93. Il fait chaud dans le hammam

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Liam

Ce matin, nous sommes de sortie. Tous emmitouflés dans nos gros manteaux, nous nous dirigeons vers le magasin pour louer des skis afin de profiter de cette belle journée qui s’annonce. La nuit a été courte pour moi, et j’avoue que je serais bien resté encore un peu au lit. Avec Sarah pour retrouver les sensations du début de soirée où nous avons réussi à nous retrouver seuls dans la salle de bain. J’ai profité que nos parents étaient en bas avec Jude pour m’introduire dans la pièce où elle était en train de se laver, sous la douche. Comme d’habitude, les orgasmes étaient au rendez-vous et j’ai pu à nouveau la combler en jouissant au fond d’elle. Intense, mais trop bref. Et après, avec la bonne idée de Vic de dormir dans le salon devant la cheminée, je n’ai pas osé sortir de ma chambre pour rejoindre Sarah et profiter à nouveau. J’ai beau avoir joui sous l’eau chaude il y a de ça pas si longtemps, je reste frustré.

Nous enfilons tous nos chaussures de ski et nous rendons sur les pistes. Jude a rarement été excitée comme ça et n’arrête pas de sautiller de l’un à l’autre malgré la neige et me tire par la manche.

— Dépêche-toi, Liam, je veux essayer ma luge ! J’ai trop peur mais ça va être trop bien !

— J’arrive, ne me bouscule pas !

Quand on arrive sur la petite colline où l’on peut faire de la luge, Daddy s’approche de moi.

— Eh les jeunes, si vous voulez, vous pouvez allez profiter des pistes et faire du ski plutôt que de passer votre journée à regarder la petite monter et descendre la colline. Moi, ça ne me dérange pas de rester avec Vic ici. Ça vous dit de vaquer à vos occupations et qu’on se retrouve vers quinze heures au chalet pour l’arrivée de la famille de Vic ?

— On n’était pas censé passer la journée en famille ? demandé-je, surpris.

— Vous avez l’air de bien vous entendre, tous les deux, ça fait plaisir à voir et on se disait avec la mère de Sarah que ça vous permettrait de passer des moments à deux pour apprendre à mieux vous connaître.

— Tu en penses quoi, Sarah ? Tu veux aller skier juste avec moi ou tu préfères rester avec les autres ?

— J’ai bien envie de descendre quelques pistes, moi. Pas toi ?

— Gravir des montagnes en ta compagnie est un plaisir, rétorqué-je, la voix pleine de sous-entendus. On fait comme ça, Daddy, et toi, Jude, sois sage ! On se retrouve après manger, d’accord ?

— D’accord, mais te casse pas une jambe, hein ? glousse ma sœur. Sarah, tu fais attention à Liam !

— Bien Madame ! rit Sarah. Elle rigole pas, ta frangine…

— Elle veut que tu t’occupes bien de moi, c’est tout. Allez, en route. Bon amusement à vous trois !

Nous nous éloignons et restons sages le temps de monter dans la télécabine où Sarah vient s’installer sur mes genoux avant d’enlacer mon cou.

— Eh bien, il était temps, indiqué-je avant de l’embrasser sans retenue. Je te propose de faire une petite descente et ensuite de retourner inaugurer le Hammam au chalet. Ça te va comme programme ?

— C’est très… Coquin, comme idée, Capitaine, pouffe-t-elle en déposant de petits baisers sur ma bouche. Je vote pour, évidemment !

— Si tu préfères, on redescend avec la cabine pour arriver directement au plat de résistance, hein !

— Oh non, une petite descente, quand même ! Tu as peur, c’est ça ?

— Moi, peur ? Jamais ! Panier après panier ! Mais si j’arrive en bas avant toi, c’est moi qui choisis quand tu as le droit de jouir tout à l’heure. Deal, Sweetie ?

En réalité, je ne suis pas très rassuré parce que j’ai skié deux fois dans ma vie auparavant. Mais Sarah m’a assuré que la piste que nous allions prendre était pour les débutants et que je n’avais pas à m’inquiéter.

— Certainement pas de deal, Capitaine ! J’hallucine, tu ne peux pas faire de deal là-dessus, je suis totalement contre, rit-elle.

