Chapitre 25  Suite (3) de Monte Carlo

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### Benoit ###

Mon réveil sonnait discrètement ce matin, Carmen était encore à la même place que la veille : lovée dans mes bras. Aujourd’hui c’était un moment important car j’étais inscrit comme premier orateur ce matin, à dix heures. Ce qui en soi était bien, les auditeurs seraient encore attentifs ! J’ai assez bien d’expérience pour les présentations en séminaire et j’ai toujours refusé de parler l’après-midi après le déjeuner ou pire encore en fin d’après-midi le dernier jour du séminaire. Les assistants sont endormis ou dissipés pensant au retour.

Carmen avait encore le temps, elle pouvait encore dormir un peu d’autant plus que j’avais constaté qu’il ne lui fallait pas longtemps pour s’apprêter !

Je fis donc une rapide révision de mon texte et commandai le petit déj. en chambre. Carmen émergea à l’annonce du room-service apportant le petit-déjeuner. Je vis avec plaisir qu’elle avait revêtu une nuisette pour couvrir sa nudité, mais cela la rendait encore plus sexy que si elle était nue!

Elle suivait mes yeux et eut un petit sourire, voyant que je la matais longuement.

– Oui « Maître » je sais que ma tenue vous émoustille mais je n’irai pas plus loin, tu dois garder ta tête froide pour ton allocution. Je te donnerai ta récompense ce soir !

– Tu es gentille Carmen ! Je te rappellerai ce soir ta promesse !

### Carmen ###

Le petit-déjeuner était vraiment luxueux, je pris note mentalement des préférences de Benoit car bientôt nous serons en cohabitation et je voulais lui offrir des petits-déjeuners semblables.

Je n’en revenais pas encore, il m’avait demandé en mariage et donc très bientôt nous serons ensemble quasi jour et nuit ! Reste à savoir où nous habiterons. Dans mon appartement ou le sien ? Une chose est certaine : je ne vendrai pas mon appart !

Je mis mon tailleur strict, ne voulant pas comme la veille lui montrer mes tétons à travers du tissu des robes cocktail.

Je me servis juste un croissant et un café noir, j’étais trop stressé, alors que c’est lui qui était l’orateur ! Benoit apparemment était calme, je suppose qu’étant habitué à parler au tribunal, qu’il était moins sensible au stress.

Avant de rentrer dans la salle, je lui fis un baiser furtif en disant « merde ! », en réponse il me fit un clin d’œil et « merci ».

Je ne m’assis pas trop loin avec son texte en main, j’avais aussi préparé quelques questions au cas où la salle serait complètement amorphe…

À première vue tous les participants étaient présents et Benoit entama sa présentation. Comme prévu, il avait quelques anecdotes humoristiques et croustillantes qui étaient semées dans le cours de sa présentation et qui me permirent de savoir que l’assistance suivait son exposé.

La séance des questions était bien animée et en finale il fut longuement applaudi ; j’étais vraiment fier de lui ! J’étais certaine que cette présentation allait lui donner une certaine renommée auprès de la corporation au grand bénéfice de notre cabinet juridique.

À l’interruption de midi, Benoit et moi décidions de nous faire servir une collation dans la suite et je profitais pour me rafraîchir avec une douche rapide. J’ai toujours aimé les douches pour leurs qualités relaxantes spécialement lorsque je faisais passer les jets puissants sur mes aréoles et mon intimité, mais aujourd’hui je ne voulais pas m’exciter davantage !

Je venais de terminer ma douche lorsque j’entendis des cris et une bousculade dans l’autre chambre de la suite ! Je me précipitais dans sa chambre juste vêtue de l’essuie-bain pour constater qu’une femme agressait Benoit qui sortait également de sa douche !

Je n’hésitais pas une seconde et avec mon expérience de self-défense, je pris la femme par les cheveux, qui surprise lâchait Benoit et je lui mis un uppercut de toutes mes forces.

En voyant le chariot avec notre déjeuner, je compris que la femme s’était introduite en même temps que le garçon du room-service qui effrayé était immobile contre le mur de la chambre !

Dans la bagarre je perdis mon essuie, mais cela ne m’empêchait pas de bloquer l’agresseur d’une clé d’immobilisation et je mis mon pied sur sa gorge. Cette prise me permit de reprendre mon essuie tendu par Benoit qui avait déjà alerté la sécurité de l’hôtel.

Je fus étonné de la rapidité de l’arrivée de deux grands costaux qui lièrent les poignets de la femme et la sortirent de la chambre. Le directeur de la sécurité arrivait entre-temps et nous demandait si nous n’étions pas blessés et nous rassura que l’intruse serait remise à la police monégasque.

Nous étions trop choqués pour assister aux présentations de l’après-midi, d’autant plus que la police voulait nous interroger dans notre chambre sur l’incident. Nous apprîmes ainsi qu’elle était l’ex-femme d’un de nos clients que nous avions défendu dans sa procédure de divorce.

Elle avait été condamnée et perdit tous les biens qu’elle réclamait dans la procédure et donc l’agression avait une explication.

Lorsque les policiers étaient partis, Benoit s’approcha de moi en disant :

– Merci de m’avoir défendu, rappelle-moi de ne jamais te chercher noise ! Quelle rapidité de ton attaque ! Tu seras non seulement mon épouse et associée mais tu peux postuler comme garde du corps ! Où as-tu appris cela ?

– Benoit, il y a bien longtemps j’ai suivi des cours d’autodéfense pour me protéger lorsque je quittais tard ton bureau. C’est la première fois que j’ai utilisé ma technique dans un combat réel ! J’ai toujours suivi ces cours assidûment car certains soirs je ne me sentais pas rassurée en rentrant tard, spécialement en hiver. Je ne m’attendais pas à ce que ces cours allaient m’aider à te défendre dans un palace de standing à Monte Carlo !

