127. Un vrai petit couple

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Liam

Quand j’ouvre les yeux, je constate que Sarah est déjà levée et, avant de réveiller Jude, je descends la retrouver dans la cuisine où elle est en train de se faire griller du pain. Elle est adorable avec son petit short blanc de pyjama et son tee-shirt arc-en-ciel et je ne résiste pas à la tentation de venir me coller à elle. Mes doigts glissent sous son vêtement et viennent caresser la peau nue de son ventre puis de ses seins. En l’absence de nos parents, aucun risque d’être surpris et je lui retire donc fébrilement son tee-shirt alors qu’elle baisse mon boxer pour libérer mon sexe qui a retrouvé toute sa vigueur malgré l’excitation connue cette nuit.

Je la soulève en la prenant par les hanches et l’installe sur le plan de travail. Sarah ne se fait alors pas prier pour écarter les jambes et m’attirer contre elle. J’ondule afin de caresser ses lèvres humides sans toutefois la pénétrer. Vu les gémissements qu’elle pousse déjà et la cyprine qui s’écoule le long de ma verge, je comprends rapidement qu’elle est aussi excitée que moi et je ne me fais pas prier pour la pénétrer aussi vigoureusement qu’elle le souhaite. L’avantage de l’avoir déjà mise enceinte, c’est qu’on n’a vraiment besoin d’aucune protection et sa libido est à une hauteur vraiment exceptionnelle. J’adore m’enfoncer en elle et je suis surpris de voir qu’elle parvient à m’accepter presque entièrement alors que nous venons à peine de commencer. J’ai l’impression que le fait d’attendre notre bébé l’excite énormément et elle m’offre d’ailleurs sa poitrine et ses tétons dressés en appuyant ma tête pour que je la dévore sans retenue. Je la tète car je sais que cela la rend folle tout en la prenant sauvagement. La sensation est tout simplement divine et elle connaît un premier orgasme qui lui coupe le souffle. Je ralentis un peu mes mouvements le temps qu’elle reprenne un peu ses esprits mais je reprends mes assauts rapidement en lui mordillant le cou. Elle pousse un petit cri et jouit à nouveau dans un orgasme qui semble ne pas cesser jusqu’à ce que les contractions que je ressens de manière forte sur mon sexe me conduisent au point de non retour. Je jouis en elle en posant une de mes mains sur son ventre où grandit notre petit Têtard et me déverse en elle dont le corps tout entier tremble contre moi.

— Bonjour Sweetie. Tu es ravissante… Et là, c’était… Wow… Vivement qu’on emménage tous les deux chez nous si tous les matins sont aussi extraordinaires.

— Bonjour, Capitaine de mon cœur. J’avoue que c’est une agréable façon de commencer la journée. Fais attention, tu vas me rendre accro.

— Ah mince, tu ne l’es pas déjà ? Il faut que je recommence ? demandé-je, mutin, avant de mordiller le lobe de son oreille, toujours bien dur au fond d’elle.

— Accro au sexe le matin ? Pas encore, non. Accro à toi, en revanche, ça c’est certain, sourit-elle avant de m’embrasser, se pressant contre moi.

— J’ai vraiment l’impression que c’est encore plus fort depuis que tu es enceinte, parviens-je à dire alors que son intimité continue à se contracter légèrement autour de mon sexe.

— Possible… Tu es plus fougueux maintenant que tu as bien marqué ton territoire ? Ou c’est ma libido ? Ou tout simplement l’amour qui grandit chaque jour un peu plus.

J’essaie de me retirer car il faut que j’aille réveiller Jude pour l’emmener à l’école, mais elle me retient en pressant mes fesses nues dans ses mains. J’ai vraiment l’impression qu’elle ne se lasse pas de toucher ma peau, qu’elle aime être dans mes bras et que, si c’était possible, on devrait passer notre vie à faire l’amour.

— Je suis ton prisonnier, c’est ça ? demandé-je en caressant son clitoris tellement gonflé qu’on le croirait presque en érection.

