55. Bureau du Colonel

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PDV du colonel

J'ai convoqué Ely ce midi, non seulement pour exécuter sa punition sur le gode mais également à cause de son comportement envers Jeff ce matin.Je ne peux tolérer son attitude, elle m'exaspère.

J'entends frapper, je vérifie l'heure avant de lui donner l'autorisation d'entrer. Pour une fois, elle n'a pas jouer à sa rebelle et s'est présentée à l'heure demandée.

— Entrez !

Mon ton est sec pour qu'elle comprenne que je suis loin d'être fier de son comportement.

Elle entre doucement ce qui a le don de m'agacer encore plus. Sa tête est tournée vers le bas, signe de sa totale soumission envers moi.

— Pourquoi as-tu adopté ce comportement avec le lieutenant Jeff ?

— Je ne sais pas... dit-elle hésitante.

— Que dois-je conclure face à cette réponse ? Que tu te moques une fois de plus de moi ?

— Non, je n'oserais pas.

— REFUS DE POLITESSE ?

Je viens de lui crier dessus.

— Non, je n'oserais pas mon colonel.

Sa voix est basse et hachée.

— Un passage au coin devrait t'aider à réfléchir, dépêches-toi file.

Elle se dirige vers le coin, elle s'agenouille et pose ses mains derrière la tête. J'apprécie son geste du fait que je ne lui avais pas encore ordonné.

Ouah, là, je ne tiendrais jamais si elle reste dans cette position dans mon bureau. Je me concentre de nouveau sur ce que je faisais. Cette paperasse me sort par les yeux et, avec Ely dans les parages, la tâche s'avère encore plus ardue.

Je la laisse une bonne heure ; ses tremblements montrent son état de fatigue.

— Ely, j'espère que tu as eu le temps de réfléchir pour pouvoir me donner une réponse correcte. Réponds-moi.

Elle commence à se relever. Je reprends donc.

— Je ne t'ai pas donné l'autorisation de quitter cette position ! Alors la raison ?

— Je croyais....Je pensais...Je...Je

— Je quoi ? Arrête de bégayer et prends ton courage à deux mains pour avouer la raison de ton insolence.

— J'en aie marre quoi que je fasse ce n'est jamais assez bien pour vous ou pour le lieutenant Jeff. Ce matin je n'étais pas en tort et il n'a même pas voulu m'écouter ; il m'a imposé le silence. Alors à quoi ça sert que je m'exprime, autant être punie de suite et on en parle plus.

Quoi ? Dans sa tête, une fois qu'elle est punie, on en parle plu. C'est quoi cette façon de penser ? Normalement on apprend de nos erreurs et on les grave à jamais dans notre mémoire.

— Donc si je comprends bien, une fois que tu à été punie tu ne t'en souviens plus le lendemain.

— Vous voyez, vous déformez tout ce que je dis, s'énerve-t-elle.

— Baisse d'un ton, je ne suis pas ton ami mais ton Maître, ne l'oublie jamais. J'ai l'impression que tu l'oublies un peu trop à mon goût depuis quelque temps. Et je ne déforme rien, je reprends juste tes propos tout en essayant de te comprendre. D'après toi, mérites-tu une punition pour le manque de respect que tu as eu envers le lieutenant Jeff ?

PDV d'Ely

Non mais de pire en pire, il me demande s’il doit me punir. Quoi que je dise, je sais très bien comment ça se terminera.

— Comme bon vous semblera, mon colonel.

Je vois son petit sourire en coin, qui marque sa satisfaction face à ma réponse.

— Effectivement, c'est moi qui aurai le dernier mot. Je te demande juste si tu trouves normal que je te sanctionne ?

— Je ne sais pas mais vous semblez penser que c'est nécessaire donc ça doit l'être mon colonel.

— Pour toi c'est injuste. Tu as le droit de ne pas respecter un supérieur sans contrepartie. C'est le contraire de la devise de cet établissement, Ely.

— Non, mon colonel, je mérite cette punition.

Colonel : Nous y voilà et bien il en aura fallu du temps pour que tu l'admettes. Quelle punition penses tu mériter entre un châtiment corporel, un devoir écrit ou une séance physique? J'attends de ta part une réponse précise Ely.

Je ne sais pas de trop où il veut en venir. Quand je ne lui réponds que brièvement, il me pousse dans mes retranchements jusqu'à obtenir ce qu'il veut entendre.

Mon cerveau fonctionne à toute vitesse. Que dois je faire, que je choisisse l'une des 3 punitions ça ne sera jamais la bonne réponse. Je ne sais pas pourquoi il me torture ainsi, qu'il annonce ma sanction à la fin. Cette attente interminable me met les nerfs à vif.

Je ne réponds rien car je n'arrive pas à me décider.

— Ely, tu ne m'as pas répondu donc tu attendras également ma décision concernant ta sanction. Tu vois, cette attente est la première partie de ta punition. Tu dois apprendre à te contenir sans t'enflammer. Si je souhaite te faire languir pendant des heures, je le ferai que cela te plaise ou non, Ely.

Non, non je ne suis pas d'accord. Non seulement je subis tous leurs châtiments qui sont plus tordus les uns que les autres mais en plus il me laisse dans l'attente de ma punition. Je suis à la limite d'exploser.

Je prends sur moi, mes nerfs ne vont pas tarder à me lâcher si ça continue.

J'inspire, j'expire... Je ne dois pas craquer, je ne ferai qu'envenimer les choses.

