40. Une belle nuit pour mourir

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18e jour du 9e mois de l’an XII745

La marquise de Ferrania présentait son neveu à Licana lorsque la fille-dragon se promit de ne plus jamais accepter une seule invitation. Le jeune homme était taillé dans le marbre et avait une musculature digne d’une statue, quant à ses yeux qui faisait tourner bien des têtes, Licana ne trouva rien à dire sinon qu’ils étaient bleus…Ses yeux rougeoyant étaient les plus beaux de l’univers et que celui qui prétendrait le contraire s’inscrive à la morgue. La jeune fille repensa à cette bestiole à plume de cristal sur Ymir, du nom Falbela…Non…Alfal ? Licana ne s’en souvenait plus en revanche elle reconnaissait que jamais aucun humain n’aurait pu être plus prétentieux que ce Delphinius, une espèce si vantarde et imbue d’elle-même qu’elle se donnait le droit de s’attribuer un nom alors que ses individus n’était que des monstres d’Ymir. La folle créature à plume de rubis et de saphir avait osé insinuer que ces yeux n’était rien de plus que la couleur du sang répugnant des êtres rampants qu’étaient les humains…La situation prit le tournant prévisible. Non pas que ses yeux soient de la couleur du sang ne la gênait, en revanche le fait que ses yeux rappellent le sang de vers de terre ne lui plaisait pas - ce que Falbela/Alfal eut tout le loisir de remarquer assez rapidement.

Le jeune homme ne la lâcha pas d’une semelle pendant une bonne heure. Les récits de son incroyable habilité à l’épée, parurent à la fille-dragon comme une éternité et elle sentit le poignard s'enfoncer profondément dans sa poitrine lorsque son compagnon entama l'histoire de sa longue, longue généalogie.

- Saviez-vous ma chère, que mon aïeul d’il y a dix génération appartenait à la garde personnelle de celui de votre cher ami le duc de Baskerville ? Ce fut justement à son coté lors d’une partie de chasse qu’il croisèrent le fer avec l’assassin de grand chemin Oscar Gueule de Dragon qui dans le cher duché de votre ami avait ignoblement ôté la vie à pas moins de soixante innocentes personnes ayant eu le malheur de croiser son chemin juché de sang et de cadavre. En cette forêt féerique que Dame Nature enfanta mais ainsi souillée par ce vil mécréant dont la lame-

J'aurais dû partir avec Kalaf Alvar, pensa Metalicana qui avait décroché depuis fort longtemps.

Les jeunes filles vêtues de soie semblaient fort incommodées par les récits de meurtre qui leur rendaient les jambes ployantes. Malheureusement pour le noble aux yeux banalement magnifiques, la fille qui se trouvait assise à coté de lui sur la méridienne - non par choix - était également un dragon et pire encore ! Une Griis ! La nation où à cinq ans à peine, un enfant savaient déjà la dose exacte de Pluie d’Arsenic à mettre dans un verre de malotar pour déclencher un arrêt cardiaque. Inutile de préciser que la tentative du noble pour la choquer à coup de détails crus fut un échec total, au contraire…

C'est moi où il vient de briser dix règles de la physique dans son histoire de massacre ? se demanda Licana.

Elle aurait pu lui servir des scènes bien plus sales, mais en tant lady elle savait que cela n’était pas correcte. Une fois de plus elle pesta contre cette étiquette qui la privait de bien des liberté.

Après cette discussion - à sens unique - qui parut durer une éternité, la marquise se lança avec quelques compagnes dans une partie de croquet. Lorsqu’elle eu le maillet en main, la première pensée de la fille dragon fut de fracasser le crâne du vicomte de Hemendiger qui s’évertuait à s’approcher d’elle avec un peu trop d’insistance. Lisa contemplait son ennui tout en veillant à éviter à sa maîtresse quelques problèmes dont le potentiel meurtre - digne des plus grand récits de boucherie de l’Histoire - du vicomte lorsque celui-ci eut l’audace de lui toucher la main pour l’aider à bien tenir son maillet.

Le thé fut la partie la plus éprouvante. Encerclée de toutes parts par ces hyènes avides de connaitre les moindres détails de sa relation avec son fiancé, la jeune fille engloutit pas moins de neuf tasses et si le plateau de mignardises se vida, c’était en partie à cause d’elle. Elle fut sur le point de commander une autre tasse lorsqu’une douleur lourde se fit sentir en son ventre. Elle posa la main sur son ventre et d’un signe de tête implora sa suivante à l’aide.

L’angélique Lisa aperçut sa maîtresse et feignant de regarder sa montre fit mine de chuchoter à l’oreille de Licana, la fille-dragon prit ainsi congé de ses hôtes - bien que le mot s’enfuir correspondait mieux à la situation - prétextant une affaire importante.

- Souffrez-vous beaucoup Mlle ? demanda Lisa inquiète.

