Epilogue
Dix ans plus tard,
Richard jouait avec son magnifique labrador noir dans le jardin. Du haut de ses dix ans, il possédait le teint auburn de sa mère et les yeux bleu éclatants de son père, en plus d'une incroyable intelligence pour son âge. Tout cela promettait un avenir des plus favorables pour le jeune garçon, surtout avec de tels parents.
Au même moment sur la terrasse, Lady, qui dormait dans son berceau, se réveilla. À peine âgée de 8 mois, elle possédait tous les traits d'une admirable femme en devenir tout comme sa mère. Heera la prit dans ses bras et la berça doucement. Devant ce charmant tableau, Philippe la rejoignit et l'enlaça tendrement en déposant un baiser sur ses lèvres. Le Comte posa un regard débordant d'amour sur Heera et ses enfants, il avait réussi à créer sa propre famille et une pure fierté s'empara de tout son être. Philippe était parvenu à atteindre le but ultime dans toute vie d'homme. Comme à chaque fois que son regard se posait sur son fils, un orgueil purement masculin l'envahit devant cette version de lui-même en miniature. En pleine admiration de son fils, il n'entendit pas l'arrivée des invités.
Chaque dimanche, la famille se réunissait autour d'un bon repas. Velkan et Belle furent les premiers, accompagnés de leurs jumelles qu'ils avaient prénommées Anja et Heera, en hommage aux personnes qui avaient changé leurs vies. Peu de temps après, Anja et Aymeric arrivèrent plus amoureux que jamais, après vingt de séparation, ils irradiaient littéralement de bonheur ce qui les rajeunissaient et on ne les donnerait point la cinquantaine. Toute la famille était réunie, le barbecue se déroulait dans le grand jardin illuminé par un soleil radieux qui semblait enjoué que la famille entière soit réunie. Pendant que les enfants jouaient dans le jardin, Anja gardait un œil protecteur sur Lady, sa fierté d'être grand-mère s'affirma devant la beauté naissante de sa petite fille, qui possédait les traits de sa mère.
Philippe et Heera en profitèrent pour se retrouver seuls dans la grande serre. Dans les bras l'un de l'autre, ils parcouraient l'allée principale. Malgré les années, ils n'avaient rien perdu de leurs charmes bien au contraire, la beauté de la jeune femme n'avait en rien diminué malgré ses deux grossesses et la physionomie du jeune Comte trahissait une vie heureuse en compagnie de sa petite famille. Son parcours mondain appartenait au passé et ses apparitions médiatiques ne se bornaient plus qu'à des magazines économiques, en raison de l'expansion de ses entreprises.
Sa vie tournait autour de sa femme et ses enfants, si certains trouvaient cela purement inutile, Philippe sut les convaincre en affichant un épanouissement, tel qu'il en existe lorsque l'on possède l'amour de sa famille.
- Le temps passe tellement vite. Dix ans déjà que nous sommes mariés, je n'aurais jamais imaginé un tel futur lorsque nous nous sommes rencontrés pour la première fois, dit Heera avec nostalgie.
Philippe regarda, amoureusement, sa femme. Il revécut en pensées leur rencontre, et un sourire apparut sur son beau visage, légèrement bronzé. Il l'avait aimée même lorsqu'elle était aveugle.
- Je suis chanceux de t'avoir trouvée, ma chérie. Tu m'as donné deux merveilleux enfants et je ne compte pas en rester là, termina-t-il, soufflant sensuellement à l'oreille de la jeune femme.
- Grand fou! Répondit fiévreusement Heera, sentant le désir inondé son corps.
Son mari l'enlaça plus étroitement et plongea son regard amoureux dans celui de sa femme. Ils s'embrassèrent pour renouveler leurs vœux d'amour, au milieu de cet environnement naturel, le même qui avait été témoin de leur rencontre dix ans plus tôt. Les ennuis étaient derrière eux depuis longtemps déjà, ils n'entendirent plus parler d'Anise et nageaient à présent dans le bonheur.
Le couple vivait dans la satisfaction d'avoir transmis leur amour à leur enfant. Ainsi, les notions d'amour et la famille perdureront à jamais et à travers les générations futures. Ils sont importants dans la vie et le jeune couple l'avait appris lorsqu'ils étaient devenus parents à leur tour. Grâce à cela, ils s'aimaient aussi fort qu'auparavant et reflétaient le bonheur familial.
Philippe et Heera continuaient de parcourir la serre, main dans la main. C'est ainsi qu'ils avançaient dans la vie, ensemble et ce jusqu'à la fin de leurs jours. Ils seraient ensemble pour toujours, à jamais, se dévouant l'un à l'autre.
- Je t'aime, Heera, déclara le Comte, en se tournant brusquement vers sa bien-aimée.
- Je t'aime Philippe....Pour l'éternité, répondit, avec passion, la jeune femme.
De merveilleux horizons s'ouvraient devant eux, remplis d'amour, de bonheur. Aussi infini que puisse être l'espace, leur amour les guidera et ensemble ils franchiront les barrières du temps en continuant de s'aimer.
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