Chapitre 12 : Héros du royaume (1/2)

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JAEKA

J’étais totalement figée. Ce cri épouvantable avait surgi de la nuit noire et sauvage, glaçant notre sang. La fin approchait… Toute cette ascension, toutes ces épreuves allaient s’achever dans la souffrance et la mort. À moins que…

Mon Erak se dressait contre la menace approchante. Notre chef nous préservait du mal.

Mon poignard manqua de glisser de mes mains, mon regard se perdit dans les prémices de la panique et mes certitudes s’envolèrent. Me protéger, rejoindre mes alliés dans la lutte, mais comment ? Mon corps frissonnait en continu, m’ankylosant dans cette caverne où quiétude et impavidité étaient des vestiges du passé. Pitié, pas maintenant, pas encore… Il ne s’agissait pas d’un rêve ni d’une vision trop fugace pour s’ancrer en nous. Des alliés s’armèrent, se regroupèrent près de l’entrée, d’autres sentirent les tressaillements parcourir leur échine. J’étais insignifiante par rapport à eux… Une faible maréchale, incapable de se protéger…

Ralaia fut la première à scruter les alentours, bientôt rejointe par Elmaril, la main sur la hampe et la mine atrabilaire. La présence hostile nous effleurait, transperçant l’obscurité, répandant une mélodie macabre. Nul besoin d’une vue nocturne pour s’en aviser.

— Rassemblez vos affaires, vite ! enjoignit Erak. Nous ne pouvons pas rester ici !

— Nous allons fuir l’ennemi ? maugréa Gurthis. Nous ne sommes pas des lâches !

— Si tu veux mourir, blasonna Arzalam, fais comme tu l’entends, soldat. Vivre et explorer, n’est-ce pas ce que nous souhaitions ?

Le hurlement du monstre résonna de plus belle.

Il n’y eut pas d’autres protestations. Mon mari avait dicté un ordre clair : la survie ne dépendait que de nous. Je ne bougeai toujours pas… La mort me happerait à force d’être paralysée, telle une âme perdue inapte à s’insuffler un peu de courage. Survivre, résister, se battre envers et contre tout, c’était ce que je devais accomplir, ce pourquoi j’avais accepté de m’engager. Je me relevai péniblement et m’immergeai dans l’urgence.

Margolyn, Stenn, Jyla et Arzalam replièrent les duvets et préparèrent les chevaux avec promptitude. Nous devions fuir avec une lourde charge, déguerpir pour vivre plus longtemps… Mais je ne me sentais pas prête. Mon cœur battait à un rythme immodéré à mesure que mes tremblements s’intensifiaient. Il me fallait l’admettre : j’étais un poids pour le groupe. Jadis, mon statut d’écuyère m’avait permis d’explorer les confins de l’Ertinie, aux côtés de ce vaillant guerrier qu’était Erak. Naguère, oui, mais plus aujourd’hui…

— Tante Jaeka ! appela Bramil, secouant mon épaule. On ne doit pas rester là ! Il faut décamper !

Je m’égarais dans mes pensées au pire moment… Mon neveu m’exhortait, un vif éclat luisant dans ses yeux, son bras gauche portant l’espoir de pourfendre l’envahisseur. L’espoir… Si je le perdais, plus rien ne me maintiendrait en vie.

Une silhouette au loin… Même sans apercevoir clairement la créature, nous remarquâmes toute la férocité qu’elle dégageât. Nos plus sombres cauchemars se déployaient devant nous…

— C’est un Kaenum ? demanda Elmaril, incertaine.

— Il y ressemble, répondit Ralaia, mais il m’a l’air plus monstrueux encore. D’ici, je peux tenter de l’abattre.