- Le prochain qui me parle de ma gracieuse beauté ou de mon admirable fiancé est un homme mort, grogna Metalicana.

Arrivée à ses appartements elle s’effondra sur le lit à baldaquin. Lisa lui donna un remontant et se retira. Elle resta ainsi tout le reste de la journée, oubliant même ses malédictions envers Sidoh.

Lorsque la nuit arriva, elle ne dormait toujours pas. Et pour cause, son ventre la tyrannisait, la douleur se faisant lourde et plus lourde encore.

Une épingle semblait grandir en elle. Quelque chose n'allait pas.

Son corps la brulait. Pire encore, elle avait l'impression d’une vierge de fer dans son ventre. Elle se recroquevilla sur elle même, grogna de douleur.

Quoi…

Tout d'un coup, sa gorge fut prise de démangeaisons. Elle sentit l’air lui manquer. Elle tenta d’inspirer mais fut prise d’une quinte de toux rauque et grasse. Elle sentait qu’elle allait recracher ses poumons lorsqu’elle se mit à siffler à chaque inspiration.

Licana ne savait pas ce qu’il lui arrivait. Mais aucun mot de douleur ne lui vint à l’esprit. Elle aurait voulut crier. Crier qu’on lui retire ses lames du ventre. Hurlez de la laissez respirer. Mais rien ne vint. Pas un bruit. Seulement des pensées…Des pensées que même sans souvenir son esprit ne connaissait que trop bien…

Pluie d’Arsenic. Larmes de Narcisse. Ciguë. Curare. Pétale du Sud. Cyanure. Venin de vipère. Dame Blanche, Valse des Enfers…

La quinte de toux resurgit brutalement, plus forte encore. La tête lui tournait, manquant d’oxygène. Deux secondes plus tard elle ne pouvait même plus bouger les jambes ni ne sentait ses bras. Elle continua de tousser, les poumons en feu et son ventre poignardé.

Qui…

À quoi pensait-elle ? Elle même ne savait pas. Son esprit réagissait seul. Affolé. Brumeux. Mourant.

Ferrania ? Tranquille...Neveu ? Non pompeux vaniteux idiot Lisa ? Pas elle non non remontant crampes mensonges non...Sidoh ? Non faible impossible non ? Qui elle lui ou elle ?

Elle cessa de tousser. De bouger. Un voile noire obscurcit la scène. Ses pensées se mélangèrent. Sans aucun sens.

Consistorium. Poison. Nerors…Ami. Xvarkir. Mission. Assassin. Sidoh…Ordure. Ami. Vivre. Droit. Crevez…Frère...

Mais à quoi pensait-elle ? Que signifiaient ces mots ? Pourquoi resurgissaient-ils maintenant ? Pourquoi ? Elle sentait une douleur dans son dos, une douleur fantôme. Elle voyait des sourires percer le noir devant se yeux et le pistolet fumant...

Xvarkir…Ami…Écraser…Crevez…Dragons…Dragons…Massacrer…Jamais…Jamais…Méritent…Ordures…

Metalicana Silverius revit les visages. Ses visages qu’elles n’avaient jamais vraiment réussi à oublier. Qu’elle ne voulait pas oublier. Elle ne pouvait pas mourir comme ça ! Pas sans connaître le visage de l’empoisonneur ! Pas sans connaître celui du commanditaire ! Pas sans retenir la face de cette ordure qui osait lui arracher la vie une seconde fois ! Elle s'attrapa la gorge et ses griffes firent couler le sang, voulant retirer l'étau qui l'empêchait de respirer, l'élixir de vie écarlate coulant le long de sa gorge et de ses doigts...

-...droit...vivr...ish...

Mais l’assassin n’avait pas la même opinion. Et ce fut perché derrière la vitre qu’il vit le dragon mercure fermer les yeux…pour la dernière fois cette nuit.

Impassible, il fixa les draps froissés et maculés de sang…

- J’ai toujours eu horreur de nettoyer, marmonna-t-il.

La jeune fille aux cheveux de neige quitta son perchoir, sur le dos de son cher chien à trois tête.

- Le spectacle est terminé Carne, soupira-t-elle d’ennui. Allez on descend !

Carne acquiesça de ses deux première tête, tandis que la dernière bailla également.

- Non Canelle ! Ce n’est pas encore le moment de dormir.

