-1-

13 minutes de lecture

Après plusieurs jours de chevauchée avec Chantevent et autant de nuits de camping, Derreck parvient enfin à un village. Une bourgade, pas bien grande, mais suffisamment pour posséder une enceinte en bois ainsi qu’un chemin de ronde. En suivant la route de terre, le ranger approche au pas de la grande porte permettant d’entrer, il est immédiatement arrêté par un garde. Ce dernier porte une côte de mailles sous un tabard aux couleurs d’un seigneur que Derreck ne reconnait pas. Le vigile lui demande : « Qui êtes-vous ? Que venez-vous faire à Colseau ? » Le jeune homme répond avec un sourire las :

-Je me nomme Berig… Berig Stenbock. » Un mensonge de plus ou de moins, quelle différence ? « Je fais route vers le Sud-Ouest, je souhaite simplement trouver un endroit pour nous reposer mon cheval et moi… » Il flatte l’encolure de Chantevent, Le garde hoche la tête :

-Continuez tout droit, il y a Le Bar du Loup Brisé au centre de la ville. Le patron, Rhys pourra vous offrir le gîte et le couvert pour peu que vous ayez de quoi payer. » Derreck le remercie puis talonne sa jument afin de pénétrer dans la bourgade. Sa monture se lance au pas sur le chemin, après quelques minutes il trouve l’auberge sans difficulté. L’enseigne est assez évidente, un canidé en bois fendu en deux au niveau du dos, Derreck est surpris par la taille de l’établissement. Il ne s’attendait pas à trouver une telle bâtisse dans un endroit aussi reculé. Il fait s’arrêter Chantevent devant une barre, attache ses rennes puis lui caresse le front avant d’entrer.

En cette fin d’après-midi, le Bar du Loup Brisé est calme, à tel point que ses pas sur les planches attirent l’attention de tout le monde. Derreck se dirige vers le comptoir où un grand gaillard grisonnant l’accueille avec un sourire : « Bonjour voyageur, que puis-je faire pour vous ?

-Bonjour, il me faudrait un repas, une chambre et un abri pour ma monture.

-Pour la nuit ?

-Tout à fait.

-Ce soir c’est ragoût de viande et de légumes avec du pain frais du boulanger local. J’ai la chambre quatre de disponible pour vous et un palefrenier arrivera un peu plus tard dans la soirée, il pourra s’occuper de votre monture. » Derreck fait non de la tête :

-Je m’occupe de Chantevent, merci. » L’aubergiste opine du chef :

-Dans ce cas, faites le tour du bar, l’entrée de l’écurie est là. Pour l’ensemble je vous prends deux pièces d’argent. » Derreck fouille discrètement sa bourse avant de payer le commerçant puis demande :

-Vous sauriez me dire où je peux trouver des provisions ? » Rhys lui sourit :

-J’ai de quoi faire ici, sinon il y a le comptoir, mais ils ne vont pas tarder à fermer, ils rouvriront demain matin dans le pire des cas.

-Merci à vous. » Derreck retourne dehors, il récupère Chantevent puis la mène aux écuries du bar. Il observe vaguement les alentours. Les habitations sont assez proches les unes des autres, les locaux ont dû venir s’entasser ici pour profiter de la protection des palissades. Au bout d’un chemin Derreck aperçoit un fortin, lui aussi en rondins. Sa gorge se sert en imaginant la garde lui tomber dessus. Il entre enfin dans l’étable, d’autres montures s’y trouvent. Il s’occupe de nettoyer et retirer la selle de Chantevent, il lui donne une carotte tandis qu’il cure ses sabots et vérifie ses fers. Après quoi il la brosse pendant de longues minutes. Une fois les soins terminés, il ressort pour se promener en quête d’une porte.

Il cherche un accès pour y introduire la clé du temple de Yag, le cristal qu’il a pris à Dokkrus lors de son départ de Langekan. Un endroit à part qui n’attire pas l’attention, mais accessible assez facilement… Après de longues minutes à faire le tour de la ville, rien ne semble convenir. Il lui faut une porte qui soit dissimulée, par laquelle il puisse passer sans être remarqué, que personne n’irait emprunter par erreur… Il trouve enfin son bonheur le long d’une maison en pierre : une sorte de cabanon à outils dissimulé dans l’ombre du flanc de la bâtisse. Il retient l’emplacement puis se dirige vers le Bar du Loup Brisé où quelques clients sont installés soit au comptoir, soit aux tables. Derreck est tenté d’aller s’enfermer dans sa chambre pour se reposer, mais il se fait violence puis va s’asseoir au bar pour y commander une pinte de bière.