Neutraliser cette créature, cette idée se serait révélée raisonnable si la réalité ne décevait pas aussi souvent… Ralaia tira une flèche avec grande précision, mais le projectile ne fit que ricocher sur le pelage de la créature. Comment pouvait-elle être aussi résistante ? Au-delà des exploits humains, en-deçà de nos erreurs, ce monstre traversait Temrick à lui seul, comme un maître pernicieux de cette frontière. Nous écarquillâmes les yeux faute de mieux et Ralaia grogna.

— Ce n’est pas un Kaenum comme les autres ! s’écria-t-elle, frustrée. Je crois que je n’aurais pas dû…

Des pensées laissées en suspens… Son attaque avait énervé le Kaenum, la fâcheuse conséquence d’une tentative désespérée. Il avait beau être seul, il nous clouait davantage sur la neige profonde que ses homologues. Loin de tout environnement familier, guidés par notre instinct, nos moyens se perdaient dans cette obscurité mitigée, en-dessous d’une kyrielle d’étoiles qu’aucune force ne savait altérer.

La fin s’éloignait… Ralaia, Gurthis et Elmaril, comme impulsés par un élan d’opiniâtreté, brandirent leur arme et firent face à l’engeance, tandis que la hache d’Erak semblait fendre les cieux noirâtres. Personne ne nous abandonnerait.

Le mastodonte frappa le sol de sa queue pointue. L’impact cisela la neige avant de se propager jusqu’à nous. Elmaril et Ralaia bondirent de biais, un réflexe intelligent au vu des circonstances : une secousse véhémente ébranla le renfoncement. Il fallait nous en extirper, et vite ! Faute de quoi la roche humide s’écroulerait sur nous, et alors…

— Quelle est cette créature ? fit Jyla, traînant un cheval à l’extérieur. C’est si irréaliste… Comment allons-nous l’affronter ?

— Tu devrais utiliser ta magie, proposa Margolyn. Elle ne peut pas résister à tout ! Tuez-la, s’il vous plaît !

— Nous ne pouvons pas ! rejeta Arzalam. À mon avis, ce doit être le chef de la meute.

— Quoi ? Par pitié, faites quelques chose ! Je ne veux pas mourir ! Pas ici !

— Attendez un peu, contesta Elmaril. Si c’est un chef de meute, pourquoi il est seul ? Il n’est pas censé chasser sans… De toute façon, on ne doit pas fuir. Il est sûrement plus rapide que nous.

— Arrête d’insister ! Nous n’avons aucune chance contre lui !

Une atrocité sans nom… Quoi qu’elle pût être, cette bête incarnait nos pires frayeurs. Mes alliés s’ingéniaient à trouver une solution pour s’en sortir alors que je me contentais de trembler… Au milieu de la nuit glaciale, au cœur de Temrick, notre destin se scellait. Nous étions faibles contre les fléaux engendrés par la folie. Dix voyageurs égarés près des sommets de l’Ertinie…

Erak se plaça devant nous et dégaina sa hache, ne laissant transparaître aucune peur. Et le Kaenum, si toutefois on pouvait le désigner ainsi, demeurait immobile… La bestialité s’alliait à la patience, un comportement semblable à aucun autre animal. Se jouait-il de nous ? C’était la preuve d’une intelligence développée… Une intelligence sadique… La manifestation des pires aspects de l’espèce humaine. Et pourtant, mon mari n’était pas effaré face à cette chose : il soulevait son arme avec bravoure.

— Nous ne pouvons pas l’affronter dans ces conditions…, déplora-t-il. Nous ne devons pas non plus nous exposer. La fuite est la seule solution !