La fille au cheveux de neige caressa la tête du nom de Canelle. Elle se demandait si un chien à trois têtes avait également trois âme, au final elle avait tranché. Sa partenaire se nommerait Carne, mais lorsqu’elle serait sous cette forme, il y aurait Newt, Canelle et Rösti. La réponse était apparut d’elle même : l’âme de Carne se divisait en trois sous cette forme. Newt était pleine de vie et ne voulait jamais s’arrêter, jamais elle ne dormait, elle ne voulait pas, peu importe l’heure et le temps il semblait toujours trop tôt pour elle pour dormir. Canelle en revanche, aimait bouger mais avec modération, le plus souvent elle souhaitait s’affaler par terre et se faire caresser sous une petite brise puis elle voulait dormir, même quand cela ne faisait que quelques minutes qu’elle était réveillée, ce qui peinait grandement la jeune fille aux cheveux de neige qui voulait jouer avec elle. Quant à Rösti, il se fichait bien de dormir ou non. Le manque de sommeil ou trop de sommeil ne le gênait guère, il faisait le fou puis quand leur compagne disait qu’il était temps d’aller dormir, il s’endormait puis il se réveillait à nouveau.

Canelle secoua la tête puis, se cambrant sur le toit de l’Ambassade du Consistorium, Carne s’élança sur un toit. La créature atterrit sur les tuiles sans un bruit, silencieuse comme une ombre, puis courut le long des cheminées jusqu’à une masure minable, coincée entre les bâtiments de l’Académie et des Casernes et qui plus est cloîtrée au Mur qui à ce point-ci était fait de pierre. Le bâtiment était minuscule et miteux mais c’était là que la jeune fille avait décidé d’établir son aire de pique-nique, du moins sur le toit. Personne ne soupçonnait sa présence ici ni où que ce soit.

Elle descendit du dos de Carne et s’assit sur le bord du toit aux poutres grinçantes. Carne s’allongea près d’elle et la tête de Newt se frotta contre la sienne tandis que celle de Canelle se posa sur ses genoux. Rösti quant à lui regardait les deux yeux dépareillés de sa maîtresse : la jeune fille aux yeux dorés et bleus faisait la moue. La première tête frotta son museau contre elle, cherchant une réponse à cette bouille d’enfant déçu.

- Quel ennui. Décidément la mort arrive bien vite pour elle, dit la jeune fille. Qu’est-ce que Scripta a dans la tête ? Depuis que cet arrogant d’humain a réussi à donner tort aux écrits de Flamboyance, ses décisions sont de plus en plus incongrues.

Et c’était le cas de le dire. Pourquoi donc la tuer ? Elle était déjà morte une fois…quel ennui.

- As tu peur Scripta ?

Pourquoi donc la faire tuer deux fois ?

- Je ne te savais pas si prompte à fuir le danger, dit la jeune femme.

Le silence lui répondit.

Soudain, Canelle releva la tête, les oreilles à l’affut. Puis ce fut Newt et Rösti qui tournèrent la tête et d’un coup, Carne fut debout. La jeune fille se releva d’un coup, cherchant à comprendre cette énergie soudaine.

Bram !

Un bruit d’explosion se faufila dans les airs jusqu’à ses oreilles. Pas de fumée ni de flamme. Juste un bruit. Comme un mur que l’on brisait. La jeune fille posa une main sur son œil bleu, laissant l’image au doré de sa pupille gauche. L’œil doré ne perçut pas la pierre, ni même la ville. Il ne vit que la colère, la menace, la peur et l’incompréhension…Il vit une peur immense et une colère face à laquelle celle-ci parut aussi insignifiante qu’un moucheron.

Quelle colère ! Elle était si profonde. Si violente. Si rancunière. Une ombre sanglante, sifflante et hurlante pleine de dents et de visages. De beaucoup de visages. Mais surtout de quatre visages. Quatre faces dont chaque traits étaient d’une grossièreté qui n’avait d’égal que leur profondeur. Mais malgré tout, le visage était net.

La jeune fille retira sa main de son iris bleue et sauta sur le dos la créature à trois têtes. Carne fendit les vents, sautant de toits en toits, les tuiles volants sous la pression de ses griffes, les oiseaux fuyants devant ses six rangées de crocs acérés, les esprits se cachant dans les failles du monde devant la terrible compagne de la terrifiante Celle Qui Regarde. Les Humains ne le savaient pas, les No Humano non plus, ni encore les Xvarkirs…Mais eux le savaient…Les Autres savaient ce que signifiait la venue de l’Observatrice et de ses trois terribles compagnons. Tous savaient ce qu’il fallait faire lorsque l’on avait le malheur de la voir. Fuir. Fuir. Fuir. Fuir toujours plus loin. Car là où passait Celle Qui Regarde accompagné de son cher Carnassier à Trois Têtes, un malheur frappait…

Elle était l’Observatrice. Et il y a en ce monde, des choses que l’on ne peut se permettre de louper…

L’Observatrice ferma l’œil gauche. Deux mouvements apparurent dans le bleu de son œil. Le premier était rapide et ordonné…mais pas assez pour le second qui était encore plus vif que le Carnassier. L’Observatrice rouvrit son œil et dès lors ne les ferma plus. Elle n’était plus sur le dos de Carne, mais dans une ruelle, sur une vieille caisse de bois à se lécher la patte. Elle regarda la rue et vit un cheval lancé à tombeau ouvert sur lequel se cambrait une silhouette encapuchonnée, puis à sa suite…rien. La chose était trop rapide. L’Observatrice changea d’yeux. Elle était à présent sous le porche d’une taverne. Elle vit à nouveau le cheval affolé. Mais pas la chose qui ne laissa dans son sillage que cinq longues tranchées dans le mur de de pierre.

