J'expire, je respire le désir

Une idylle charnelle, sensuelle

Éternel remord du sort de nos corps

En osmose, d'une atmosphère grandiose

Sensible, risible, extensible

Futile apparence d'une tendance

Suave, délectable

Affable espérance d'une engeance amère

Éphémère, stratosphère d'une fable

D'un Enfer ouvert aux injures du temps

Dans moment divin

D'un matin sans fin

J'expire, je respire, j'inspire la colère

D'une guerre

De deux êtres découverts

Sous un air de tonnerre

Dans un souffle mortel

Une trêve volage au sillage

D'une nuit sans abri

En un bruissement, un éclair

Jaillissant à l'instant propice

Du supplice d'une vie alerte

Perdu dans la brume d'une larme de lumière

Irascible souillure explosive

J'expire, je respire, j'inspire ton odeur

Ta sueur, ta candeur, ton horreur, ta fleur

J'expire, je respire, je transpire

*

Et le Soleil embrasa la Lune. Et la Lune glaça le Soleil. Et le Soleil s'effondra ouvrant un passage vers la Géhenne. La Lune éclairant le gouffre...

Midnight Andrew - Radio GOO GOO

[Oups ! Déjà pris pour Brûle avec moi ! ]