— Madame est dure en affaires. Si c’est toi qui gagnes, je ferai tout ce que tu veux jusqu'au retour de nos parents. Deal, cette fois ?

— Très bien… Deal !

Elle ne lâche rien, ma Chérie, mais j’adore faire tous ces deals avec elle. Ils finissent souvent dans des extases qui nous apportent un tel plaisir que c’est difficile d’imaginer un futur sans. Nous nous retrouvons ainsi en haut de la piste et j’essaie de me rassurer en me disant que ce n’est pas si compliqué que ça. Sarah, quant à elle, n’a aucune difficulté et se lance déjà dans la descente, avant de s’arrêter quelques mètres en contrebas pour m’attendre alors que je m’exécute plus prudemment.

— Je crois que le deal ne va pas être à mon avantage, Sweetie, tu es une pro, toi !

— Je viens ici tous les ans, c’est pas bien difficile pour moi. Ça va ?

— Ça va, oui, dis-je en la dépassant pour me retrouver devant elle dans la descente.

Pendant quelques instants, nous ne nous disons rien mais je vois vite que je ne parviens pas à la distancer. Et c’est sans peine qu’elle accélère pour revenir à nouveau devant moi et terminer la descente en ma compagnie mais sans que je ne puisse tenter quoi que soit pour la rattraper.

— Bravo, Sweetie. Tu as gagné ! Haut la main ! Je m’incline.

— Crois-moi, garde tes forces, il va falloir que tu t’inclines, je confirme, me dit-elle d’une voix suave, le regard pétillant.

— Tout de suite ? demandé-je en défaisant mes skis.

— Tu plaisantes ? Dans la neige ? T’es dingue ! Dépêchons-nous de rentrer, plutôt.

J’espère, alors que je marche à ses côtés, que nos parents vont vraiment respecter leur programme et qu’ils ne vont pas débarquer à l’improviste au chalet, mais cette opportunité est trop intéressante pour que nous ne la saisissions pas, quel que soit le risque. Quand nous arrivons enfin au chalet et que je referme la porte derrière moi, je m’approche d’elle pour l’embrasser mais elle pose un doigt sur mon torse pour m’arrêter.

— C’est moi qui décide, non ? Un deal est un deal, Capitaine, à ce que je sache.

— Et tu ne veux pas un baiser ? demandé-je en prenant un air suppliant.

— Pas avec une combinaison de ski et des après-ski, non. Je veux un baiser et ton corps nu contre le mien… Tu vois le tableau ?

— Je vois, oui.

Je m’écarte un peu d’elle et, aussi sensuellement que possible, je retire ma combinaison en essayant d’onduler au fur et à mesure que je me dévêtis. Quand il ne me reste que mon boxer, c’est elle qui, impatiente, me l’enlève afin de révéler mon sexe nu et déjà bien bandé. Elle m’excite à me faire faire ce qu’elle veut.

— Bien, la première partie est faite, mais… Je suis un peu trop habillée, non ? sourit-elle en écartant les bras. Et ne traîne pas trop, parce que ça fait beaucoup de temps pour un baiser.

Elle a raison, j’ai un peu trainé sur la partie déshabillage, alors, la concernant, je ne me fais pas prier. Je lui retire chacune de ses couches de vêtements rapidement et fais apparaître sa belle silhouette élancée et ses courbes dont je ne me lasse pas. Quand je lui enlève sa culotte, je ne résiste pas à la tentation de lui lécher ses lèvres offertes et déjà trempées.

— Voilà, nous sommes nus tous les deux. Quel est le programme ? demandé-je d’une voix rendue rauque par le désir.

— Eh bien… Tu as le choix entre me faire jouir et me faire jouir. Au choix, sourit-elle en venant se coller contre moi. Tu crois que c’est envisageable ?

— Je pense que je vais prendre l’option un et l’option deux sera en bonus. Ça te va comme ça ?

