Comme plusieurs fois par jour, je change ta couche et je m’extasie devant tes petites cuisses potelées. Quand tu es née, tu étais toute menue, toute fine. Petite crevette à ma mesure, tu t’étais arrangée pour rester suffisamment petite pour m’offrir le bonheur d’accoucher naturellement. Ça t’a d’ailleurs valu des désagréments à la maternité, ballet de prise de glycémie et autres prises de sang alors que je savais que tu étais en parfaite santé. Et tu me donnes raison, tu es bien dodue, déjà plus grande et plus lourde que ta sœur au même âge, alors qu’elle faisait 590g et 5cm de plus que toi en naissant. C’est un bonheur de te voir grandir, évoluer, si différente d’elle, précoce d’une autre façon, elle dans le moteur, toi dans les sourire et les arheu.