Chapitre 111.  Mont Saint Michel.

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Joyeux Noël !

### Ninah ###

Le jeu à la confiture m’avait bien amusé. Mais j’avais honte d’avoir perdu les pédales pendant le coït. Amina me rappelait les phrases décousues pendant que nous étions dans la salle de bains à l’abri des oreilles de Pierre.

J’étais encore tremblante de l’orgasme et je pris Amina par les épaules. Nos bouches proches se scellèrent et je lui fis un combat de langues. Amina prit plaisir et gémissait en me serrant contre sa poitrine.

– C’est peut-être idiot, mais je suis heureuse Amina. Je suis heureuse que tu aies épousé Pierre et que tu m’as gardé près de vous deux. Je n’aurais jamais imaginé de tomber amoureuse de mon patron.

– Ninah, oui je suis aussi sur un nuage de bonheur, je suis certaine que Pierre m’a enceinté, le test a été fait très tôt mais je demanderai à Pierre de me procurer un nouveau test pour vérifier le premier. Et à notre retour au Congo, j’irai voir le médecin qui t’a soignée. Pour qu’il m’examine et suive ma grossesse. Je voudrais que Pierre me dise clairement qu’il est heureux, qu’il restera auprès de moi. Ninah, je suis inquiète, voudra-t-il encore de moi lorsque je serai grosse de mon bébé ?

– Mais j’ai entendu comme toi, sa réaction était positive. Il a même parlé du cadeau que la nature nous faisait.

– Oui, mais je suis inquiète tout à coup. C’est peut-être mes hormones. Ah, j’aimerais la présence de maman.

– Ta maman sera heureuse, non ?

– Je ne suis pas certaine, cela va faire descendre son appétit sexuel, si elle se voit comme grand-mère. Elle profitera de ma grossesse pour se rapprocher de Pierre.

– Tu crois qu’elle veut toujours que Pierre lui donne son plaisir ?

– Oui, le je le pense, le jour du mariage, sans que personne ne le voie elle a même caressé l’entrejambe de Pierre. À part moi, personne ne s’en est rendu compte.

Nous décidâmes de rejoindre Pierre dans le jacuzzi et au moment où nous nous rendions nues vers la terrasse, la soubrette entra sans s’annoncer pour récupérer les plateaux du petit-déjeuner. Elle prit son temps pour tout rassembler et parvint même à toucher les seins d’Amina.

– Non, dit-elle, je ne veux pas de tes caresses. Mon mari ne veut pas de scandale.

– Et toi ? dit la fille en se tournant vers moi, tu n’es pas mariée, tu es jolie et tu me plais aussi.

Je la laissais faire quelques instants car elle était troublante, puis me rappelant le désir de Pierre de ne pas créer des histoires, je lui répondis :

– Non, je ne suis pas libre, j’appartiens à l’homme qui est là-dehors dans le jacuzzi.

La fille ouvrit la bouche toute grande d’étonnement, mais n’ajouta rien et sortit de la chambre. Amina riait de ma répartie et nous entrâmes ensemble dans le bain à bulles.

– Qu’est-ce qui vous fait marrer ainsi, les filles ?

– Oh, la soubrette voulait nous toucher, mais on a refusé car nous préférons ton bâton à sa fente, dis-je en joignant le geste à la parole.

Pierre me prit par les fesses pour me forcer à m’asseoir sur son piquet. Amina, elle, se glissa devant sa bouche pour qu’il puisse sucer ses seins. Pendant de longues minutes, l’eau fut agitée par les mouvements de nos corps plus intensément que par les bulles. Pierre gémissait de plaisir et je parvins à le sortir de l’eau pour qu’il me prenne profondément entre mes fesses. Je réalisais trop tard qu’il enfonçait mon anus mais je le laissai continuer. Pierre ne résista pas longtemps à l’étroitesse de mon antre et jouit bruyamment. Je le maintins plus longtemps que nécessaire pour que je puisse à mon tour, atteindre mon orgasme pendant que je me masturbais. Amina comprit la manœuvre et titilla mes tétons jusqu’à ce que j’aie mon plaisir.

Pierre sortit totalement du bassin entraînant Amina dans son mouvement, elle cria de surprise mais se laissa prendre comme moi par son entrée secrète. Pierre fut plus doux que lors de ma pénétration, néanmoins Amina voulut se désengager.

– Non, reste ainsi ma douce, ton antre est accueillant et je veux te donner ton plaisir.

Disant cela, il mit une main sur un sein et l’autre dans sa fente. Il ne fallut pas longtemps pour qu’Amina jouisse et se laissa couler dans l’eau. Je pris sa tête évitant qu’elle ne se noie dans la surprise, mais je ne pus éviter que ses longues tresses soient trempées. Lorsque ses jambes cessèrent de trembler, j’aidais ma sœur à sortir de l’eau et nous allâmes dans la salle de bains pour sécher ses cheveux.

Pierre resta encore un moment dans l’eau, je suppose pour récupérer, puis nous rejoignit dans la salle de bains. Sa lance toujours en guerre, il attirait nos regards et Amina le prit en main, j’aurais bien fait pareil mais j’avais ses longues tresses et le sèche-cheveux en main. Amina coulissait sa main sur son chibre mais sans faire monter la tension.

Lorsque les cheveux d’Amina furent séchés, j’entourai les flancs de Pierre et plaçai mes mains de concert sur son sexe. Amina goba son bâton et je sentis entre mes bras que Pierre expulsa sa salve dans un gémissement de jouissance.