Je la soulève dans mes bras et elle enroule immédiatement ses jambes autour de mes fesses. Je souris quand effectivement elle prend les choses en main et s’empale sur ma virilité qui n’attendait que ça. Nous retrouver ainsi imbriqués suffit presque à me faire jouir, mais ce n’est pas le deal. Le deal, c’est son plaisir à elle et je la plaque contre le mur tout en l’embrassant. Nos lèvres ne se quittent pas, nos langues font ce ballet qui est capable de nous rendre fou de désir. Je la prends avec vigueur et impatience, tellement ma frustration est importante, et je suis content de voir que le traitement est efficace quand elle pousse un gémissement qu’elle ne retient pas et que tout son corps se contracte contre moi.

— Est-ce que l’option un est atteinte ou Madame a des plaintes à formuler ?

— Non, non… C’est parfait. J’attends l’option deux avec impatience, Capitaine, me dit-elle en venant mordiller ma lèvre.

— L’option deux, dans le hammam, ça te va ?

— Deal, Chéri.

Je la repose par terre et la suis jusqu’à la petite pièce où elle lance le mécanisme qui fait la vapeur avant de s’installer sur une des deux banquettes qui s’y trouve. Je la positionne entre mes jambes et me mets à lui masser le dos, doucement. J’essaie de faire comme le kiné qui nous masse après nos matchs et mes grandes mains pétrissent son corps magnifique tandis que mon érection est posée comme par hasard entre ses fesses. Quand mes doigts entrent en contact avec la peau de son postérieur, elle se redresse et se cambre devant moi.

— Que désires-tu ? On dirait que tu as oublié que je devais t’obéir…

— Non, je te laisse profiter un peu de ta liberté avant de t’attacher et de t'utiliser durant des heures pour jouir encore et encore, rit-elle.

La buée a envahi les carreaux et la vapeur d’eau donne une douce impression de chaleur. Je profite de ma liberté en retrouvant avec plaisir son sexe incandescent que j’embrasse, lèche et pénètre de mes doigts sans retenue. J’adore le goût un peu amer de son plaisir qui s’écoule et je me concentre pour l’amener à nouveau à l’orgasme.

— Il fait chaud, non ? demandé-je, l’air innocent alors qu’elle commence à redescendre un peu.

— C’est le but d’un hammam, non, dit-elle en m’attirant sur elle pour m’embrasser avec passion en enroulant ses jambes autour de moi. Prends-moi, Liam… Je veux te sentir jouir en moi.

Devant une telle supplique, je suis faible et je ne peux qu’accepter. Ses mains pressent mes fesses mais je résiste quand même afin de n’insérer que le bout de mon gland. La vision est sublime. Le noir de ma peau contraste avec la blancheur de la sienne et le rose de ses lèvres qui s’écartent au fur et à mesure que je la pénètre. Elle m’accueille littéralement en elle et les deux orgasmes qu’elle vient de connaître ont bien lubrifié son intimité dans laquelle je glisse sans effort.

— Tu veux la manière tendre ou la manière virile ? demandé-je entre deux baisers dans le cou.

— Je veux… Que tu m’aimes, c’est tout. Alors, fais comme tu le sens, Capitaine. Arrête de faire languir les choses, c’est tout, sourit-elle en pressant à nouveau mes fesses avec envie.

— Oh si tu savais comme je t’aime, avoué-je en débutant de lents mouvements au fond d’elle. J’aime tout chez toi. Ta beauté, tes courbes , ton corps de rêve, mais j’aime aussi ta façon de rire, ton humour, ta personnalité. Je t’aime Sweetie. Entièrement et totalement.

Me laisser aller à exprimer ainsi mes sentiments envers elle finit de m’exciter. Rapidement, j’accélère le rythme et nos corps se répondent avec cette harmonie connue seulement de ceux qui ressentent une émotion forte l’un envers l’autre. Notre étreinte est ponctuée de baisers torrides et de mouvements qui s’accordent parfaitement. A ce petit jeu, je suis le premier à craquer et je sens mon sexe se tendre et expulser tout ce sperme accumulé pendant notre petit jeu. Elle me rejoint rapidement en ne retenant pas ses cris et cette extase commune est une nouvelle preuve qu’elle et moi, ce n’est pas que du sexe. Elle et moi, c’est une évidence que rien ne pourra éliminer.

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