65. 48 H avec le lieutenant Partie 1

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PDV d'Ely

Mon Maître me remet une nouvelle fois aux mains du lieutenant, ce qui me fait penser que c'est une personne très importante à ses yeux.

— Au lieu de rêver Ely, rejoignons mon appartement.

— Oui, Monsieur.

Nous arrivons rapidement à notre destination, ou plutôt son taudis. C'est la première fois que je voyais un aussi grand bazar. Pourtant, il faisait penser à quelqu'un de très méticuleux aux premiers abords. Des médicaments traînaient sur sa table basse. Devant ce tableau, je me demande qui avait réellement besoin de faire une psychothérapie chez ce psychopathe de Sébastien !

— Ta première punition pour tes mensonges est de ranger mon appartement, tu as 2 heures pas une minute de plus.

— QUOI ?

— Et une erreur de plus. Comme tu dois t'en douter, mon appartement n'est pas dans cet état d'habitude, je veux qu'il retrouve sa propreté et son rangement habituel.

Il sort un carnet et gribouille je ne sais quoi.

Il se dirige vers l'évier et sort du placard du dessous tout le nécessaire pour nettoyer son appartement de fond en comble avant de s'installer à la table.

— Au lieu de me regarder tu ferais mieux de t'y mettre, ta soirée est loin d'être terminée. Un coup d'œil à l'horloge me montre qu'il est déjà 17 heures. Je fais un rapide calcul qui me mène jusqu'à 19 heures, et il compte que je ferai autres choses ensuite ?

Je commence par mettre tous les cadavres de bouteilles dans un sac poubelle. Je m'amuse à les compter mais j'en ai perdu rapidement le compte tellement il y en a. Notre cher lieutenant aurait-il des tendances alcooliques ?

— Pour répondre à ta question silencieuse, ce n'est pas dans mes habitudes de boire autant mais une petite peste à tout fait pour que je me fâche avec mon meilleur ami, ce qui m'a énormément affecté.

Je me rembrunis, effectivement mon Maître était dans le même état. Je foire tout ce que j'approche. Par contre, je me demande comment il peut deviner ce que je pense. Ce qui m'agace éperdument, si je suis aussi transparente ça veut dire que, quoi que je pense, il pourra déjouer tous mes plans. De plus, je viens d'avoir confirmation qu'ils sont vraiment très proches, ils sont donc 2 contre moi ou plutôt avec moi. Mon cerveau est en ébullition.

Je ne comprends pas non plus pourquoi ils sont revenus me chercher. Mon Maître a été clair ce matin, il ne voulait plus me voir, je devrai éclaircir ce point avec lui.

— Le ménage ne va pas se faire tout seul, me dit-il sévèrement, me sortant de ma rêverie.

Je me remets donc rapidement à l'ouvrage.

Au bout d'une heure quarante cinq, l'appartement a retrouvé toute sa splendeur. Fière de moi, je m'assois sur le lit pour me reposer puisqu'il m'a donné deux heures.

— Je ne t'ai pas autorisée à te reposer.

— Mais j'ai fini ! Lui dis-je énervée.

Je le vois passer de pièce en pièce, tout à l'air de lui convenir. Je ne comprends pas comment il a su que j'étais assise sur son lit, surtout que ça ne faisait pas 1 minute que je m'étais posée.

— Bien, passons à la suite.

— Oui, Monsieur.

— Belle automatisme, je vois que toutes mes leçons n'ont pas été vaines, c'est un bon début. Allons dans mon bureau.

Je rêve ou il vient de me faire un compliment, à moins que ce soit de l'ironie.

Je pénètre dans son bureau, il l'a réaménagé entre le moment où je l'ai nettoyé et maintenant. Il a disposé une table et une chaise juste à côté de son bureau, je vais morfler. Ce n'est pas bon du tout pour moi cette disposition, je préférais quand j'étais en face de lui car, au moins, je le voyais venir.

— Tu va commencer par rattraper ton retard, bien entendu les 48 heures ne seront pas suffisantes mais autant rendre une punition utile. Rédige-moi une dissertation de tes erreurs ainsi que les règles enfreintes durant tes caprices de la semaine passée. Tu me proposeras ensuite une punition adéquate face à tes erreurs. C'est un bon exercice de rédaction, d'orthographe et de conjugaison.

