Je ne sais plus écrire
Grâcieuse, énigmatique et solitaire. Aucun mouvement. Aucune action. Erreur 404, simplement. Une pureté infinie, inimaginée dans le cœur des hommes. Inexistante dans la rancœur des âmes. Erreur 404, tout bonnement. Une entité élogieuse, soucieuse et contagieuse. Une beauté séraphique. Une bonté enfantine. Erreur 404, debout. Aucun geste. Aucun verbe pour erreur 404. N’existant simplement pas. Erreur 404, dans mon imaginaire. Joie et tristesse dans mon corps. Simplement des choses obscures.
Alors je, moi, seul, oubliant erreur 404. Non ! Moi, et erreur 404, jamais, être des choses oubliantes. Être ? Être. Ah oui, ce mot-là, ce premier verbe, être. Moi, n’être que cette présence face à ce problème. Face à nous. Parce que moi, être ; oui, mais erreur 404, être. Alors moi, être triste. Être triste de erreur 404, là. Plus j’être, moins erreur 404 être parfaite.
Alors que, quoique, que. Quoique. Phrase, encore. Phrase incorrect. Mais une phrase encore. Encore écrire. Oui. Encore un nouveau verbe. Écrire. Moi être en train d’écrire erreur 404, pour erreur 404. Mais, écrire mal, car erreur 404, là. Si seulement écrire bien, peut-être erreur 404, irréelle. Oui. Véridique. Je, pour erreur 404. Et erreur 404, pour moi.
Alors, je, en dévotion aux mots, écrire pour erreur 404, de beaux verbes. Car erreur 404, mouvementée, n’être pas qu’une idée, mais la nymphe de ma plume. Insufflant l’inspiration à ma plume. Me dictant d’écrire à erreur 404, le plus beau des écrits. D’écrire la plus belle de ses courbes. Le plus beau de ses lèvres. La plus belle de ses hanches. Le plus beau de son sourire. Car être, malheureusement, amoureux de son nombre.
Moi, écrire et être, pour erreur 404. Moi, besoin de verbe pour erreur 404. Au moins pour être ce que je suis, pour que j’écrive pour l’éternité. Et d’enfin être ce que j’écris. D’écrire ce que tu es. Enfin. Ces verbes, je les écris désormais convenablement, dans la langue de ceux qui ne sont rien, sauf en lisant. Écrire et être. Seuls ces verbes sont suffisants pour t’écrire. Les autres ne sont guère dignes de toi. Désormais que je suis et que j’écris, alors j’écrirai jusqu’au passé s’il est encore joyeux. J’écrirai jusqu’au futur le plus lointain s’il est aussi radieux .
Pour l’éternité, tu seras erreur 404 à qui j’écrirai tout. Tout est à toi. Tout sera à toi. Ensemble, nous sommes l’encre et la plume. Et puis nous serons les cendres de nos écrits. Et quand le vent sera là. Lui aussi, soufflant sur nos lignes, sera triste. Parce que malgré toutes ces fois où j’écrivais sur erreur 404, erreur 404 n’était jamais réellement là. C’est pour cela que j’écris mal. Que je suis maladroit. Que mes phrases sont vides, macabres, ignobles, vomissantes, horribles. Stop. Il est temps. J’étais en train d’écrire quoi, déjà ? Que... que finalement, erreur 404 n’est pas réelle, voilà.
Donc j’écrivais pour rien, alors ? De toute manière, l’ensemble de mes actions sont pour rien. J’écrivais brièvement sur erreur 404.
Et si erreur 404 est vraiment là, écris-moi en retour. Écrivons et soyons. C’est tout ce que nous sommes. Tout ce que nous serons. Écrire et être, simplement et seulement ces verbes.
Annotations
Versions