Un second tremblement. La neige se dispersa localement pendant que nous cherchions une direction où fuir, le souffle coupé. Laquelle privilégier ? Nous retardions l’inévitable quoi qu’il arrive… Un sauvetage, Erak, c’était tout ce que nous souhaitions… Affermi dans sa résolution, il prit sa décision sans réfléchir, il nous mena le long de la pente à notre gauche. Peut-être s’agissait-il de la voie salvatrice, celle qui nous permettrait de semer le Kaenum. Existait-il encore un peu de mansuétude en ce bas monde ? J’en doutais…

Ralaia et Arzalam s’emparèrent des brides de nos chevaux destinés à fuir sans être chevauchés. Au moment où nous abandonnâmes notre refuge, ils se positionnèrent de part et d’autre de notre compagnie. Gurthis ferma la marche, contenant sa soif de combat. Batailler, en découdre avec la créature… C’était inévitable. Les répercussions risquaient de ne pas nous plaire…

Chanirra et Lisadar, les équidés favoris de Kenda et Corin, ne cédaient pas à la panique. Eux aussi méritaient de survivre au terme du voyage… Mais Temrick avait tendance à annihiler nos espoirs. Si encore il en subsistait, enfouis au fond de nous, alimentant notre corps, circulant dans nos jambes frémissantes, jaillissant dans nos inspirations saccadées… Il existait un terme à chemin semé d’embûches… Il se situait trop loin.

Nous sprintâmes rapidement en dépit des conditions défavorables. Nos bottes s’enfonçaient dans la neige, le poids de nos affaires nous ralentissait et le froid altérait la fluidité de nos mouvements. De surcroît, nos limites nous rattrapèrent bien vite : Margolyn et Stenn peinaient déjà à tenir le rythme Je m’autorisai un coup d’œil à l’arrière, de crainte que le Kaenum nous rattrapât... Et c’était le cas.

Le Kaenum nous pourchassait sur ses quatre pattes. Sa vigueur lui permettait de se déplacer à vélocité élevée : il réduisait drastiquement la distance qui nous séparait. Quelles capacités hors normes… Sa grande portée et son habileté extraordinaire lui assuraient la possibilité de nous faucher à tout moment.

— Il ne doit pas nous rattraper ! hurla Erak. Courez ! Ne vous arrêtez surtout pas !

Régulièrement, il vérifiait notre état. Il tâtonnait encore sur sa position, cherchant à nous protéger de tous les côtés. Des choix difficiles se succédaient pour lui et notre hâte imposée l’interdisait de gamberger. Erak était le héros du royaume : il ne faiblirait jamais contre les impasses. Courage…

Détaler aussi longtemps nous coûta notre endurance. Nous nous essoufflâmes, glissant, traînant nos jambes comme des poids écrasants. Jamais les minutes ne nous avaient parues aussi interminables. Garder la cadence, mais comment ? Pour comble de malheur, nous empruntions un chemin dangereux : la déclive s’inclinait graduellement tout en se bosselant et le névé devint impraticable. Cette complication réduisait nos possibilités de survie... Dans un premier temps, nous conservâmes notre équilibre, puis nous fîmes face à la grandeur de Temrick.

En d’autres circonstances, ces pics revêtus de blanc nous auraient subjugués par leur immuabilité. La céleste étalait ces merveilles lumineuses qu’étaient les étoiles, brillant d’une magnitude inouïe. Devant nous se dressait un panorama fantastique, quel dommage d’être dans l’impossibilité de le contempler… J’ouvris grand les yeux et me perdis dans la fascination. Waouh…

Quelle erreur… Cette absence, même courte, eut raison de ma prudence. Je trébuchai sur une pierre et chutai sur quelques mètres. Oh non, la neige s’agglutinait sur ma veste alors que j’essayais de me rattraper. Impardonnable…

Un crissement puis un nouveau hurlement… L’ensemble des montagnes subissait-elle les secousses ? Vite, une pierre où m’agripper ! Une main salvatrice fut tendue vers moi : Erak me secourait. Merci… Merci d’être là pour moi.

Lorsqu’il me redressa, j’étais toute couverte de neige. Je devais me relever, observer les alentours.... Mes compagnons ralentirent, l’hésitation les incitait à redoubler de prudence. Nous étions divisés : atteindre le contrebas ne nous suffisait pas, il fallait également éviter les chutes. Pourvu que la mienne servît d’exemple à ne pas suivre…

— Sois forte, conseilla Erak. Nous n’en avons pas terminé.