Là, il écoute ce dont les gens discutent. Il entend dire que malgré le traité de paix signé entre les différentes régions du Royaume d’Agratus, les clans des Monts Rotharys descendraient effectuer des raids dans les Terres de Rolon. Derreck est surpris, il se souvient avoir rencontré un Rotarien il y a quelques mois lors de son aventure à Hiveren dans les Aidrales. L’homme semblait guerrier certes, mais pas sauvage. Les rumeurs parlent aussi du Yemelyanon qui lui est inconnu et qui serait pris pour cible. Parmi les clients certains craignent qu’une nouvelle guerre ne soit inévitable. Ils se demandent si le roi Ragenald va défendre son peuple ou si c’est le Duc Cogan qui va devoir mobiliser une armée.

Le ragoût est enfin servi une heure après alors que la salle est pleine à craquer. Le repas est bon, les ingrédients de qualité. Derreck prend soin de ne pas trop boire, la nuit ne fait que commencer pour lui. Alors qu’il mange et discute avec d’autres voyageurs, il reste attentif à son environnement, notamment aux représentantes de la gente féminine. À l’aide du Visage et du Souffle de Yag, il parvient à les approcher une par une. Une fois séduite, il use du Verbe pour leur ordonner : « Retrouve-moi cette nuit près de la grande bâtisse en pierre au milieu de la ville, quand la lune sera haute… Viens seule, ne fais pas un bruit, ramène un peu d’argent et quoi qu’il arrive, attends-moi. » À chaque fois il lit dans leurs yeux qu’elles sont sous son emprise. Une fois qu’il a assez mangé, il remercie Rhys le tenancier avant de lui demander à voir ses provisions. Il achète des légumes frais, de la viande séchée, quelques bulbes et du pain. Avec amusement Rhys s’exclame : « Hé ben ! Vous prévoyez un voyage à l’autre bout du pays ?! » Derreck se met à rire, seulement le tiers de ses achats sont pour lui. Le reste est pour Rose et Dokkrus puis il s’excuse pour aller dans sa chambre. Il récupère la clé, monte à l’étage, une fois seul, il s’active. Il verrouille la porte, pose son équipement tout en gardant les provisions ainsi que la clé de la chambre et du temple de Yag, avant de s’éclipser par la fenêtre. Il prend garde à ne pas glisser du toit en descendant, passe par une trappe donnant sur les écuries, atterrit dans du foin. Il se secoue, rejoint la route de terre puis se dirige vers la maison de pierre. Par chance il n’y a aucun éclairage, il va vers la porte de la remise dissimulée dans l’ombre. Il approche le cristal pourpre et rouge de la serrure pour le voir se changer en clé des mêmes couleurs. Lorsqu’il l’insère dans le verrou, elle passe à la perfection. Il la tourne d’un quart sur la droite, la porte s’ouvre sur des ténèbres insondables. Il s’y engouffre en refermant derrière lui.

Après avoir marché quelques pas, il sent l’air s’épaissir autour de lui, rendant sa progression difficile, avant de déboucher dans le grand hall du temple de Yag. Légèrement surpris, Derreck se rend compte qu’il est heureux de retrouver le lieu. Les colonnes et les reliefs taillés en forme de corps de femmes nus dans des positions langoureuses. Il est chez lui, en guise de comité d’accueil, il trouve Rose, accroupie sur l’autel au fond du grand hall. Les cuisses écartées, elle empale son intimité sur la sculpture en forme de phallus grotesque à un rythme calme et lent. Mais lorsque Derreck s’approche, elle sourit, se relève puis lui saute au cou pour l’embrasser. Il l’attrape au vol pour lui rendre son baiser. La jeune femme murmure entre leurs lèvres : « Tu m’as manqué…

-Toi aussi tu m’as manqué… » Elle l’enlace puis l’attire sur l’autel pour s’allonger sous lui. Il résiste en lui soufflant à l’oreille : « Attends Rose… On va s’amuser ce soir mais… plus tard. » Elle semble confuse, il ajoute : « Les préparatifs pour le plan sont prêts… » Elle comprend, ses yeux s’illuminent :

-Je vais chercher le matériel. » Elle dépose un baiser sur ses lèvres, puis se sauve, ses jolies fesses rebondissant alors qu’elle disparaît vers l’étage. Derreck reste un instant seul, avant que Dokkrus ne le rejoigne. Le vieillard lui sourit en l’approchant, ils échangent une poignée de main affectueuse. Ils prennent des nouvelles l’un de l’autre, Derreck lui explique que tout est en place pour leur plan. L’ancêtre lui demande : « Tu es sûr que nous pouvons essayer ce soir ? » Derreck attrape le sac dans lequel il a rangé les provisions puis le tend à Dokkrus. Ce dernier l’ouvre avant de se diriger vers les cuisines, le jeune homme sur ses talons qui lui répond :

-Je pense que c’est l’endroit parfait. De toute façon, il faut bien nous lancer. » Le vieux opine du chef, il range les provisions dans les placards alors qu’ils s’installent à la table. La pièce est éclairée par un chandelier magique que le temple a activé à leur entrée. Dokkrus demande :

-Ton voyage se passe bien ?

