Être à peine
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J'étais
Amorphe, et l'On criait
« À mort, félon, qui riait
L'amour, fêlons Kyrie
Et haïssons. »
La cigarette
Au bout de mon doigt
Crépitait
D'impatience
Se portait à ma bouche
Et sa lueur douce
Me suffoquait ;
Je hoquetais
En mon malheur tousse,
Emporté jusqu'à la souche
D'une pas-science
Décrépite, ai-je
Au bout du compte le droit
De fumer cette cigarette ?
« Non ! » crie l'On
Tyran, ses vapeurs vous tueront,
Allons, tirons un trait sur le taureau
Et sur votre triste tranquillisant et nous aurons
Vie et viande ce soir, et nous saurons
Alors que vous êtes doué de raison.
Pareilles paroles,
Viles et paresseuses,
Par essence merveilleuses,
Ne peuvent pas rester
Sans raison
Alors,
Sans raison
Je pris le parti
De cracher le mégot
Sur l'Om et sur Le l'On.
Le 13/03/2022
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