— Oui, Monsieur.

Complètement dépitée, je me lance dans le long récit de mes erreurs, j'exprime également ma culpabilité et mon départ précipité. Le fait que je sois à côté de lui me déstabilise.

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis devant cet épouvantable travail mais je n'y trouve aucune issue et la fatigue commence à se faire sentir. Je n'arrive pas à me décider sur la punition que j'ai soit disant méritée. Je me décide finalement pour écrire que la culpabilité m'a largement punie et que je ne pense pas mériter une nouvelle punition.

Un raclement me fait tourner la tête vers lui avant que je mette le point final. D'un air mécontent, il reprend : "Tu te moques de moi."

Il prend ma feuille et la déchire en mille morceaux, un sourire aux lèvres. Je vais le tuer, quelle pourriture. Épuisée par tous les événements de la journée, je m'effondre la tête dans mes bras sur mon bureau.

— Recommence, tu ne sortiras pas d'ici tant que ton travail ne sera pas correct, tu ne m'as rien proposé comme punition ou du moins elle est loin de me convenir. Tu ne t'en tireras pas avec si peu. La prochaine fois, tu réfléchiras avant. Exécution !

— Oui, Monsieur, dis-je d'une voix tremblante.

Je relève la tête, mes yeux embués de larmes. Je récupère une nouvelle copie et me remets à la tâche? A la moitié, je me prends un coup de règle sur les doigts, je ne sais même pas pourquoi. Le lieutenant récupère ma copie et la déchire de nouveau. Je n'en peux plus, j'explose et l'insulte sans me contenir.

— Belle brochette de gros mots, Ely, je ne te félicite pas. Après ta rédaction, tu me conjugueras à tous les temps "Je ne dois pas dire de gros mots".

Je vais le tuer, il me saoule grave.

— Je double.

Je ne comprends pas pourquoi il vient de doubler la punition.

— 3 fois, dois-je continuer.

— Je ne comprends pas, Monsieur.

— RÉCITE MOI LA RÈGLE NUMÉRO 10 ELY, me crie-t-il.

— Règle numéro 10 : Je dois répondre chaque fois que mon Maître m'adresse la parole sauf décision contraire.

Mais je suis vraiment nouille, comment ai-je pu oublier celle-ci ?

— Par conséquent tu me conjugueras 3 fois à tous les temps "Je ne dois pas dire de gros mots" ainsi que "la règle numéro 10". Tu vas apprendre le respect Ely, je te le promets.

— Oui, Monsieur. Je capitule, de toute façon je ne gagnerai pas à ce jeu là avec ce lieutenant.

— Recommence ta rédaction !

— PPPPou...pouq...pourquoi.

— Pourquoi, tu oses me demander pourquoi, tu te moques vraiment de moi, 23 fautes en 10 lignes, beau palmarès Ely. J'ai déchiré car mes yeux me brûlaient de voir toutes ces erreurs. Appliques-toi, sinon je n'aurais aucun scrupule à recommencer.

Il joue avec mes nerfs, j'en suis sûr, une bonne façon de me punir une nouvelle fois.

— Oui, Monsieur.

Et je reprends une nouvelle fois cette satanée dissertation.

Une nouvelle fois ma feuille se retrouve déchirée au bout de quelques lignes, ce qui est une fois de trop, je tourne la tête et le fusille du regard.

— Tu as raison Ely, il semble que ce ne soit pas la bonne solution. De ce fait, à partir de maintenant à chaque nouvelle erreur, tu recevras un coup de règle sur les mains. Tu la corrigeras oralement et ensuite tu recopieras 5 fois la règle grammaticale ou le mot mal orthographié sur une autre feuille. En ce qui concerne la conjugaison, je t'en fais cadeau vu la punition dont tu as déjà écopée tout à l'heure.

Au secours je vais le tuer, il est de pire en pire avec ses méthodes à l'ancienne.

— Surtout ne me remercie pas, tu m'obliges à rallonger ta punition concernant la règle numéro 10, tu me la copieras 5 fois à tous les temps au lieu de 3.