– Oui Carmen, tu sais que tu étais particulièrement belle durant ta lutte contre cette femme, tu ressemblais à une déesse vengeresse ou une amazone dans ta nudité ! J’ai soudainement envie de te remercier de m’avoir défendu !

– Oui, Benoit je te comprends mais le deuxième orateur de cet après-midi m’intéresse d’autant plus que le sujet est « comment aplanir le conflit d’après-divorce » qui traite du partage pratique des biens à la suite du jugement. C’est toujours intéressant de connaître les conseils pour éviter des agressions comme celle que tu viens de subir !

– D’accord, allons-y cela nous permettra d’apprendre comment éviter d’être attaqués par des victimes de divorces injustes ou désavantageux.

Lorsque nous pénétrâmes dans la salle de conférences, certaines personnes présentes applaudirent discrètement, les nouvelles concernant notre agression s’étaient déjà répandues dans l’assemblée.

En finale, nous n’apprîmes pas grand-chose, l’orateur ne faisant qu’énumérer des généralités !

En soirée la police nous informa que la femme avait déposé plainte contre nous pour agression ayant entraîné des blessures corporelles. Nous nous rendîmes au commissariat, pour contrer cette plainte en précisant que si la femme continuait son action contre nous cela lui coûterait très cher et la dépouillerait des maigres avoirs qu’elle avait pu sauver du divorce. Benoit connaissant la liste des biens qu’elle possédait encore et pouvait les faire saisir immédiatement. La femme toujours détenue comprit qu’il était vain de s’opposer une nouvelle fois contre Benoit et abandonnait sa plainte.

Benoit maintenait cependant son action contre la femme qui resterait en prison jusqu’à son procès. Je fis remarquer à Benoit que cela nous obligerait à revenir à Monaco. L’hôtel maintenait également sa plainte pour dégradation et perturbation de la tranquillité du palace. Cette agression allait lui coûter cher !

– Oui Carmen, ce sera une bonne occasion de profiter d’un deuxième séjour !

– Chouette !

Le soir, nous dînâmes dans la suite, ce qui me permit de rester en tenue légère pendant le repas. Benoit restait accroché à la vue de mon corps et moi je ne pus résister à le titiller avec mon pied nu !

Benoit était en t-shirt et short et donc je pouvais sentir son bâton aisément sous la plante de mon pied. Cette fois il me laissa faire, son engin prit rapidement du volume et ses yeux se plissèrent de désir.

À la fin du repas, nous laissâmes le chariot dans le hall de la suite pour qu’il soit repris par le room-service mais Benoit prit les fraises le coulis et la crème fraîche vers la chambre !

Je compris rapidement ce qu’il avait l’intention de faire. Sans un mot je me défis de mon déshabillé et m’étendis nue sur le lit, attendant avec impatience de servir de plateau aux délices qu’il avait apporté.

Il commençait à étendre un peu de crème fraîche sur mes tétons, pour lécher la crème en titillant mes aréoles. Je trouvais cela trop classique !

– Benoit, je veux bien que tu manques d’expérience, mais tu peux mieux faire !

– Bien sûr que je peux mieux faire, mais tu m’avais déjà assez énervé avec ton pied sous la table et je voulais te rendre la pareille en te faisant languir de moi !

– Oui, mais laisse-moi un peu de crème fraîche pour mes expériences !

– Ne t’en fais pas Carmen, le pot est à peine entamé, je comptais plutôt jouer avec les fraises et le coulis !

Il prit donc une grosse fraise qu’il inséra entre mes lèvres intimes puis une grosse cuillère de coulis pour bien mouiller le tout.

Je voyais son regard gourmand lorsqu’il récupéra le fruit et le coulis avec sa langue sensuelle mais il se contentait de rester concentré sur le fruit sans toucher à mon clito !

– Ah Marc, encore, remets une autre fraise !

– Oui ma salope, j’en ai encore beaucoup dans le plat et je comptais les manger toutes, mais je ne serai pas égoïste, je t’en ferais goûter certaines bien trempées dans ta cyprine qui coule abondamment entre tes cuisses !

Et il poussait la suivante plus profondément dans mon vagin, je ne pus résister et en contractant mes muscles pelviens, je parvins à expulser le fruit au grand amusement de mon amant !

Toutes les fraises suivirent le même sort, comme promis de temps à autre il en récupéra une avec sa bouche pour me faire la becquetée avec le fruit assaisonné de cyprine ! À chaque insertion et expulsion mon clito reçut une décharge et à la dernière il consentit enfin à calmer mon désir et poussa sa langue jusqu’à l’orgasme !

Le temps de revenir sur terre, je le poussai sur le lit pour l’étendre.

– Voyons il reste donc de la crème fraîche et du coulis !

Je pris donc son membre imposant, je dégageais le gland jusqu’à la limite et mis une cuillère de coulis et de la crème. Benoit grinçait déjà avec ma manœuvre de dégagement de son prépuce et gémissait lorsque je récupérais la douceur étalée sur sa verge. Je gardais le doux mélange dans ma bouche pour l’embrasser et lui faire partager la douceur !

– Tu vois je sais aussi partager !

Je refis la même opération jusqu’à épuisement de la crème et du coulis mais en insistant de plus en plus intensément avec ma langue et comme prévu la dernière fournée me revint dans la bouche avec une volée de sperme, que je gardais pour moi en l’avalant avec délectation !

NDA : pour le prochain épisode, nous laisserons nos juristes à Monte Carlo pour retourner chez Sarah qui attend déjà impatiemment pour jouer avec Marc et Thérèse…

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À bientôt !

Solo_x

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