Ce document n’est pas un rêve utopique. Mais une réponse pragmatique à un constat : la France peut se réparer par elle-même, sans dépendre d’un État omniprésent ni de dettes infinies.
Il s’agit ici d’un modèle circulaire, une boucle vertueuse, où chacun contribue selon ses moyens et gagne en retour. Une économie basée sur l’échange équitable, la reconnaissance, la solidarité locale et le bon sens.

Une économie utile et réciproque

Chaque citoyen, retraité, artisan, étudiant, salarié, entrepreneur… peut apporter une pierre à l’édifice, en partageant ses savoirs (savoirs-faire, techniques, connaissances etc.).

En retour, il ou elle reçoit une reconnaissance concrète :

un logement gratuit ou solidaire,

revenu local (points échangeables),

un accès facilité à des biens essentiels (produits locaux avec annuaire spécialisé des producteurs eux-mêmes, transport, culture),

ou la publication et la diffusion de ses créations.

Et voici d'autres exemples concrets de mesures citoyennes et solidaires à expérimenter, pour celles qui ne le sont pas déjà :

Réquisition temporaire et éthique de logements vacants pour héberger des travailleurs en mobilité ou en reconversion.

Logement solidaire d’entreprise pour faciliter l’embauche dans les zones rurales ou les secteurs en tension.

Lecture contre alimentation : 1 point lecture = 10 € de produits locaux.

Taxe réparatrice demandée par l'Etat sur les fraudeurs fiscaux ou criminels, reversée à des projets sociaux.

Publication citoyenne : les retraités peuvent publier et vendre leurs ouvrages via des librairies solidaires.

Systèmes de troc intelligent développés en masse : tout acte utile (réparation, jardin partagé, aide) donne accès à d’autres biens ou services.

Formations libres et diplômantes animées par des citoyens qualifiés.

Et l’État dans tout ça ?

L’État ne finance pas directement, mais :

autorise (statuts, plateformes, labels utiles),

facilite (réseaux, outils numériques, partenariats locaux),

connecte (emplois, logements, formations),

et gagne en retour : moins de précarité, plus d’engagement, plus de paix sociale, moins de dépenses inefficaces.

Cette boucle ascendante, ni punitive ni assistée, transforme chaque individu en acteur de la réparation du pays.
Et ce faisant, elle rend la France plus humaine, plus vivante, plus libre.