— Merci, Monsieur.

Même si j'avais énormément envie de l'envoyer balader. Il était trop proche de moi pour lui balancer un beau sarcasme à la figure.

Il me tend une énième feuille, je recommence donc mon récit.

Je n'ai même pas écrit 5 mots que j'ai déjà pris 1 coup de règle tout ça pour un « s ». Je crois rêver: le principal c'est qu'il comprenne ce que je veux exprimer.

— Aïeeeeeeeeeeeeee

— On met un « s » au pluriel, répète.

— On met un « s » au pluriel, dis je d'une voix tremblante.

Je soupire ce qui ne lui échappe pas comme à chaque fois. Je prends un nouveau coup de règle beaucoup plus fort que le premier. Je hais cette longue règle jaune.

— Aïe, mes larmes coulent sans que je puisse les contrôler.

— Ely, cesse tes enfantillages et assume tes erreurs. Je te le répète en permanence. Écris la règle 5 fois sur cette feuille. Continue ensuite.

Je me reprends rapidement, essuie mes larmes avec le mouchoir qu'il me tend, un geste de sympathie de sa part, du jamais vu.

Ouah, je viens d'écrire 4 phrases sans nouveau coup. Aïe, je n'aurais pas dû penser si vite et me concentrer. Le diable vient de me frapper une nouvelle fois.

— Trouve ton erreur immédiatement ! Ma patience à des limites Ely !

Je relis ma phrase, une fois, deux fois mais je ne vois vraiment pas ou est le problème. Il me montre le mot avec la règle qu'il se sert pour me punir. J'observe avant de comprendre mon erreur, j'ai une nouvelle fois oublié un « s ». Je comprends mieux pourquoi il est énervé.

— J'ai J' J' J'ai oooo... ou... ouu.... oublié un... un... un "s", je viens de bafouiller cette espèce de phrase.

— Tu te prends ma tête ! Tu sais que je n'aime pas me répéter, corrige immédiatement.

— Je vous prie de m'excuser, Monsieur.

Mes excuses ont l'air de l'apaiser, enfin, c'est ce que je croyais.

— Tends tes mains.

Je m'exécute je ne sais pas où il veut en venir, jusqu'à ce qu'il frappe sur le dessus de mes 2 mains. Je ressens une douleur vive qui s'estompe rapidement.

— Retourne les paumes vers le ciel.

Je le fais car je n'ai pas le choix, au moment où il abat les coups je tente de retirer mes mains mais il a été beaucoup plus rapide que moi.

Clac, Clac.

Je ne peux me retenir d'hurler tellement c'est douloureux.

— Rappelle-toi que je ne parle jamais dans le vide, règle énoncée une fois ne doit pas être répétée. Le premier coup était pour la règle de grammaire, le deuxième pour le non respect de la règle numéro 10 déjà enfreinte 2 fois en moins de 2 heures. Recopie la règle sur le "s" 10 fois.

— Oui, Monsieur.

Après un nombre incalculable de coup, les mains douloureuses, je finis enfin par mettre le point final à ma rédaction. J'ai décidé de lui laisser le choix de ma sanction.

— J'ai terminé, Monsieur.

— Non, il manque la deuxième partie, à moins que tu veuilles recommencer à zéro ce que tu viens de faire, je te conseille de te dépêcher.

— Vous n'avez qu'à choisir, après tout c'est vous le dominant, je n'ai pas à faire votre travail.

— Pardon, je pense avoir mal entendu?

Il se penche près à saisir ma copie double, je me jette dessus afin de protéger mon travail, il est hors de question qu'il la déchire une nouvelle fois.

— Je vous prie d'excuser ma réflexion déplacée, Monsieur.

— J'aime mieux ça mais tu comprendras que je ne peux te laisser impunie pour cet acte.

PDV d'Ely

— Donne-moi ta feuille immédiatement.

— NOONNN! Criais-je.

Le lieutenant me tire de sur ma chaise et me couche en travers de ses genoux, remonte ma robe. Quelle cruche ! Pourquoi j'avais mis une robe pour travailler au bar, je lui facilite ainsi les choses. Il descend le dernier rempart pour avoir accès à mes fesses.

