Epilogue (Julia et Dina)
Absence
Tu t’en es aller depuis si longtemps mon imbécile de petit frère. Pas un appelle, pas une lettre, pas un message, pas un mot, tu es juste partit. Comme si tu n'as jamais été là, le pire est que la terre ose continue de tourner.
Je continue de bosser en voyant la mort tous les jours, tout en souriant. À côté je collectionne toujours les connards en espérant avec ferveur qu'ils changent.
Victoire est en couple avec Florentin, elle en est même tombée éperdument amoureuse. Arrêtant peu à peu ses activités de fille de joie, elle a trouvé un travail de serveuse tout aussi fatiguant que ses anciennes activités, mais moins dégradant.
Cependant tu la manques terriblement, à tel point qu'elle n'essaye même pas de le cacher, bien que ça n'a jamais été son genre de cacher son attachement pour toi, elle te le montrait juste à sa manière. Elle a beau rire, faire des sarcasmes, elle a une pointe de tristesse dans les yeux. Même son copain sent qu'il lui manque quelque chose, ou du moins quelqu'un pour compléter son bonheur.
À moi aussi tu manques, énormément même, absolument à vrai dire. Pas un jour ne passe, sans que je me demande où tu es ? Si tu t'y sens bien ? Si tu reviendras ?
Ça va faire plus d'un an que tu as disparu. Il y a quelque jour tu aurais eu 18ans et je n'étais même pas là pour te voir déprimai, te faire un câlin rempli de bonne intention, de joie et de tout mon amour.
J'aurai aimé que la terre s'arrête, que tu retournes et que le la vie revienne. Mais ça n'arrivera pas et je ne pense pas que tu aurais souhaité que ça arrive.
J'espère que tu es heureux, à l'endroit où tu te trouves, j'espère que là-bas il y a des gens qui t'aime au moins une et que tu l'aimes tout autant. J'espère que tu t'amuses bien, même si ça veut dire que tu ne reviendras jamais.
Ici il n'y a que misère et routine, il y a aussi ces gens qui t'aiment énormément mais ce n'est pas une vie pour toi. Tu as le cœur d'un voyageur, d'un aventurier, d'un poursuiveur du bonheur. Rester te construire une vie et travailler chaque jour pour un misérable salaire, payer des factures, t'aurais sans doute rendu fou, ou déprimé encore plus.
Dans le fond ce n'est pas une mauvaise chose que tu sois partit, bien que j'attende toujours ton retour.
Chers Marguerite
Ma très chère sœur,
J'ai mis du temps pour me dire que la vie continue, et j'ai toujours du mal à le reconnaitre. Bientôt deux mois que tu es partie, j'ai même pensé que tu étais morte, mais je n'ai pas envie d'y croire. Quand tout va mal, je me dis juste que tu dois être dans les bras de Noah éloigner de notre monde et de sa luxure à outrance. Cette pourriture et sa tristesse qui t'as souvent fait pété les plombs.
Au faites tes pseudos amis, ça va de mal en pis, elles ont tabassé les mauvaises personnes et certaines d'entre elles se sont faites poignardées, une en est mortes. Leurre cheffe continue de se prendre pour la reine du monde et essaye désespérément de se venger, même si je ne les aimai pas, je ne les souhaite pas ça.
Ton crétin de père n’a même pas remarqué ton absence, il travaille toujours dans son bureau. J'ai dû le voir une fois depuis ton départ pour essayer le dire que tu as disparu et pour le convaincre de lancer un avis de recherche. Enfin c'est déjà plus que mes parents, eux ça va bientôt faire deux ans que je ne les ai pas revus, je reçois juste de l'argent et des cartes postales de temps à autre. Il me parle souvent de toi dans le peu de mots, qu'ils m'envoient.
Ma petite amie m'a quitté et oui j'aime les filles, je ne te l’ai jamais dit par peur de me faire rejeter mais en y repensant, c'était stupide, t'aurais juste été heureuse pour moi. T'as raison cette Victoire est une fille superbe, une petite briseuse de cœur, mais c'est une fille très intéressante, un peu folle, très sadique, je crois que je l'aime encore.
Tu m'as souvent parlé d'elle et Noah avant ton départ, tu avais les yeux qui brillaient et moi je ne pouvais pas te dire que tu avais raison d'admiré ces deux-là. Malheureusement tu n'as jamais pu voir la paire de vieux cochons que ces ceux-là formés, je peux te dire que ça valait le détour et quelque rire, beaucoup même.
À part ça rien de nouveau ici, que tristesse et solitude. Je me suis enfin acheté ma moto, après deux ans à travailler comme cuisinière dans des caravanes, après les cours. Maintenant que je n’ai plus d’économie à faire, je vais pouvoir arrêter de prendre l’argent de mes parents et déménager.
Je prends souvent mon bolide pour roulait sans savoir ou aller, mais une fois que je me suis éloigné de tout, je ne sais pas ou retournée car plus personne ne m'attend là-bas. Bien que je fini par retournée avec une certaine impatience, persuadée que tu es as la maison, en train d'essayer de cuisiner ou de vider tes alcools.
Mais tu n'y étais pas, tu es toujours loin d'ici, parfois je me sens si seul et j'aimerai tant que tu reviennes ma chère sœur. Alors je t'en supplie retourne, ne serai ce que pour me faire savoir que tu es en vie.
Cette lettre ne vaut pas un clou, de toute façon, je ne savais même pas ou l'envoyée, j'ai plus de chance de te retrouver en prenant ma moto et en roulant jusqu'à l'aube. D'ailleurs c'est ce que je fais faire, prend soin d'elle. Chère sœur tu me manques tellement avec le temps ça ne s'arrange pas au contraire.
Dina
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