Chapitre 23 écrit par Hervelaine

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Chapitre 23 écrit par Hervelaine

« Où suis-je ? Que m’est-il donc arrivée ? »
Dans la petite pièce où elle se découvrait, Alix parvint à se lever malgré la douleur qui lui tenaillait le poignet. Cette douleur inattendue lui rappela qu’elle se trouvait dans un taxi lorsque celui-ci s’était volontairement encastré dans une boutique de chaussures sur le boulevard Saint-Michel.
Reprenant peu à peu ses esprits, elle déroula le film qui s’était joué juste avant et au moment de l’accident.
Ainsi, elle se souvenait qu’elle échangeait quelques mots aimables avec la conductrice qui se prétendait de son bord politique, car elle l’avait reconnue, avait-elle affirmé, lorsque le taxi avait changé soudainement de direction, montant sur le trottoir et évitant des promeneurs, pour aller se fracasser vers cette malheureuse boutique. Le choc avait été particulièrement violent.
La vitrine avait littéralement éclaté, distribuant les morceaux de verre sur le trottoir. Peu après, un un sauveteur était intervenu, ouvrant la portière de droite pour la sortir du véhicule.
Mauvaise pioche, car Alix avait vite compris que ce sauveteur n’en était pas un puisqu'il s'était assis à ses côtés pour lui entraver les poignets, tandis que la conductrice lui appliquait un mouchoir chloroformé au niveau de sa bouche et de son nez.
« Tout a dû se passer très précipitamment, je présume. Chacun était déjà à son poste pour me faire tomber dans un piège. »
Alix se leva de son lit. Elle s’aperçut qu’on l’avait déshabillée pour lui enfiler une sorte de tenue de sport et que ses pieds étaient nus. Près de la porte, d'apparence blindée, une paire de crocs lui était destinée pour éviter sa fuite. Une petite lucarne indiquait qu'il faisait jour que le temps était maussade.
« Impossible de fuir par cette fenêtre ni de courir avec ce type de sabots en plastique ! »
Prenant de l’assurance, elle arpenta la pièce et découvrit un petit réduit dans lequel se trouvaient un évier et un vulgaire seau de toilette. Elle repéra aussi, au-dessus de la porte, une caméra qui la surveillait.
« Pas de toilettes dignes de ce nom ? »
Ouvrant le robinet, elle eut envie de boire un peu de cette eau fraîche pour découvrir son goût.
« Mais qui donc avait eu l’audace de m’enfermer ici, dans ce lieu carrément sordide ? »
Dans son esprit, les ravisseurs pouvaient être nombreux, car chacun y avait des intérêts.
Profitant de son isolement, elle souhaita assurer un besoin naturel, devenu maintenant pressant. Baissant le pantalon, elle aperçut un large bandage au niveau de sa cuisse.
« J’ai donc été blessée dans l’accident… Qui m’a soignée ? Et si c’était un coup de José ? Cela pourrait être celui de Hodan aussi, à moins que Noémie Le Guen ait appris que je manigançais contre elle pour prendre la direction du parti… à moins que… »

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