-Pour l’instant je n’ai pas eu de problème. De vôtre côté ? Comment allez-vous ? » L’ancêtre soupire :

-Les journées sont longues, mais cela nous permet de bien nettoyer le temple. Lorsque je suis trop fatigué je fais quelques recherches sur l’histoire du culte.

-À ce propos, parle-moi des Dons de Yag, combien il y en a-t-il ? » Dokkrus sourit :

-Cinq à ma connaissance, du moins ceux que j’avais moi-même acquis lors de mon ascension.

-Quel est le dernier qui me manque ? » Le vieillard présente ses paumes à Derreck :

-La Poigne de Yag. Chaque don est basé sur un sens. » Derreck réfléchis avant de marmonner :

-Le Visage avec la vue, Le Verbe avec l’ouïe, Le Souffle avec l’odorat enfin L’Élixir avec le goût. Le dernier don est donc en rapport avec…

-Le toucher. C’est exact. Il va te permettre de sécréter un genre de filament avec le creux de tes mains. Au départ c’est un peu difficile à contrôler, il faut gratter le milieu de la paume de tes mains avec tes doigts, puis étirer cette… soie.

-Est-ce que cette substance a des propriétés particulières ?

-Bien sûr ! Déjà rien ne peux la déchirer. Une lame peut en venir à bout et la sectionner. Ta salive pourra la faire fondre. Enfin après une journée elle se dissoudra. Mais tant qu’elle sera appliquée à quelque chose, rien ne lui échappera.

-Cela semble moins utile que les autres dons. » Ils sont interrompus par l’arrivée de Rose. Cette dernière s’est changée. Elle a passé une robe extrêmement déshabillée. En effet le vêtement très fin, léger, possède deux brides qui dissimulent à peine les tétons de Rose, laissant voir la forme rebondie de ses seins. La robe encercle sa taille sous son nombril avant de se diviser en deux longues bandes telles des pagnes fins qui descendent jusqu’à ses chevilles pour cacher maigrement son intimité épilée. Derrière, hormis les deux brides qui redescendent à la taille, son dos est nu, une fine bande d’étoffe obstrue l’accès à sa raie en laissant voir son postérieur. Elle s’approche, attrape les deux bandelettes de devant, les écarte en fléchissant légèrement les genoux puis ouvre ses cuisses afin d’offrir une vue imprenable sur ses lèvres intimes dodues. Derreck a du mal à cacher son émoi, mais il hoche la tête en signe d’approbation. Rose est devenue une véritable Fille de Yag, autant par l’apparence que les manières.

En effet Dokkrus avait appris à Derreck que les servantes du Dieu de la Dépravation devaient s’habiller ainsi et se présenter au Grand Dépravé en effectuant cette révérence honteuse. Sa robe était conçue pour lui permettre de s’offrir à son maître dès que ce dernier en avait envie.

Rose vient s’asseoir à côté de Derreck en se mordillant la lèvre, Dokkrus continue : « Certes, la Poigne de Yag est plus… situationnelle. Mais cette soie permet de lier et restreindre n’importe qui sans le blesser. Tu sais à quel point attacher quelqu’un est risqué, si on lui coupe la circulation ses membres peuvent être endommagés. Ici aucun problème, de plus même un puissant guerrier ne peut pas se libérer seul de cette toile. Enfin, si une femme entre en contact avec la Poigne, son sang va se charger d’un aphrodisiaque. » Rose pousse un soupir d’aise avant de minauder :

-Voilà qui est intéressant. » Elle pouffe de rire : « Ta tenue est prête dans ta chambre, avec les accessoires.

-Merci ma belle. » L’emploi du possessif semble faire frémir Rose qui ne parvient pas à se retenir d’écarter les jambes par reflexe. Derreck la gratouille sous le menton avant de lui souffler : « Si tu nous laissais discuter. Va donc vérifier que les caves sont propres et prêtes. Tu viendras me cherche quand la lune sera haute, entendu ?

-D’accord. » Elle se retourne sur le banc en faisant passer une jambe au dessus de la tête de Derreck, puis l’autre. Laissant sa fente visible au passage avant de se lever en roulant du cul vers la sortie. Dokkrus maugréé :

-Il va falloir que tu la dresses plus sérieusement… » Derreck s’en amuse :

-J’aime bien la voir agir comme une chienne en chaleur. » Le vieillard soupire :

-Espérons que cela ne pose pas de problèmes par la suite… » Derreck fronce les sourcils :

-Comment est-ce que ça pourrait être un problème ?

