Coureur d'étoiles
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L'eau et la terre se sont liées,
En un fracas monumental,
Au-dessous de l'astre embrasé,
Seul élu parmi tant d'étoiles.
L'air à son tour s'est dissipé ;
La sarabande a commencé.
Et sur ma nef de métal,
Seul je me suis embarqué,
À l'assaut d'océans galactiques,
Brisant cosmiques tsunamis,
Cinglant des vagues de poussière,
d'or et d'argent,
Persuadé, que, moi si fier,
La course de l'univers,
Je gagnerai.
Las pour moi, j'ai rencontré,
Cette comète trop altière,
Sur laquelle mon vaisseau se brisa !
Me jetant, dans vortex délétères,
Morcelant mes os et ma chair,
Laissant ainsi mon âme errer,
Sur le ressac des stellaires,
Ceci, pour toute l'éternité.
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