait ses poings sur ses hanches et bombait sa lourde poitrine. De cette seule image, j’aurais volontiers fait un tableau si j’avais su peindre. Je l’aurais intitulé : « Niotte-la-bonté ». Sous ses airs de matronne en puissance, elle transpirait toute la douceur du monde, elle était tout miel et tout caramel. Un amour de femme.

Nous étions ses matelots, elle était not’ boulangère. Des heures s’écoulaient parfois chez elle dans des effusions de pastrés, de tartes aux noix d’eau et autres croissanteries.

- T’as l’air fatiguée, Niotte, s’inquiéta Iouri un jour que nous étions accoudés au comptoir.

Ses yeux étaient tirés et ses joues moins roses qu’à l’accoutumée.

- Non pas, avait-elle rétorqué. J’ai veillé plus tard que l’habituel, c’est que mon racleur de bonhomme a débauché à pas d’heure. Mais il en faut plus que ça pour m’aplatir, je vous assure que j’ai ma pleine forme !

Sa frimousse effarouchée à l’idée qu’on pût la suspecter de faiblesse nous fit rire.

- T’inquiète pas, on sait bien que tu es fidèle à la vie ! fit Iouri en souriant. Et il fait quoi, ton mari ?

- Ben, comme je vous le dis, il est racleur.

Aucun d’entre nous ne connaissait la signification de ce mot, pas même Paolo. Prise d’une intuition soudaine, je supposai :

- Il travaille sur les bateaux du fond de la baie ? Les pelleteuses ?

- Ça même !

- Et qu’est-ce qu’ils font, exactement ? demanda Paolo avide d’élucider le mystère, que nous aurions pu résoudre bien plus tôt si nous nous étions donné la peine.

- Eh bé, vous croyez qu’elles sortent d’où, les noix d’eau ? Faut bien qu’y’en ait qui aillent les chercher là où elles sont, tiens ! C’est les racleurs qui nous les pêchent.

- Mais pourquoi est-ce que vous les appelez comme ça ? m’enquis-je à mon tour.

- Parce que c’est ce que font les machines. Les pelles, elles raclent les fonds à marée basse, elles lèvent tout un tas de caillasses que les gars sur le pont trient. Une fois qu’ils ont sorti les noix, ils rejettent le gravier pis ils vont racler ailleurs. Ils font des rotations entre les treize, quatorze zones de culture qu’y a dans la baie. C’est pas un boulot facile, ça non, et puis ça fait pas du bien aux fonds marins qu’on vienne les gratter comme ça. Mais faut bien vivre, hein.

Elle marqua une pause, puis se remit à glousser.

- J’ai bien essayé une fois de travailler avec mon Adrio, l’est venu m’aider à la boutique, mais j’vous dis moi qu’il vaut mieux qu’il soit là-bas sur son bateau et qu’on se voie que le soir venu, sinon ça fait long qu’on s’entendrait plus.

Elle avait un beau rire qui faisait tout trembler sous son tablier. Tandis qu’elle s’exclamait au sujet de son cher et tendre, Iouri et moi nous nous étions regardés d’un air entendu. Nous avions notre réponse. En fin de compte, même ici, dans cette baie qui semblait à l’écart de tout et épargnée par la marche du monde, on pratiquait un genre tout particulier de pêche industrielle.

PAOLO

Pietro, tenancier du bar du Grand Large au poil fourni et grisonnant, se tenait de l’autre côté du comptoir, agrippé à sa choppe comme si sa vie en dépendait. Avec l’accent chantant d’ici, il racontait. Sa main libre dansait autour de son corps pour mieux nous figurer l’histoire de la baie.

- Faut voir qu’ici, on a toujours bossé dur, et de tout temps, que j’vous dis ! s’exclamait-il en jetant son bras par-dessus sa tête, comme un orateur, un militant, un indigné. Vous avez pas idée du toutim que c’était avant. A l’époque que je vous raconte, toute la baie vivotait sur le fond de commerce que vous avez su : les noix d’eau. On vous exportait ça de partout sur le continent. Sauf qu’il fallait payer le prix fort, le prix du corps. Les cueilleurs de noix, ils plongeaient en apnée. Les meilleurs tenaient jusqu’à dix minutes, que vous vous rendez compte ! Ils s’engloutissaient comme ça toute la sainte journée avec leur filet de pacotille pis ils remontaient les fruits. Pis ça partait comme des petits pains après. C’était même un peu du folklore aussi, y a du monde qui venait de loin pour voir ça, comment ils vivaient dessous la flotte, les gars.

Allez pas croire que c’était toujours joli joli. La baie, elle doit encore être toute pleine des cadavres de ceux qui sont pas remontés. Mais au moins, ben on les vendait bon prix, nos noix. Puis y a une cinquantaine de ça, la Noccio Corp est arrivée avec ses engins. Une vraie usine flottante : ce qu’un plongeur remontait en une journée, le bateau de la Corp te le sortait en une heure ! Même qu’ils se sont mis à les cultiver, les noix, qu’avant ça elles avaient toujours poussé là où elles le voulaient. Bref, tout un bazar d’industrie qu’a embauché à tour de bras pendant des années. Ça grossissait, ça grossissait, il y avait de plus en plus de bateaux racleurs et de moins en moins de plongeurs. A quoi bon aller se tuer sous l’eau quand y en a d’autres qui font le boulot avec de la machinerie, hein ? Et puis, la Corp, ils la vendaient pas cher la tresse de noix. Leurs prix défiaient toute concurrence. Les apnéistes, ils ont bien du s’adapter et y en a pas mal d’entre eux qu’ont fini par devenir racleurs à leur tour. Ça fait bien quarante qu’y a plus de plongeurs ici et que ces saloperies de rafiots de la Corp nous bousillent nos côtes. Parce qu’à force de brasser du caillou et de casser de la pierraille, les littoraux s’affaissent. Tout s’effrite petit à petit et part à la mer.

Pietro avait avalé une longue goulée de bière avant de reposer rageusement sa pinte sur le comptoir. Il avait de la mousse plein la moustache lorsqu’il ajouta :

- M’enfin, que voulez-vous qu’on y fasse, nous autres.

Nous avions quitté le Grand Large au milieu de la nuit, gentiment ivres et résolument troublés par cette histoire.

Dans la Coquille, entre deux coups de rame, alors que nous n’étions plus qu’à une dizaine de mètres du Tupaco où nous attendaient nos lits, Nouche soudain avait brisé le silence.

- Et pourquoi on plongerait pas, nous ?

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