— Je t'ai installé un gode dans le petit bureau, ce sera ton seul repas pour ce midi. Une surprise pour toi, se déclenchera si tu y mets les formes et que tu t'appliques. Tu as 45 minutes de travaux pratiques à partir de maintenant.

Je n'ai pas le temps de craquer car ce qu'il vient de me dire m'a complètement refroidi.

Je n'en reviens pas c'est quoi son nouveau délire. Je ne le croyais pas lorsqu'il m'a dit que je n'aurais droit qu'à un gode jusqu'à ce qu'il décide du contraire.

Je me retrouve donc devant une espèce de truc en plastique dégoûtant qui ne me fait surtout pas envie.

Il est planté devant moi, je le supplie par mon regard de mettre fin à ce supplice ; c'est bon j'ai compris. Mais il n'a pas l'air de le voir de cet œil là.

— S'il vous plaît, je vous promets de ne jamais recommencer à essayer de vous punir mon colonel. Je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête, mon idée était vraiment stupide.

— Effectivement, justement pour bien que ça se grave dans ta petite tête qui a tendance à réagir un peu trop vite à ton impulsivité, tu vas sucer ce gode pour te rendre compte que ton idée était vraiment stupide comme tu viens de le dire.

Des larmes jaillissent sans que je n'arrive à les contrôler. Je me sens humiliée par la situation qu'il m'impose. Le gode en forme de sexe est disposé à la même hauteur que celui d'un homme. Je dois me mettre à genoux pour le prendre entièrement si je veux réussir ma punition.

— Ely, je perds patience. Tu repousses toujours un peu plus loin les limites et à chaque fois tu finis par perdre.

Je le sens me prendre derrière le cou, il serre jusqu'à ce que je tombe à genoux devant cet horrible jouet.

Il me force à l'avaler, ensuite il me menotte les mains derrière le dos.

— Une bonne soumise sait donner du plaisir à son Maître sans les mains. De plus, elle fait durer le plaisir de son Maître en attendant son autorisation, s’il souhaite que ce soit rapide, il le lui ordonnera. Ce n'est pas la soumise qui décide du “tempo”!

Il m'appuie sur la tête pour me donner le “tempo” comme il le dit si bien, ce qui me provoque un haut de cœur.

Cette situation est vraiment humiliante. Comme s’il lisait dans mes pensées, il reprend.

— De plus, une bonne soumise ne doute jamais des décisions de son Maître. Elle ne doit pas trouver la situation humiliante mais la trouver glorifiante.

Son poing, agrippé à mes cheveux, rythme les allers et retours de ma tête. A un moment donné il pousse bien fort sur le gode pour me faire faire une gorge profonde, ce qui me donne une nouvelle fois un haut de cœur. Je vois bien qu'il en joue, il est fier de me voir à sa merci.

Et le pire de tout, c'est que je sens l’humidité entre mes cuisses, signe que mon corps aime le traitement qu'il m'impose.

Je vénère mon Maître malgré que ce soit une punition. Je ne comprends pas pourquoi mon corps réagit de cette manière.

Si je m'applique, peut être qu'il me donnera également ma délivrance. Alors là, il ne vaut mieux pas que je rêve. Il adore me punir par l'abstinence. Dans ces moments-là, je le hais.

Mes pensées à son sujet sont vraiment très contradictoires au final.

— Je retourne travailler, j'attends de toi que tu t'appliques afin de mettre fin à ton supplice le plus rapidement possible.

Je ne peux répondre ayant la bouche pleine, je fais seulement un signe de la tête pour montrer que j'ai bien compris le message.

PDV du colonel

Je suis content de ce que je viens de réussir à obtenir de sa part, elle est restée stoïque malgré toutes mes provocations. J'ai bien vu qu'il était temps de changer de sujet avant qu'elle n'explose de rage.

Si elle savait, elle va l'attendre longtemps l'éjaculation du gode. C'est moi qui le gère grâce à la petite télécommande qui se trouve sur mon bureau.

Mais bon, je ne lui ai pas spécialement menti puisqu'elle l'obtiendra lorsque sa fellation sera parfaite. Il n'en tient qu'à elle, même si je compte lui compliquer un peu la tâche.

Quelques heures à sucer ce gode devraient lui remettre les idées en place. Je pense qu'elle s'appliquera à me donner du plaisir la prochaine fois.

Le souci c'est qu'elle me fait bander de plus belle et, dès qu'elle sera partie, je devrais utiliser ma main bien que j'aurai adoré sa bouche chaude pour me donner du plaisir. En la punissant ainsi, je me punis moi même.

PDV d'Ely

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis sur cet objet qui m'écœure. Je m'applique du mieux que je peux mais rien n'y fait car ce maudit jouet ne se déclenche pas.

Mes mâchoires sont douloureuses, pourvu que mon calvaire se termine rapidement.

Au son de ses pas, j'y mets encore plus d'entrain mais rien n'y fait. Je ne gagnerai pas maintenant.

— Il est l'heure de retourner en classe, tu viendras continuer cette sanction à toutes tes pauses ainsi qu'avant et après les cours jusqu'à ce que l'éjaculation de ce gode se déclenche.

— Oui, mon colonel.

J'ai chaud, je dois être toute rouge, tellement j'ai honte de sucer ce jouet alors que j'ai juste devant moi mon Maître qui est un beau apollon. Je paye une bêtise d’immaturité de ma part. Je sens que cette journée va être un enfer pour ma bouche.

— En ce qui concerne ton autre sanction, je te l'annoncerai ce soir... Et j'espère bien qu’elle sera ta dernière...

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