Pierre reprit la direction de la terrasse où il se coucha nu au soleil. Je vis que son désir n’était pas calmé et je me couchai à ses côtés pour le câliner. Le soleil était déjà ardent, mais Amina attentive apporta la crème solaire, elle ne voulait pas que notre blanc soit brûlé par un coup de soleil. De concert nous mîmes une bonne couche de crème sur toutes les parties de son corps en insistant sur les parties délicates. Pierre se laissa enduire tout en montrant sa tendresse en glissant ses mains sur nos cuisses à sa portée.

En fin d’après midi Pierre prit sa tablette et la carte routière pour étudier la route vers le Mont Saint Michel. Dans quelques jours notre séjour allait se terminer et il ne désirait pas se préparer à la dernière minute. Il calcula que le trajet ne prendrait que trois heures au plus compte tenu du transfert en bus du parking vers l’hôtel sur le mont.

***

Les jours suivants furent des joutes continuelles entre Pierre et nous, entrecoupées de périodes de repos méritées. Pierre dispensait ses câlins à toutes les deux sans distinction, la nuit je restais néanmoins sa favorite pour prendre ma place en serrant sa verge entre mes fesses. Toute la nuit, il gardait mes seins entre ses mains et ce n’est que le matin que chaque fois il se tournait vers ma sœur pour lui donner ses câlins du matin.

### Pierre ###

Mon idée au départ était de loger au Mont mais à la lecture des avis des clients sur Internet, le nombre d’avis négatifs me fit renoncer et je choisis un hôtel de la chaîne Mercure que je connaissais pour sa qualité. Il se trouvait sur le continent en face du Mont. Nous fûmes bien accueillis et fîmes la visite du Mont dès notre arrivée.

Mes femmes étaient impressionnées de la majesté de l’édifice au sommet. En entrant dans l’église après une montée quand même fatigante, les files s’agenouillèrent devant la beauté de l’intérieur. Je savais que toutes les deux étaient enclines à suivre la religion et leur réaction devant cette splendeur ne m’étonna guère.

Amina fit une prière à mi-voix, que je crus comprendre qu’elle demandait la protection de Saint Michel pour l’enfant qu’elle portait.

– Je joins ma prière à la tienne, répondis-je, tout ira bien ma chérie.

Elle me regardait de ses yeux bruns dans lesquels je ne vis que de l’amour.

– Oh, Pierre, Merci.

En sortant de l’église, nous restâmes encore un moment à regarder le panorama, la mer était loin à cause de la marée basse, puis nous redescendions les rues escarpées. Je commençais à avoir faim mais aux prix affichés pour les omelettes réputées, je me rappelais les commentaires qui ne furent pas élogieux et qui parlaient de quasi-arnaque. Je crois que les filles voulaient aussi retourner au plus vite à l’hôtel.

Nous dînâmes tôt avant de nous coucher. Ninah voulut de la tendresse, mais Amina se révéla très fatiguée et se coucha dans le troisième lit. Elle s’endormit quasi instantanément après que je me fus assuré qu’elle n’avait besoin de rien. La boyesse (oui, je pensais encore souvent à elle en ces termes) vint se blottir dans mes bras, après s’être déshabillée.

– Pierre, ce fut une belle journée, mais je ne comprends pas pourquoi les gens se sont acharnés à vouloir construire une si belle église sur ce rocher inaccessible ! J’ai bien lu dans le livre de l’histoire de France que les premiers chrétiens s’y réfugiaient pour se protéger des attaques des Vikings, mais comment c’est devenu si important ?

– Comme tu as pu le constater, cette île était visible de tout le littoral et les moines en ont fait un centre religieux qui fut l’objet de pèlerinages. Les pèlerins apportaient des offrandes et les dons ont donné à l’abbaye un centre religieux de plus en plus important. Ils subirent de nombreuses attaques des Bretons et des Anglais mais finalement le mont garda son autonomie. Les sables mouvants ont contribué à donner à cet ensemble un caractère très spécial jusqu’à nos jours où c’est devenu un pôle touristique très important.

– Oui, c’est magnifique, merci pour ce beau voyage.

– Oui, demain nous retournons à Paris. Amina voudrait encore revoir son amie Gisèle puis ce sera le retour au Congo.

– Oh Pierre, je serais très contente de revoir notre maison et de reprendre notre rythme de vie.

– Et ce soir, ma gazelle tu veux quelque chose de particulier ?

– Non, patron, je suis aussi un peu fatiguée d’avoir marché toute la journée. Tu pourrais me masser un peu les jambes et le dos ? Cela me détendra et je dormirai bien dans tes bras.

### Ninah ###

Ah, les mains douces de Pierre sur mes jambes et mon dos me firent un bien fou. Amina dormait profondément et je me dis que je devrai remercier discrètement Pierre pour ce massage.

Je me retournai pour lui faire face et je ne fus pas surprise de voir son boxer tendu au niveau de son sexe.

J’étais trop fatigué pour commencer un corps à corps torride et je me contentai de baisser son vêtement pour lui donner une gâterie. Il me laissa faire et je recueillis son sperme sans un gémissement. Je sentis juste son bas-ventre qui frissonnait. Il me donna des baisers tendres dans le cou et puis nous sombrions tous les deux dans un repos bienfaisant.

NDA : La suite bientôt !

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