— Hum… Je te vois plus comme un délicieux jouet, là, murmure-t-elle à mon oreille avant de mordiller mon lobe. Encore, s’il te plaît…

Comment résister à une telle demande ? C’est impossible pour moi et nous reprenons notre étreinte et nos caresses. Ses doigts parcourent l’ensemble de ma peau, comme s’ils voulaient en faire une cartographie précise et sensuelle. L’harmonie avec laquelle nos corps se répondent est magique. J’adore quand elle se cambre contre moi, emportée par une vague un peu plus forte de plaisir.

— Je suis à toi, Sarah, susurré-je dans son oreille. Pour l’éternité. Deal, Sweetie ?

— Deal, Capitaine. J’ai hâte de voir ce que donne l’éternité avec toi.

Elle s’allonge alors sur le plan de travail et je lui fais l’amour avec force et passion, ma bouche alternant entre ses tétons et sa bouche. Elle ne retient aucun de ses gémissements alors que je fais tout pour retenir ma nouvelle jouissance, mais quand elle glisse sa main entre nos sexes unis et se met à se caresser, c’est trop excitant pour moi et je jouis à nouveau en elle, déclenchant chez elle une nouvelle jouissance si forte qu’elle en ferme les yeux pour en profiter pleinement. Je m’effondre sur elle, ma tête entre ses seins et elle me caresse les cheveux en essayant, comme moi, de retrouver un peu ses esprits.

— Elle commence bien, l’éternité, non ? Mais malheureusement, le temps ne s’est pas arrêté et il faut que j’aille réveiller Jude, ma Chérie.

— Oui, on va finir en retard, soupire-t-elle. Il faut que j’aille prendre une douche, maintenant, je te remercie.

Je la libère de mon étreinte et la suis dans l’escalier, son petit cul nu devant mes yeux. Elle s’arrête devant la porte de la salle de bain et me fait un petit bisou sur les lèvres en caressant ma verge toujours pas ramollie.

— Arrête ou je ne vais pas savoir me retenir, énoncé-je lentement d’une voix rauque.

— Un peu de tenue, Monsieur Sanders, rit Sarah en se pressant contre moi. On va vraiment finir par être en retard, sinon, et aussi agréable soit l’amour avec toi, j’ai hâte de la suite de la journée, je n’ai pas envie de manquer ça.

Elle termine sa phrase en collant son corps contre le mien et alors que je me prépare à reprendre nos ébats, elle me repousse tout à coup et file à la salle de bain en riant. Je souris et sais qu’elle a raison. Moi non plus, malgré mon excitation, je ne veux pas être en retard pour la suite de notre programme. Je file réveiller Jude qui m’adresse un merveilleux sourire dès qu’elle ouvre les yeux.

— Allez, ma petite Puce. C’est l’heure de s’habiller pour aller à l’école. Debout, là dedans !

— Sarah elle me réveille moins fort, quand même, rit Jude en me sautant au cou. J’ai pas envie d’aller à l’école.

— Tu n’as pas envie de voir tous tes petits camarades et de t’amuser avec eux jusqu’à midi ?

— J’ai pas envie de faire des maths, c’est nul les mathématiques.

— On se fait un petit resto en rentrant, ça te va ? Mais c’est seulement si tu te dépêches et que tu es prête en cinq minutes. Je file te préparer ton chocolat chaud, d’accord ?

— Oui, bon, d’accord. Mais t’es quand même pas drôle, me répond-elle en me tirant la langue.

Je lui tire à mon tour la langue et sors. Au lieu de me rendre directement dans la cuisine, j’entrouvre la porte de la salle de bain pour mater quelques instants Sarah qui est en train de savonner son corps. Elle capte mon regard et fait exprès de se masturber devant moi.

— Pas sérieux, ça, Sweetie. Dépêche-toi de te laver plutôt, on va être en retard !

Je referme la porte alors qu’elle glisse un doigt en elle et m’en veux presque de l’abandonner à ses caresses, mais il faut vraiment qu’on finisse de se préparer. Le chocolat est vite prêt et je laisse Jude en profiter alors que je remonte m’habiller dans ma chambre. Quand je redescends, Sarah et Jude sont en train de rigoler et cette vision me remplit de joie.