Je suis morte de honte comme chaque fois qu'il m'a fessée. Seul mon Maître ne me fait pas ressentir ce sentiment lorsqu'il me punit.

— Ely, pourquoi dois-je une nouvelle fois te fesser ?

Je ne réponds pas, je ne lui ferai pas cette joie. De toute façon il sait très bien la raison puisque c'est lui qui a décidé de me punir.

— Répond !

Il m'assène une claque sur la fesse droite. J'hurle tellement il a frappé fort. Mais, je reste prostrée dans mon silence.

— Dernier avertissement, tu es sûre de ne pas vouloir répondre.

Nouvelle claque mais cette fois sur le lobe gauche, la douleur irradie aussitôt. Il n'y va pas de main morte, s'il croit que je vais parler, il peut toujours rêver.

Je sens son souffle s'accélérer signe de son énervement, il me relève, me tire par le bras jusqu'à ce qu'on arrive devant la même porte que la dernière fois. L'aménagement de cette pièce a totalement changé.

Il me place au milieu de la pièce, essaie de me prendre les poignets, je suppose pour me les attacher, je commence à me débattre. Peine perdue, il est beaucoup plus fort que moi.

Les bras en l'air accrochés à une chaîne je commence à réellement paniquer, j'aurais du faire ce qu'il me demandait, quelle idiote je suis !

Je regarde un peu partout affolée, toute une panoplie d'instruments est exposée sur les murs. Mais ce qui me choque le plus, ce sont les inscriptions marquées au-dessus. On peut lire sur le mur de droite instruments pour punition et sur celui de gauche instruments pour le plaisir.

Il s'approche de moi avec une espèce de barre, je ne sais même pas ce que c'est, pourvu qu'il ne me frappe pas avec.

— Ne t'inquiète pas Ely, ce n'est pas l'instrument de ta punition. Cette barre va juste maintenir tes jambes écartées le temps que je te punisse.

Une fois de plus, il a lu dans mes pensées, j'en reste dubitative.

— Ely en refusant de me répondre, tu as enfreint une nouvelle fois la règle numéro 10 ainsi que la règle numéro 2 concernant l'obéissance envers les dominants. Je me dois de te punir pour que tu ne recommences plus à l'avenir. Rappelle-moi l'objet de ta sanction ?

Il me défie une nouvelle fois mais je continue à rester terrée dans mon silence. Je m'en moque, il peut frapper tout ce qu'il veut, je n'obéirai pas à ce bouffon.

— Très bien, comme tu le vois sur ce mur, ce sont des instruments de punition, dans ce chapeau, je vais tirer l'instrument qui me servira à te faire parler. Je te fesserai jusqu'à ce que tu me dises pourquoi je dois te punir. Ensuite je retirerai un papier qui me donnera le deuxième instrument qui me servira à punir ta première faute, le nombre de coups sera déterminé par un nouveau tirage dans ce chapeau. Ton sort est remis au destin. En ne me répondant pas tu as pris de gros risques Ely.

Je reste muette face à cette déclaration, mon corps tout entier se met à trembler, je suis complètement tétanisée.

Je le vois mélanger plusieurs papiers dans le chapeau, il en sort un et me le met sous les yeux.

— Alors de quoi s'agit-il ?

PDV du lieutenant Jeff

Ely me pousse une nouvelle fois à la punir sévèrement, à croire que je ne suis pas assez sévère. C'est terminé, elle va goûter à ma chambre rouge qui peut être soit rouge de plaisir ou rouge de douleur. Pour Ely ce soir ce sera rouge de douleur. Peu de recrues sont entrées dans cette pièce, je l'utilise vraiment pour les plus réticents.

— Je te conseille de répondre ou je double les coups de la deuxième punition.

— Ca.... C....

— Ely !

— Canne, pleurniche-t-elle.

Je me dirige vers le mur, plusieurs cannes y sont alignées selon le niveau de la soumission, je choisis celle que j'utilise pour les novices. Ely étant débutante, elle ne supporterait pas une canne pour soumise expérimentée. Je la fixe en la dépendant du mur, elle écarquille les yeux de peur.

— Je vous prie de m'excuser, Monsieur.

