Prologue
Éclipse est un roman en fragments.
Une constellation d’instants dispersés dans le temps, où chaque scène existe seule, mais dialogue avec les autres.
Le récit avance par surgissements : éclats d’adolescence, dérives de l’âge adulte, et cette zone d’ombre qui s’installe après la chute.
La forme est volontairement mouvante, ouverte.
Les fragments ne suivent pas toujours une ligne droite : ils se répondent, se contredisent parfois, se complètent souvent.
Ils peuvent être lus indépendamment — chaque pièce possède sa propre intensité — ou comme les morceaux d’un même cercle qui se ferme peu à peu.
Éclipse explore une relation qui déplace, attire, blesse, éclaire.
Une amitié à la fois essentielle et asymétrique.
Ce n’est pas une chronique linéaire, mais un mouvement :
celui d’un lien qui grandit, se déforme, se perd, persiste autrement.
Le projet est en construction permanente.
Il se nourrit du hasard, du vivant, de la place laissée aux silences.
Rien n’est figé : les fragments s’ajoutent, se déplacent, et laissent au lecteur la liberté d’entrer où il veut.

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