Éveillé ou non, je ne fais que rêver

Une minute de lecture

Ça y est, il est l’heure où les pensées prennent possession du vide de ma chambre — et de moi.

Qu'y a-t-il à faire lorsqu’on voit les images rémanentes d’une situation dérangeante passée il y a des années, là, projetées sur le mur, comme par un rétroprojecteur de honte ? Ces images mêmes qui nous rappellent aussi ces personnes d’autrefois.

Que répondre à la question sans réponse d’un amour perdu qui résonne entre ces murs ?

Parfois, l’écho d’une discussion sur l’oreiller me revient :

— Tu dors ?

— Peut-être. Est-ce que je rêve ?

— À ton avis ?

— Quelle différence au final ? Éveillé ou non, je ne fais que rêver.

Comment fermer ses 5 sens à la moindre fuite d’un souvenir encore instable d’hier ?

J’entends enfin le bruit des oiseaux.

Mais non, ce n’est pas le chant que j’attendais — juste celui du rossignol, celui qui me rappelle à ma souffrance noctambule.

Quel chant si doux.

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