— Ce n'est pas ce que je veux entendre, Ely donne moi la première raison pour laquelle je dois te punir.

Je lui inflige le premier coup en finissant ma phrase. Elle hurle puis sanglote. Je sais que je suis dur avec elle, il est hors de question que ce soit un échec pour moi. Ely s'en sortira même si je dois passer des heures à la punir. Son enfance a été assez douloureuse pour ne pas la laisser sombrer dans la délinquance.

— J'ai négligé mon travail, dit-elle en suffoquant.

— Nous y voilà. Et bien, il aura fallu tout ce temps pour avouer ton erreur. Maintenant que ta langue s'est déliée, continuons. Et pourquoi te retrouves tu ainsi punie ?

Un nouveau coup d'un geste franc, sûr et rapide, atterrit sur ses fesses. Elle hurle de nouveau. Je sais que la canne est l'instrument le plus redouté des soumises lors d'une fessée.

— J'ai enfreint des règles.

Ses sanglots sont devenus de grosses larmes. Je distingue sur ses fesses deux grandes stries rouges horizontales.

— Lesquelles ?

Je lui assène le dernier coup, je ne veux pas la blesser seulement affirmer mon autorité. Ces 3 coups devraient marquer son esprit et lui faire comprendre que l'on ne me provoque pas s'en en subir les conséquences.

— La règle numéro 2 : je dois obéissance à mon Maître ainsi qu'aux autres dominants. La règle numéro 10 : Je dois répondre à chaque fois que mon Maître m'adresse la parole sauf décision contraire.

— Bien, je ne vois pas pourquoi tu t'entêtes à chaque fois car, au final, tu finis toujours par faire ce que je te demande Ely.

— Oui, Monsieur, dit-elle entre deux sanglots.

Je me dirige vers le coin de la pièce, y pose la canne, avant de revenir auprès d'Ely. Je lui détache les mains ainsi que ses deux chevilles.

— Ely, tu as reçu une correction sévère, avant de recevoir celle que tu mérites pour avoir enfreint les règles, tu vas aller t'agenouiller au coin sur la canne et réfléchir à ton insolence. Je t'interdis de bouger sous peine de recevoir 3 nouveaux coups.

PDV d'Ely

Cette fois, j'ai compris que Jeff sera intransigeant avec moi et qu'il ne me cédera rien.

— Oui, Monsieur.

J'accepte sans broncher d'aller au coin même si je déteste cette situation plutôt réservée aux gamines alors que je n'en suis pas une.

Lorsque je m'agenouille, je comprends mieux pourquoi il m'a imposé de ne pas bouger, le fait d'être à genou sur la canne est très douloureux. Pourvu qu'il me rappelle rapidement avant que la douleur ne devienne insupportable.

Cette position me fait prendre conscience que je l'ai provoqué volontairement pour voir où étaient mes limites.

Je regrette maintenant d'avoir dépassé ces limites. Mes fesses me font horriblement mal, je n'ai qu'une envie c'est de les frotter pour me soulager. Cependant, je n'en fait rien tellement j'ai peur qu'il réitère de nouveaux coups de canne.

Ce qui m'amène à me demander comment je supporterai la nouvelle punition.

A ce moment de ma réflexion, je pense à mon Maître qui sera de nouveau déçu en apprenant que je me suis mal comporté.

— Ely vient me rejoindre, dit-il d'un ton calme.

Je sursaute face à sa demande.

— Oui, Monsieur.

Je me relève lentement, baisse les yeux et me dirige vers le centre de la pièce. La peur de la nouvelle sanction reprend le dessus.

— Pioche l'instrument de ta seconde sanction.

Je le regarde, c'est encore plus cruel de me demander de prendre au hasard ce bout de papier.

— Ely ! Règle numéro 10.

Je viens de m'attirer une nouvelle fois les foudres.

— Oui, Monsieur.

Je saisis le premier papier qui me vient sous la main, je l'ouvre.

— Alors Ely ?

— Fessée à main nue.

— La preuve que le destin fait bien les choses, c'est la sanction que j'avais décidé de t'appliquer tout à l'heure. Et pour le nombre de claques ?

Il me tend le second chapeau, je réitère le même geste que tout à l'heure.