— Allez, les filles, en route, sinon Jude va être en retard à l’école, et Sarah a aussi son rendez-vous après.

— Tu joues vraiment bien au Papa, tu sais ? se moque Sarah en allant enfiler son manteau.

— Tu trouves ? demandé-je, intrigué. J’ai dû promettre un resto et du chocolat à Jude pour qu’elle bouge, ça n’est pas terrible pour ma capacité à négocier…

— Elle sait te manipuler pour avoir ce qu’elle veut, elle est futée, cette petite.

— Ce n’est pas la seule qui sait obtenir de moi ce qu’elle veut, rétorqué-je en lui mettant une petite tape sur ses fesses.

Nous déposons Jude à son école, comme un couple normal le ferait avec leur fille. Avec la différence d’âge entre ma soeur et moi, cela ne choquerait personne de découvrir que nous sommes ses parents. A peine la porte de la voiture refermée, Sarah me saute dessus pour m’embrasser comme si nous ne venions pas de jouir de multiples fois.

— Sarah, la réprimandé-je gentiment en la repoussant, il faut y aller, tu as ton rendez-vous…

— Oui, oui, ça va, Monsieur le rabat-joie, mes excuses !

— Il faut bien que je continue de jouer le rôle du papa parfait, non ?

— Si le papa parfait veut bien m’emmener à mon rendez-vous, j’aimerais être à l’heure, me dit-elle en me tirant la langue.

Je soupire théâtralement devant sa mauvaise foi et redémarre la voiture pour l’emmener à la clinique où nous arrivons à peine cinq minutes avant l’heure prévue du rendez-vous. Nous descendons et pénétrons dans le bâtiment en nous tenant la main avant de nous adresser à l’accueil. La dame nous indique une petite salle d’attente où un médecin vient rapidement nous chercher et prépare le matériel pour la première échographie que va faire Sarah. Quand le liquide froid est étalé sur son ventre, Sarah pousse un petit cri qui me rappelle étrangement ceux qu’elle émettait ce matin dans la cuisine.

— Ne vous inquiétez pas, Madame, c’est ce qui nous permet de voir ce qu’il se passe dans votre ventre. Et souvent, c’est le papa qui est le plus inquiet.

— Le papa va bien, dis-je doucement. Pour le bébé aussi, j’espère ?

Elle manipule la caméra pendant quelques instants avant de la stabiliser au-dessus de ce que je pense être notre enfant et que nous pouvons voir sur l’écran.

— C’est… Notre enfant ? demandé-je timidement.
— Bien sûr, regardez, on peut déjà voir sa tête, ses petites mains… Le bébé va bien !

La doctoresse continue son exploration et fait quelques clichés qu’elle imprime et nous remet avant de nous fixer la date pour la prochaine échographie. De retour dans la voiture de Sarah, celle-ci ressort les clichés papiers qu’elle me montre, toute émue.

— On va avoir un bébé… Tu te rends compte ? Jusqu’à présent, c’était… Flou, presque irréel et pas du tout concret, murmure-t-elle sans quitter les photos des yeux. Mais là…

— Là, c’est devenu concret, en effet. Notre bébé grandit en toi. Et il va bien ! Le Têtard va pouvoir se transformer en prince charmant ! C’est… Formidable. Je t’aime Sweetie.

— Je t’aime aussi, si tu savais...

— Il faut qu’on fête ça, ma Chérie. Prête pour reprendre les choses là où on les a laissées ce matin ?

— Peut-être qu’on devrait arrêter le sexe jusqu’à l’accouchement, non ? Enfin… Il y a un bébé là-dedans quand même, me dit-elle très sérieusement avant d’éclater de rire en voyant ma tête.

— La grossesse te rend très bête, Sweetie. Il a l’air de très bien se porter malgré tout le traitement qu’on lui fait subir. Et je suis sûr que tu seras ravie que je te le prouve à la maison.

Cette preuve, je la lui ai apportée, et pas qu’une fois. Quel bonheur d’avoir la maison pour nous tout seuls !

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