Le livre se tait mais le murmure, lui, continue.

Les touches se sont tues, mais leur murmure persiste. Car écrire sans papier, c’est laisser les mots vivre ailleurs dans le souffle, dans le silence, dans le corps. Ecrire ne dépend pas du papier, ni de l’encre. C’est un mouvement intérieur, une vibration discrète, une façon de regarder le monde avec des mots invisibles.Même quand les phrases cessent de s’aligner, l’écriture reste là dans une pensée fugace, dans un regard posé autrement, dans une émotion qu’on laisse vivre sans la nommer.Ce silence n’est pas un vide. C’est un appel. À écouter ce qui frémit encore, à écrire autrement, avec le souffle, avec le corps, avec le cœur.Le texte s’éloigne. Mais toi, tu peux rester à l’écoute.Car le murmure ne s’arrête jamais.

Et maintenant, le silence

Il y a un moment où les mots cessent d’expliquer. Où ils ne cherchent plus à convaincre, ni à embellir. Ils se déposent, simplement. Comme une main qui se retire sans bruit.Le silence n’est pas une absence. C’est un espace. Celui où le lecteur respire, où le texte s’efface doucement, pour laisser place à ce qui tremble encore, mais ne demande plus à être dit.Ce livre s’est écrit sans papier, mais avec le souffle. Chaque chapitre est une touche, chaque silence un murmure. Merci d’avoir écouté.