— 10.

— Tu as vraiment beaucoup de chance, Ely, tu ne pouvais pas avoir moins. Installe-toi sur le banc à fessées.

Je me dirige rapidement vers le banc, mieux ne vaut pas le contredire sous peine qu'il double le nombre de coups, c'est bien son genre. Je m'allonge sur le ventre, mes mains saisissant les poignets qui se trouvent sur le côté.

PDV du lieutenant

Ma petite Ely, si elle savait que c'était seulement pour la torturer que je l'ai fait tirer au sort. Il était hors de question qu'elle reçoive des coups d'un autre instrument sur ses fesses déjà bien meurtries. Seul le mot « fessée » était dans ce chapeau, j'avais fait la même chose pour le nombre de coups qu'elle devait recevoir.

Devant les marques sur ses fesses, je me dis qu'elle ne supportera pas 10 coups de plus. Je décide de lui lancer un défi, pour en diviser le nombre.

— Ely, si je n'ai pas besoin de t'entraver et que tu encaisses sans te plaindre ta fessée, je divise le nombre de coups par 2.

— Merci, Monsieur.

Je la sens reprendre confiance en elle.

— J'ai, peut-être, proposé de diviser les coups par 2 mais je ne ménagerai pas ses fesses, à toi de te contenir. N'oublie pas le protocole que tu as appris.

— Oui, Monsieur.

Je commence par claquer sa fesse droite puis la gauche aussitôt sans qu'elle s'y attende.

Elle reçoit les coups en silence comme je le lui ai demandé.

— 1, merci, Monsieur de me punir.

— Tu peux également me remercier pour le deuxième coups Ely.

— 2, merci, Monsieur de me punir.

Je vois les jointures de ses doigts blanches, tellement elle se cramponne, certainement pour éviter de bouger. Après les coups de cannes qu'elle a reçus, cela doit être extrêmement douloureux.

Mais elle le mérite, en tout cas, c'est ce que je me répète pour aller au bout de la punition. Elle me fait vraiment mal quand elle se comporte comme aujourd'hui, signe des grandes douleurs vécues dans son passé.

Je frappe une troisième fois puis une quatrième, elle n'oublie pas de me remercier pour chaque claque.

Et pour la dernière, je frappe beaucoup plus fort, histoire de lui rappeler qu'elle m'a défié, chose qui m'insupporte.

Elle m'impressionne, malgré le dernier coup, elle est restée sans bouger et sans se plaindre.

Fred a de la chance, elle sera une bonne soumise.

— Je te félicite Ely, tu as accepté tes punitions sans te rebeller. Retournons dans mon bureau.

PDV d'Ely

La fessée, je crois ne jamais en avoir reçu une de la sorte depuis que je suis ici.

J'ai retenu mes cris et mes larmes malgré la douleur à la limite du supportable.

Il faut dire que ce lieutenant est un homme à poigne qui finit toujours par se faire respecter. Ce qui est sûr c'est qu'avant de le défier la prochaine fois j'y réfléchirai à deux fois.

Arrivés dans son bureau, il me demande de m'asseoir, je grimace ce qu'il ne manque pas de voir.

— Un souci.

J'hallucine il se moque de moi en plus. Reste calme, pense avec ta tête pour une fois.

— Non, Monsieur.

Je gigote afin de trouver une position moins douloureuse.

Son bras passe devant moi, il récupère ma copie et la déchire une nouvelle fois.

Mes larmes coulent, je n'en peux plus, trop d'émotions depuis ce matin.

— Recommence.

— Mais il est tard et j'ai faim.

— Sans discuter !

Je me replonge dans mon travail, j'en vois le bout presque 1 heure après avoir commencé.

Il se saisit ma copie.

— On dirait que les punitions t'aident à devenir raisonnable. Une copie double sans erreur et avec les réponses que j'ai demandées cela relève du miracle pour toi !

— J'ai fait mon possible Monsieur.

On frappe à la porte.

— Entrez ! Vu que tu avais faim, j'ai commandé ton repas.

Je grimace à l'odeur du plateau, je sais déjà ce qui m'attend et je pense que cette fois je serai sous haute surveillance.

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