-Si elle se laisse complètement aller, elle ne pourra plus sortir d’ici. Or nous pourrions avoir besoin d’elle pour autre chose qu’entretenir le temple. » Derreck n’est pas convaincu mais dit :

-Je tâcherai de mieux la canaliser. » Dokkrus hoche la tête avant de soupirer en souriant :

-Ce n’est rien… C’est normal. Rose est ta première Fille de Yag, tu y es attaché, je peux le comprendre. Lorsque tu en auras plusieurs, tu comprendras. Elles seront plus comme des animaux de compagnies. » Derreck n’en montre rien, mais il se jure de ne jamais considérer les prochaines membres du culte comme des pions.

Ils continuent de discuter de leur plan de la nuit, organisent les évènements à venir dans le moindre détail, puis lorsque tout est dit, ils se séparent. Derreck se dirige vers la cour du temple, la lune est encore basse. Il hoche la tête, puis se rend à ses appartements. Il retrouve ses quartiers spacieux, sa chambre, son havre. Avec du baume au cœur, il se change, pour n’enfiler qu’un pantalon en cuir noir lustré moulant, ainsi qu’une cape pourpre à la doublure rouge. Il aperçoit l’Aethog, le cristal de pouvoir planté dans son torse. Il l’effleure du bout des doigts, ressentant un picotement au passage. Après quoi il s’installe assit en tailleur sur un tapis, ferme les yeux puis laisse son esprit dériver, s’ouvrir aux vents de mana. Il les absorbe lentement afin de retrouver un peu d’énergie. Il se dit qu’il lui faudrait essayer d’apprendre quelques sorts, peut-être certains provenant du Recueil de formules et sortilèges obscènes ? Un enchantement d’illusion pour masquer la pierre de pouvoir fichée dans sa cage thoracique ? Même s’il préfèrerait trouver des incantations utiles dans d’autres circonstances que la séduction ou la dissimulation. Les Dons de Yag lui suffisent amplement pour l’instant.

« Derreck ? » La douce voix de Rose le tire de sa transe. Il rouvre les yeux : « La lune est haute dans le ciel… » Il se lève, s’approche de la Fille de Yag, l’enlace langoureusement, l’embrasse dans le cou puis lui souffle à l’oreille :

-Tu es prête ma belle ? » Elle frémit une fois de plus entre ses doigts avant de souffler d’une voix rauque :

-Plus que jamais…

-Tu n’as pas peur ? » Elle le regarde les yeux dans les yeux :

-Au contraire. » Ils s’embrassent. Derreck sent son désir s’éveiller, mais note que ce n’est pas comme avec Layla. Il ne sait pas pourquoi il repense à la ménestrelle tout à coup, est-ce parce qu’il est inquiet ? Il parvient à la chasser de son esprit, repousse doucement Rose en lui murmurant :

-Allons-y. » Elle sourit en trépignant sur place. Ils se tiennent par la main jusqu’au grand hall, Derreck se sépare de Rose pour retourner à l’entrée. Il ouvre la porte puis se retrouve dans la fraîcheur de la nuit de Colseau.

Il resserre sa cape pour se protéger du froid avant de commencer à marcher pour faire le tour de la bâtisse en pierre. Il repère quelques-unes des femmes qui l’attendent dans les ombres environnantes. Il leur fait signe de s’approcher en relâchant du miasme aphrodisiaque avec le Souffle de Yag ainsi qu’en leur murmurant : « Viens… Avance… » À l’aide du Verbe. Petit à petit, timidement, les filles viennent vers lui. Quand elles sont à portée de murmure, il use de sa voix enchantée pour leur ordonner : « Entre et installe-toi en attendant que j’arrive. Quoi qu’il se passe, reste à ta place… » Incapables de résister une procession de femmes commence à pénétrer dans le temple de Yag, les unes après les autres. Une fois le flot tari, Derreck vérifie que personne ne les a surpris aux alentours. Certain que la voie est libre, il entre à son tour en refermant derrière lui.

Alors qu’il traverse l’allée centrale du grand hall, il voit les visages inquiets de dizaines de femmes qui le regardent. Il avance tranquillement vers l’autel, un sourire séducteur aux lèvres. Il rejoint Rose qui l’attend assise sur la pierre sombre veinée de rouge et pourpre. Faisant comme si cette nouvelle activité lui était familière, il caresse la joue de la jeune femme en lui souriant, dos au reste de la foule puis lui murmure : « Que le spectacle commence… » Elle rit doucement, il se retourne dans un mouvement presque théâtral, faisant voler sa cape, dévoilant son torse musclé. Il inspire à fond avant de clamer en relâchant un énorme nuage de miasme aphrodisiaque : « Mesdames ! Mesdemoiselles ! Bienvenue… ! » Il retire le manteau en le jetant au loin : « … À cette grande messe de la Dépravation ! »

Annotations

Vous aimez lire Le "LeLombric" Lubrique ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0