Il tapota mon épaule, écarta sa hache et amena son regard perçant vers le haut. Nous déglutîmes devant la preuve de notre faiblesse : le Kaenum se rapprochait. Sa rapidité, sa robustesse, son hideur… À tout cela se cumulait son attitude anormale, plus proche de l’être humain que de l’animal. Des frissons m’envahirent tandis que notre fier meneur entreprenait de remonter. Étais-je condamnée à rester derrière lui, simple témoin de ses exploits innommables ?

— Rejoignez la pente opposée ! héla-t-il, brandissant son arme. Nous ne pouvons pas nous protéger de lui ici, nous glissons trop !

Cette bête était intelligente.... Elle n’obéissait pas seulement à ses instincts : elle réfléchissait sur les méthodes à employer, s’amusait avec nos émotions, attendait avant de fondre sur nous et de nous dilacérer en morceaux de chair et d’os. Des proies fragiles, voilà ce que nous étions à ses yeux. Nous ne pouvions pas concilier circonspection et rapidité : je savais pertinemment l’attitude que mes camarades allaient prioriser et je ne me différenciais guère d’eux.

Aucun pas de travers… Je n’étais pas la plus exposée, aussi m’assurai-je de la sécurité de mes pairs. Comment allaient-ils ? Bramil et Jyla s’inquiétaient trop pour tout le monde, y compris les chevaux, ils constituaient des cibles pour le Kaenum...

— Attention ! prévint mon neveu. Le terrain n’est pas stable !

Il ne parlait pas seulement des tremblements. Par endroits, la neige glissait sur les rochers, ce qui risquait de provoquer une avalanche, fût-elle locale. Bien que nous fussions victimes des caprices de la nature, nous nous démenions pour nous en extraire. Le contrebas de la pente représentait… une aubaine ! Si toutefois le dénivelé de certains versants aux alentours ne trahissait pas la présence d’un précipice. Un glissement de trop et… mieux valait ne pas l’imaginer.

Stenn faillit dégringoler, mais Elmaril le rattrapa juste à temps, un sauvetage qui lui fit perdre son sac. Crachant sur les valeurs matérialistes, la guerrière se fichait de la disparition de quelques-unes de ses affaires. Puis ce fut le tour de Margolyn, et la pauvre eut encore moins de chance que l’érudit, puisqu’elle roula sur tout le bas de la déclive. Ralaia abandonna son cheval et partit sa rescousse. Qu’elle fût pardonnée, on estimait les vies humaines supérieures aux animaux, et mon jugement serait inopportun, moi qui étais éloignée pour tenter quoi que ce fût.

À l’ultime moment, elle plongea vers l’avant et glissa à plat ventre, la neige tâchant ses franges. Margolyn subissait la frayeur de sa vie au bord du gouffre que représentait l’ubac : ses jambes oscillaient au-dessus du vide et sa vie dépendait entièrement de la tireuse. Destin, pas de mort, elle n’apportait de bien à personne…

— Remonte-moi ! supplia-t-elle. Je suis désolée pour ce que j’ai dit sur les chevaux, je retire tout ! Par pitié, ne me laisse pas là !

— Je ne vais pas t’abandonner ! rassura Ralaia, harassée par ses efforts. Je suis une soldate, il est mon devoir de protéger les citoyens, même ceux que je n’aime pas !

L’archère délivrait un message très optimiste avec le geste en concordance. Sa main tendue symbolisait l’expectative de traverser cette rude nuit : elle remonta la guérisseuse de toutes ses forces. Elle était sauvée ! Quel soulagement…

De retour au sol, Margolyn se précipita vers une zone sûre, remerciant succinctement sa sauveuse. Ralaia se conforma au choix de la guérisseuse, mais de l’hésitation se lisait dans son regard. Depuis le contrebas enfin rejoint, elle disposait d’un bon angle de vue sur les événements. Son expression renfrognée fut une meilleure indicatrice que n’importe quelle parole.