L’Observatrice changea à nouveau d’yeux. Trop rapide.

Puis encore. Et encore. Et encore. Et encore. Et encore.

Mais inutile. La chose était trop rapide…et le cavalier trop lent.

Elle lança Carne sur les traces de leurs passages. La chose lui parut alors dans toute sa puissance. Une bête. Elle fonçait dans les murs, coupait par les toits, à travers les murs, les défonçants, fracassant la pierre, arrachant les tuiles, effrayant les chiens et les chevaux sur son passage qui réveillaient leurs maîtres. Les Mirages disparurent dans son sillage, l’Energie de même… Elle griffa la roche, réduisit le granit en miettes, trancha tout ce qui se trouvait sur son chemin.

De la colère. Toujours plus de colère apparaissait dans l’œil doré de l’Observatrice. Et toujours plus de peur. La peur du cavalier. Une peur se muant en frayeur, puis de frayeur se changea en désespoir.

L’Observatrice avala sa salive, l’adrénaline commençant à monter en elle. La bête n’avait pas l’intention de laisser partir sa proie. Non.

La course folle se poursuivit. La proie n’appelait personne. Il n’en avait pas le droit. Il n’était même pas sensé existé. Mais même…il savait que cela serait inutile. Que rien ne pourrait arrêter cette rage bestial à l’état pure…Et malgré tout il galopait…espérant tout de même la semer…s’accrochant à cet espoir inexistant avec désespoir…

L’Observatrice pressa son Carnassier, sentant toujours ces frissons incessants…

Et puis onze coups retentirent.

Onze bruits destructeurs.

L’Observatrice vit le premier mouvement cesser, puis le deuxième. Le désespoir avait disparu d’un coup, mais la rage ne disparut point. La bête s'envola et retourna d'où elle vint...

Le Carnassier s’arrêta brusquement. L’Observatrice regarda derrière elle. Ils étaient presque à la limite de la ville, bien au-delà du Mur de Verre entourant le Consistorium. Il avait commencé depuis l’Arène et il avait fini à la limite de la ville. Elle resta ébahie devant une telle peur qui avait réussi à faire parcourir à cet homme une distance si grande en un temps si court…

Puis elle descendit de sa monture et s’avança devant l’œuvre de la rage bestial qui avait laissé un tel chemin de colère derrière elle.

L’assassin n’était pas mort…pas encore…En revanche l’Observatrice doutait qu’il ne passe la nuit. Le malfrat était littéralement cloué au mur. Onze pieux étaient plantés dans le mur, le fissurant de brèches aussi longue que profonde. L’Observatrice crut même un moment que le mur allait s’effondrer. Sur les onze pieux de métal pur enfoncé dans le mur neuf passaient par le corps de l’assassin. Ses bras étaient repliés vers le haut, tel un jouet désarticulé, deux pieux s’étaient logés dans son torse musclé, un autre avait éraflé sa gorge laissant couler un filet de sang, deux autres plongeaient dans ses entrailles. Le monstre n’avait pas fait dans le dentelle…Le Carnassier à trois tête grogna devant cette immonde brochette humaine…

L’Observatrice frissonna. Onze pieux. Onze impacts. Onze armes de rage. La brutalité avec laquelle les morceaux de métal étaient enfoncés dans la pierre la fit trembler. L’homme ne reparaîtra jamais au Consistorium…C’était une certitude…Car même si il en réchappait, il ne serait plus jamais en mesure de prononcer ne serait-ce qu’un seul mot cohérents…sinon des cris…

Elle trembla. Trembla et rit nerveusement. Puis les gloussements se firent plus fort et bientôt des rires tonitruants retentirent dans la nuit. Des rires que personnes n’entendraient…

- Magnifique ! Splendide hein Carne !

Le Carnassier regarda sa maîtresse s’esclaffer, les yeux pétillants d’un amusement infantile. Tel un enfant recevant un nouveau jouet.

- Hahahahaha !!! Parfait ! Hilarant ! C’est vraiment parfait ! Hihihi ! Superbe Flamboyance ! C’est en effet une magnifique nuit pour mourir !

L’Observatrice rit encore et encore jusqu’à en avoir mal au ventre.

Elle en était persuadée maintenant. Cette histoire serait un véritable chef-d’œuvre…

Scripta n'était pas une lâche. Elle ne reculerait devant rien pour une histoire.

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