Chapitre 2

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J'ai croisé les bras et tourné la tête pour étudier à nouveau l'affiche sur maladies cardiaques, mais je n'ai pas fermé les jambes ni ne me suis assise. Mon médecin a souri avant de se lever d’entre mes jambes et s’est penché sur moi.

«est-ce réellement ce que vous voulez ?»

Je tourne brusquement la tête vers lui. De ses yeux émanent un intense mélange de tendresse et d'amusement. Quelque chose me fait dire que, si j'insiste, il haussera probablement les épaules et respectera mon souhait. Mon petit démon intérieur, au contraire, me dit de le laisser faire...

Je sens ma lèvre inférieure tomber en une moue. Les muscles de mes bras se décontractent, ma bouche s’entrouvre et j’inspire profondément, C’est apparemment le seul signal dont il a besoin, car il ramène immédiatement sa main gantée sur mes lèvres humides, tout en gardant ses yeux fixés sur les miens. Sous ses doigts, ma vulve fond maintenant en un désordre humide, il caresse mon petit bouton avec son pouce. Son pouce se déplace en cercles lents et doux puis augmente progressivement la pression. Sa main non gantée caresse de haut en bas ma cuisse nue, et son regard reste figé dans le mien. Il poursuit ses caresses, je le sens trop hésitant, alors je pousse mes hanches contre sa main, le forçant à appuyer plus fort sur mon clitoris. Mon petit ange et mon petit démon se battent encore dans mon esprit et d’une certaine façon, je me sens impuissante face à ce qu’il m’arrive, mais tout ça de la meilleure manière qu’il soit.

Enhardie par ce signal de mon corps, avec vigueur, il arrache ma blouse d’examen et laisse tomber le papier sur le sol, sans autre forme de procès. Il s'agenouille et commence à embrasser mon entrejambe. Sa langue tente d’endiguer l’inondation puis part explorer les courbes de ma fente, Il me suce, il m’embrasse. Je me surprend à me demander s'il leche le sexe de sa femme de la sorte. La sensation est divine sur mes lèvres fraîchement épilées, l’inondation reprend, la chair de poule aussi, mais cette fois-ci ce n’est plus à cause de la fraîcheur de la pièce. Je me relève un peu pour le voir “travailler” avec application, il me voit faire et actionne discrètement de son pied le dossier électrique du fauteuil afin de m’offrir une assise confortable. Il en profite même pour écarter un peu plus les étriers, m'ouvrant d'autant plus. Il lèche ma vulve comme un chiot impatient, puis soudain, focalise le bout de sa langue sur mon clitoris. Il le touche si légèrement que je suis presque prête à l'interrompre pour le rediriger, mais juste au moment où je me sens trop impatiente, au point de le supplier, il aspire mon clitoris qui entre violemment entre ses lèvres.

Instantanément, je suis foudroyée. Mes hanches ont envie de se soulever, il m'agrippe fermement au niveau de l’aine et me retient sur la table, et, enfin, sa main gantée plonge dans ma fente dégoulinante. Il recourbe ses doigts et masse mon point G, à n’en pas douter, c’est un expert, ses gestes sont précis et particulièrement agréables. En s’accordant au rythme de ses doigts, il continue à aspirer puis refouler mon clitoris. Je ne sais plus quoi faire de mes mains et je m'accroche désespérément à tout ce qui peut me retenir sur Terre. Une main attrape ses cheveux et l’autre serre fermement l'avant-bras qui maintient ma jambe. incapable d'arrêter le petit gémissement désespéré qui s'échappa de mes lèvres.

Quelques mots étouffés, je le supplie :

«S'il vous plaît docteur» et dans un cri silencieux et intense, je jouis.

Il m'ignore et travaille avec encore plus de zèle. Mon corps se libère aussi soudainement que violemment, vague après vague, en cascade, des contractions de plaisir et de chaleur s’abattent sur moi, me noyant sous un déluge d’émotions. C’est tellement intense que par réflexe je tente de le repousser, mais cela ne semble que l'encourager. Goulûment, il avale le fluide que je ne peux retenir, ma vulve fébrile se resserre en spasmes autour de ses doigts. Mes jambes tremblantes sont affaiblies et heureusement portées par les étriers. Ma vision est floue et des larmes de plaisir coulent sur mon visage, à mon insu et complètement hors de mon contrôle. J'essaye de relever la tête, mais tout tourne autour de moi, je me sens complètement désorientée.

Finalement, il décide que s'en est assez. Il retire son visage pour essuyer mon jus, en me regardant d’un air satisfait. Je me dit qu'il n'y a aucune raison pour qu'il mange ainsi le sexe de sa femme sinon, elle ne le laisserait jamais quitter la maison..

Je respire profondément, et je rigole : «eh bien docteur, si j'avais un cas d'hystérie, vous l'avez définitivement guéri !!! »

Il rit chaleureusement en retour, «Oh ? Je pense que c'est moi qui commence à me sentir un peu hystérique… »

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