8.

Une minute de lecture

S'étant effondrée sur la mousse,
Pour pleurer fort, n'en pouvant plus,
C'est là, en se suçant le pouce,
Qu'elle eut du coup un aperçu :
Ce fut en stop, donc, qu'elle fit
Le trajet, puis se procura
Un emploi uni à l'abri –
Deux coups faits d'une pierre, là –

Et bien que ce fût sans salaire
(Tu comprendras bientôt pourquoi),
Mieux que la forêt – ménagère
Chez sept vieillards, dont le plus droit
Ne mesurait qu'un mètre vingt.
C'étaient d'anciens jockeys de course
Qu'on avait nommés les Sept Nains.
Ils perdaient toutes leurs ressources,

Ces sept petits (autrement sages),
À l'hippodrome, en misant sur
Les chevaux et les attelages.
Comm' quoi, quand leur jour était dur,
Ils restaient sur leur faim, plus tard –
C'était un vice bien choquant.
Alors, Blanch'-Neige dit, un soir
Qu'ils rentraient à nouveau perdants,

" J'ai eu l'idée qu'il nous fallait
Et qui résoudra tout souci
De sous, si vous le voulez – mais,
En attendant, sont interdits
Les paris – entendu ? " Les Nains
(Qui aimaient presque autant la bouffe
Que leur jeu) dirent, " D'ac " enfin ;
(Blanch'-Neige, pour sa part, dit, " Ouf ! " )

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 7 versions.

Vous aimez lire Yvains ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0