Lisadar ne pouvait pas être laissé seul ! Nous pouvions sauver tout le monde, j’en étais persuadée… Je saisis ses rênes à quelques mètres du précipice. Il s’arrêta tranquillement alors que la magie l’altérait toujours, Chanirra cessant de trottiner en même temps. Un brusque phénomène… et inexplicable par surcroît, sinon par la magie. Au milieu de la pente, Arzalam l’avait arrêtée pour sonder le décor. Quelle attitude incompréhensible… qui méritait pourtant des remerciements.

Encore fallait-il que nous fussions sauvés… Lisadar menaçait de décamper : visiblement, l’effet du sort s’estompait, et il en était de même pour Chanirra. Arzalam la maintenait sur place tant bien que mal, mais en agissant ainsi, il se mettait en danger. Le Kaenum nous menaçait tous, peu importait notre emplacement.

Gurthis s’arrêta aussi brutalement. Là, il s’empara de son espadon et lança un grognement à l’intention de la bête, rempart contre la créature à lui seul. Mais même le plus intrépide des militaires, celui qui se targuait d’avoir remporté mille guerres, ne savait triompher aisément de l’inconnu.

Nul n’en était capable.

— Arrête ! commanda Erak. Tu ne peux pas l’affronter ici !

— J’en ai marre de fuir ! contesta Gurthis. Je veux aussi accomplir mon devoir de soldat !

Gurthis face au Kaenum, protégeant Jyla et Bramil. Encore qu’ils ne consentaient pas trop à la détermination du vétéran… Entêté qu’il était, aucune désapprobation ne pouvait l’arrêter : il se retourna et revint vers le monstre. Tout était clair et limpide dans la lueur que reflétait l’épaisse neige : le Kaenum n’avait attendu que cela. Il ne broncha pas quand son adversaire abattit sa lame sur son torse et ce malgré la vibration qui s’ensuivit. Le métal se contenta d’effleurer son pelage. Glaçant… Gurthis ne put même pas esquiver la riposte. Les griffes se plantèrent sur son épaule droite, brisant sa spallière droite. Une gerbe de sang éclaboussa son visage, puis il bascula vers l’arrière, dévalant la pente sur son passage. Miséricorde, cette trace écarlate sur la neige… Gurthis avait survécu.

Mais il était entamé et se devait d’être traité. Proche du Kaenum, Arzalam enfourcha sa monture et descendit la déclive au galop. Erak accéléra le pas pour nous rejoindre pendant que Jyla appelait Margolyn par des signes. Gurthis venait de s’arrêter à ses pieds, recroquevillé sur lui-même, gesticulant et réfrénant sa géhenne. Un pas de plus et la fureur bestiale nous emportait… Qu’attendait-il ? Il nous accordait tout le temps nécessaire pour endurer ce moment… Pour assister au supplice du vieux soldat trop acharné pour renoncer. Mon neveu ignorait comment l’aider, ce fut donc la jeune femme qui l’examina.

— Gurthis est blessé ! s’alarma Jyla. Il a besoin de notre aide !

— Et qui va nous aider ? rétorqua la soigneuse. Ce monstre est juste devant nous !

— Ne t’occupe pas de moi, mage, maugréa Gurthis. Je n’ai pas besoin de ton aide, je peux encore me battre !

Une plaie béante à l’épaule ne le gênait pas… Il s’affaiblissait pourtant à vue d’œil : pour Ralaia, il était hors de question de le laisser péricliter. Elle fixa sévèrement Margolyn qui s’empressa aussitôt de s’occuper du blessé. Son sac brimbala avant de tomber à terre, puis elle se munit de son matériel médical et appliqua un bandage autour de la lésion. Gurthis râla derechef mais toléra l’intervention. Un autre hurlement déchirant…

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